Chaque habitant d’Ille-et-Vilaine (1 million d’habitants en 2013 devra verser en 2018, 5 euros pour l’accueil des migrants, même chiffre qu’en 2017. C’est en effet ce qu’il ressort de la décision du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, décision à laquelle ne s’est pas opposée « l’opposition » de droite, d’accorder la somme de 5,6 millions d’euros à l’accueil des migrants pour 2018.
Une enveloppe contenant l’argent de l’impôt versé par le contribuable, qui a augmenté de 21 % en 3 ans, signe de la pression migratoire sur le département comme dans tout le pays.
Une enveloppe votée au détriment d’autres besoins qu’ont les familles bretonnes du département (l’enveloppe a été débloquée au titre de la protection de l’enfance), tandis que les migrants se verront attribuer, sur évaluation sociale, une aide d’une durée de six mois (en complément de ce que l’État peut déjà par ailleurs prendre en charge les concernant).
« Bien que soumis aux fortes contraintes financières imposées par l’État, notre Département réaffirme son engagement en direction des familles et des enfants en difficulté. » expliquent benoîtement Véra Briand et Catherine Debroise, respectivement vice-présidentes en charge de la protection de l’enfance et de l’insertion. Dans le concret, cela se traduit, en période de grosses restrictions budgétaires, par une préférence étrangère assumée par les deux élues de gauche.
Cerise sur le gâteau, et alors que le Département fait face à une délinquance de plus en plus marquée liée aux mineurs isolés étrangers, 210 nouvelles places d’accueil vont être créées, en 2018, histoire de continuer à faire fonctionner l’appel d’air qui fait aujourd’hui concrètement que les immigrés africains ou asiatiques, vrais ou faux mineurs, se savent accueillis à bras ouverts et choyés financièrement par les élus et les administrations locales.
Si l’opposition de la droite et du centre est particulièrement invisible sur ce sujet comme sur de nombreux autres en Bretagne, signe d’une décomposition avancée, la seule réaction médiatique à cette annonce est venue de Gilles Pennelle, conseiller régional FN qui y est allé de son commentaire : « La submersion migratoire n’est pas le fruit du hasard, elle est planifiée, organisée et financée par nos dirigeants ! »
Pour information et comparaison, ces 5,6 millions d’euros alloués aux migrants, souvent entrés clandestinement sur le territoire français, permettraient de prendre en charge l’année de cantine scolaire de 10 727 enfants scolarisés en Ille-et-Vilaine (522 € par en en moyenne par enfant). C’est à dire environ 10 % des élèves scolarisés en Ille-et-Vilaine, en élémentaire et en primaire, dans le département, ce qui laisse imaginer l’économie réalisée par les nombreuses familles dans la précarité…
Des familles autochtones et précaires qui ne sont visiblement plus du tout la priorité des élus de la majorité de gauche du département d’Ille-et-Vilaine ..
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