La Chine promet de favoriser l’adhésion de nouveaux membres aux BRICS

La Chine se dit prête à aider d’autres pays à rejoindre les BRICS. Cette organisation a fait preuve d’efficacité dans la reprise économique ces dernières années, selon Pékin. En plus de cela, les BRICS constituent « une force d’importance pour résoudre les questions internationales ».

Pékin est en faveur de l’élargissement des BRICS (groupe qui comprend actuellement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), a annoncé ce 6 février le porte-parole de la diplomatie chinoise.

En effet, au moins 13 pays, dont l’Algérie, l’Égypte et le Nigeria, sont intéressés à rejoindre le groupe. Six ont officiellement déposé leurs candidatures.

« La Chine continue d’adopter une attitude tolérante. Nous allons contribuer à l’adhésion de nouveaux membres aux BRICS par la voie de discussions et de consultations », a noté Mao Ning lors d’un point de presse.

« Ces dernières années, les pays des BRICS ont fait des progrès considérables dans le domaine de la coopération conjointe financière et économique, ainsi que dans la sphère monétaire. Cela revêt une grande importance pour optimiser les relations commerciales entre les pays membres de l’organisation et pour leur reconstruction économique », a-t-elle précisé.

Selon Pékin, les États concernés ont assuré une bonne tendance de développement des BRICS depuis le moment de leur création. Cette union est devenue « une force d’importance pour résoudre les questions internationales ».

Un contrepoids à l’Occident

Parmi les autres pays qui ont exprimé leur souhait d’adhérer au groupe figurent aussi la Turquie, la Grèce, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, le Mexique, la Thaïlande, le Kazakhstan, la Syrie, le Tadjikistan et le Bangladesh. L’Algérie, l’Iran et l’Argentine se sont déjà portés candidats.

Le prochain sommet des BRICS est programmé pour fin août. Selon Moscou, la question de la création d’une nouvelle monnaie sera au menu des discussions.

En cause: la nécessité de mettre en place des mécanismes qui pourraient assurer le développement stable et défendre celui-ci « d’un diktat extérieur », notait précédemment le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Ce alors qu’il est « impossible de s’entendre avec les patrons du système actuel financier et monétaire ».

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