Quelque deux cents personnes se sont rassemblées lundi 4 novembre devant un collège toulousain pour exprimer leur incompréhension face au « silence » de la direction de l’établissement, au courant, selon eux, d’au moins une affaire de viol par des élèves sur une camarade.
« C’est une personne qui travaille au collège Lamartine qui m’a appelée, elle m’a expliqué qu’elle en avait marre de porter ça sur la conscience et elle m’a dit que ma fille s’était fait violer; C’est là que j’ai appris que tout le monde savait depuis le mois de mars et que ça a été caché – La mère d’une des victimes du collège Lamartine.
En octobre, trois adolescents du collège Lamartine ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour viol en réunion sur une jeune fille de 13 ans dans une résidence attenante à l’établissement scolaire. Les faits se sont déroulés en mars.
[…] Présente au rassemblement organisé par différentes organisations syndicales et associatives, la mère de la collégienne qui a porté plainte pour viol en réunion a laissé éclater sa colère. « La direction m’a convoquée pour me dire qu’il y avait des vidéos qui circulaient sur ma fille, mais ils n’ont pas voulu me les montrer, ni me dire de quoi il s’agissait« , raconte-t-elle. Ce n’est qu’après une nouvelle agression, physique, en septembre, que cette mère de famille apprend que sa fille a été violée. Désormais, elle souhaite que les collégiens soient jugés, mais également la direction de l’établissement contre laquelle elle a porté plainte pour son « silence« . […]