Kiev utilise des armes chimiques sur les axes d’Artiomovsk et Ougledar

Les forces de Kiev larguent des armes chimiques contre des militaires russes depuis au moins trois semaines sur les axes d’Artiomovsk et d’Ougledar, a déclaré le chef de la République populaire de Donetsk. Elles minent aussi des immeubles à Ougledar, alors que dans leurs sous-sols restent encore près d’un millier de civils.

L’armée ukrainienne se sert de drones pour larguer des armes chimiques sur les axes d’Artiomovsk et d’Ougledar, a déclaré ce 6 février le chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline.

« Nous disposons d’informations sur l’utilisation de substances chimiques qui provoquent des malaises chez nos militaires, d’après les déclarations de nos détachements et de nos commandants qui avaient précédemment constaté ces faits », a-t-il indiqué auprès de la chaîne de télévision Rossiya-24.

Le chef de la RPD a déclaré recevoir ce type d’informations depuis déjà au moins trois semaines.

« Elles [ces armes chimiques] sont larguées depuis des drones contre nos détachements”, a-t-il précisé.

Plus tard dans la journée, Moscou et Damas ont fermement réaffirmé l’inadmissibilité de l’utilisation des armes chimiques sous aucun prétexte. Cette déclaration conjointe a été faite par les ministres russe et syrien des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov et Fayçal al-Meqdad.

Des civils dans les sous-sols d’Ougledar

La situation s’est gravement détériorée pour les troupes de Kiev à Ougledar où elles minent des immeubles d’habitation, face à leur éventuelle retraite, poursuit M.Pouchiline.

Les soldats russes continuent de libérer des civils qui se cachent dans les sous-sols:

« Selon nos estimations, il reste encore un millier de civils dans les sous-sols d’Ougledar. À mesure que les troupes russes libèrent des immeubles, ils tentent d’évacuer la population civile vers des lieux sécurisés en direction de Volnovakha, dès que cela devient possible, pour apporter l’aide nécessaire ».

L’armée russe progresse aussi près d’Artiomovsk, poursuit-il. Entre autres, les unités de Wagner occupent des parties dans le sud et dans l’est de la ville, a-t-il ajouté.

Quant à la ville de Maryinka, tout près de Donetsk, les combats acharnés continuent:

« La veille, neuf bâtiments supplémentaires ont été libérés où l’ennemi avait tenu ses positions pendant une large période de temps », a indiqué M.Pouchiline.

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