Immigration. Maire et habitants de Boostedt décrivent un village “méconnaissable” depuis l’arrivée des migrants.
Trop, c’est trop. Le maire de Boostedt, une petite commune au nord de l’Allemagne, a décidé de laisser exploser sa colère au sujet des 1 200 migrants qu’il accueille dans sa commune d’à peine 4 600 habitants.
Aussi, il témoigne aux côtés de riverains dans une interview à la chaîne de télévision allemande NDR de la transformation de la commune depuis leur arrivée. Pour lui, la greffe ne prend pas.
Déchets, nuisances, incivilités…
L’édile, Hartmut König, se plaint du manque de civisme des migrants qui peuplent désormais les rues du village. Il dénonce des nuisances et fustige leur « comportement », citant tour à tour des exemples de commerces volés ou de pollution urbaine.
« Je l’ai vécu moi-même : trois réfugiés marchant sur le trottoir, ne laissant pas assez de place pour une femme avec une poussette et un enfant venant dans leur direction », explique-t-il. « Ils ne font pas de place, elle doit se déplacer sur la route pour les contourner ».
Hartmut König est pourtant plein de bonne volonté. « Ce n’est qu’un incident, mais il montre le problème. En outre, ils laissent des tas de déchets et utilisent tous les espaces disponibles pour s’asseoir et boire de la bière », déplore-t-il.
Une volonté d’intégration nulle qui s’explique par le fait que ces jeunes migrants attendent d’être déplacés dans un autre pays. « Aider a du sens, c’est notre devoir chrétien », assure un riverain.
Et de poursuivre : « Mais la façon dont les choses se passent… Ces personnes sont livrées à elles-mêmes, se promenant partout dans la ville. Personne ne reconnaît plus notre ville. Boostedt était un bel endroit ».