TF1: le jour où l’embargo sera levé, la Russie aura appris à tout produire elle-même

La substitution aux importations semble avoir le vent en poupe en Russie où, au cours des quatre années qui se sont écoulées depuis la mise en place de l’embargo alimentaire, les rayons des commerces sont remplis de produits Made in Russie. Comme le précise TF1 dans un reportage, quand les sanctions tomberont, le pays produira déjà tout lui-même.

La Russie achète des vaches montbéliardes, importe de l’équipement français, profite de l’expérience que partagent avec elle des experts français et, au final, fabriquent des fromages et d’autres produits laitiers européens qui n’ont rien à envier aux originaux, est-il indiqué dans le reportage Made in France diffusé par la chaîne TF1.

Les journalistes rappellent qu’en raison de l’embargo mis en place en 2014, la Russie a arrêté d’importer de l’Union européenne une série de produits alimentaires, dont les fromages et les beurres, qu’elle achetait massivement à la France. À leur place de nouvelles marques russes ont fait leur apparition.

L’équipe de tournage s’est rendue dans une immense ferme construite il y a deux ans. La plupart des 5.000 vaches qu’on y  trouve sont des montbéliardes venues de France. Ce n’est point un hasard si le choix a été fait en faveur de cette race, son lait gras étant idéal pour la production de fromages, est-il indiqué.

Comme il est précisé dans le reportage, les vaches venues de Franche-Comté se sont acclimatées. La preuve? Elles se reproduisent et le personnel qui s’occupe de l’insémination a été formé par des Français.

La technologie d’embouteillage est également «Made in France». En cas de problème,  ce sont toujours des spécialistes français qui viennent en aide pour les régler.

Avec ce lait des montbéliardes, l’entreprise a réussi à produire des fromages et ne pense pas s’arrêter là: comme l’avoue le patron de l’entreprise, l’achat de brebis françaises est dans ses projets. L’entreprise projette de produire des fromages à pâte persillée et se lancer dans le Comté.

«Un jour, l’embargo sur les produits européens sera levé et ce jour-là la Russie produira déjà tout à domicile», anticipent les auteurs du reportage.

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