D’après Reuters, le comité exécutif de la Fédération internationale des journalistes a enclenché une procédure formelle de suspension et d’expulsion de l’Union russe des journalistes. Cette dernière a toutefois indiqué à Sputnik qu’elle fait toujours partie de l’organisation.
Pour le moment l’Union russe des journalistes (URJ) n’a reçu aucune déclaration officielle sur son expulsion de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), a déclaré à Sputnik Vladimir Solovyov, chef de l’URJ.
« Nous sommes en contact avec les dirigeants de la Fédération internationale et, à ce jour, nous n’avons reçu aucune déclaration de ce type », a-t-il indiqué.
D’après lui, ce sont deux syndicats ukrainiens qui ont tenté de faire expulser les journalistes russes de cette fédération internationale.
« Ils ont été soutenus par les Scandinaves et les Baltes. Jusqu’à présent, il n’y a rien eu d’officiel, pour ainsi dire, de la part des dirigeants de la FIJ », a-t-il conclu
Sanctionner les journalistes
Plus tôt dans la journée, Reuters a annoncé que les syndicats finlandais, norvégiens, danois et islandais avaient décidé de quitter la FIJ pour protester contre les « activités corrompues » de l’organisation.
Les Norvégiens ont également accusé la FIJ de ne pas empêcher l’URJ de « créer des associations régionales de journalistes dans les territoires ukrainiens envahis par la Russie ». Dans ce contexte Reuters a écrit, se référant à la FIJ, que son comité exécutif « avait déclenché une procédure formelle de suspension et d’expulsion de l’Union russe des journalistes ».
Toujours mardi, commentant la fermeture des médias russes en France, le petit-fils du général de Gaulle, Pierre a déclaré que « museler certains médias, quelles que soient leurs prises de position, et quel que soit leur rôle, ne va pas dans le sens de la démocratie »