C’est le constat du directeur du Bureau de liaison de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) auprès de la Russie.
« Les conflits, les crises, les conflits armés, les crises humanitaires continuent de déplacer des populations, de détruire des infrastructures, exacerbant l’insécurité alimentaire », déclare à Sputnik Afrique Oleg Kobiakov.
💬 Le responsable souligne que le nombre de pays affectés par les crises alimentaires ne change pas. « Il y a en moyenne 42-45 pays, à chaque moment de notre vie, qui sont en besoin d’aide rapide alimentaire », précise-t-il.
📊 Selon le fonctionnaire, environ 750 millions de personnes sont sous-alimentées, un chiffre qui n’a pas baissé depuis trois ans, après que la pandémie de Covid ait rajouté au moins 150 millions au total.
☝️De fait, la famine est un « problème multifactoriel » lié d’après M.Kobiakov aux plusieurs facteurs dont
▪️le changement climatique;
▪️la pauvreté;
▪️les inégalités économiques;
▪️les systèmes alimentaires inefficaces.
« Les changements climatiques ont un impact significatif sur la propreté et l’accès à l’eau. Ils peuvent entraîner des événements météorologiques extrêmes comme les inondations🌊 et des sécheresses☀️ qui polluent les sources d’eau et perturbent les infrastructures d’approvisionnement en eau », développe-t-il.
De plus, les épisodes extrêmes perturbent les récoltes 🌾et détruisent les infrastructures agricoles, note le responsable.
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