« L’Amérique parle publiquement d’un cessez-le-feu, mais elle finance également les opérations militaires d’Israël, ce qui relève de deux poids deux mesures », a déclaré à Sputnik Afrique le professeur Ntsikelelo Breakfast, maître de conférences à l’Université Nelson Mandela d’Afrique du Sud.
Il a réagi ainsi au veto US à l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’Onu.
🗣 La résolution présentée par l’Algérie « n’arrange pas les États-Unis en raison de leurs liens étroits avec Israël », bien qu’elle est en mesure d’apporter une « solution permanente qui bénéficiera au peuple de Palestine », explique le professeur d’histoire et d’études politiques.
En effet, la communauté internationale est plus que jamais prête à voter en faveur de la reconnaissance de la Palestine en tant qu’État afin de parvenir à une solution durable au conflit du Moyen-Orient, indique-t-il.
Et d’ajouter: « Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont créé des institutions multilatérales telles que les instances de Bretton Woods et les Nations unies dans l’intention de les utiliser comme plateforme pour asseoir leur hégémonie ».
☝🏾 Cependant, cette hégémonie est sapée par l’émergence de « blocs de pouvoir » tels que la Chine et la Russie, qui « constituent une menace pour la domination des États-Unis » et qui « font entendre les voix des impuissants face aux puissants », tranche l’universitaire.
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