Le pape François contre le gouvernement italien

Pendant que le nouveau gouvernement italien jaune-vert, issu de la coalition M5S et La Ligue, prend ses fonctions et annonce ses mesures contre l’invasion migratoire et les clandestins, le pape François décide de parler à nouveau des migrants en comparant la Méditerranée à une mer devenue « une tombe ».

Le pape François a abordé ce thème de prédilection de son pontificat dans un message envoyé au patriarche orthodoxe Bartolomé présent à Athènes pour un symposium consacré à l’environnement et à sa protection mais le pontife en se référant à la Méditerranée a mis l’accent sur l’immigration. « Cette mer si belle, a-t-il dit, est devenue une tombe  pour ceux qui cherchent seulement à fuir les conditions inhumaines de leur terre ».

Cette métaphore a été vue en Italie comme une attaque au programme anti-immigration de Matteo Salvini, chef de La Ligue et nouveau ministre de l’Intérieur. Le Parti Démocrate italien, le grand perdant des dernières élections, à cause notamment de sa gestion calamiteuse du problème migratoire, n’a pas tardé à mettre sur son site web son interprétation de cette sortie bergoglienne qui tranche « avec la rhétorique jaune-vert » en matière d’immigration.

« François, lit-on sur le site, de son côté, n’est pas intervenu directement dans les affaires politiques italiennes mais a touché l’argument dans un message adressé au patriarche œcuménique de Constantinople Bartolomé Ier et aux participants du symposium en cours à Athènes. »

Et de continuer :

« Les ronflantes affirmations du leader de la Ligue qui essaye de faire passer rapidement à l’encaissement un consensus construit subrepticement sur la peur et le racisme ont d’ailleurs provoqué une réaction alarmée croissante de la part de membres éminents du monde catholique… » http://www.medias-presse.info/le-pape-francois-contre-le-gouvernement-italien/93037/?utm_source=OxiMailing&utm_medium=e-mail&utm_campaign=mpi250

L’Église bergoglienne reste enracinée dans « l’unique impératif de l’accueil ». Une injonction dont les Italiens secouent le joug, pour essayer encore de sauver leur civilisation et leur identité…

Francesca de Villasmundo

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