Washington attise davantage l’hystérie générale en l’alimentant par des allégations sur de prétendues « cyber-actions » malveillantes complotées par la Russie contre les États-Unis. Sur fond de la situation en Ukraine, nous assistons aujourd’hui à une nouvelle poussée de fantasmes délirants. Ces nouvelles accusations portées contre nous sont fausses, une fois de plus. Nul n’ignore que la plupart des attaques informatiques ciblant les infrastructures critiques d’autres pays est menée depuis le territoire des États-Unis. Les agences de renseignement américaines sont ouvertement engagées dans l’espionnage et le sabotage de tout poil, non seulement contre leurs adversaires géopolitiques, mais aussi contre leurs alliés les plus proches. On pourrait demander au gouvernement de la République fédérale d’Allemagne ce qu’il en pense. La plupart des attaques contre la Russie proviennent également des États-Unis. Rien qu’au cours des six derniers mois, les services compétents de notre pays ont envoyé quelque 500 notifications concernant différentes activités malveillantes en provenance des États-Unis. Les citoyens de notre pays en étant les premières victimes, ses attaques perturbent également le fonctionnement normal des institutions gouvernementales, des grandes entreprises, des institutions financières et des médias. Même les hôpitaux et les écoles russes ne sont pas épargnés, faisant partie des cibles choisies par les criminels. Par ailleurs, notre pays joue un rôle de premier plan dans les efforts internationaux visant à renforcer la stabilité de l’espace informationnel et à lancer un processus de négociation spécialisé sous les auspices des Nations Unies afin de mettre en place un régime juridique international équitable. La tâche principale consiste à empêcher que les TIC ne deviennent un terrain de confrontation entre les États et à garantir leur utilisation au profit du développement de tous les États. Nous restons ouverts à un dialogue professionnel et dépolitisé, sur un pied de parfaite égalité, avec nos partenaires étrangers, y compris les États-Unis. La base d’un tel dialogue a déjà été jetée par la résolution 76/19 de l’Assemblée générale des Nations unies, qui a été adoptée à l’initiative de la Russie et des États-Unis et a posé un cadre pour la construction d’un système solide de sécurité internationale de l’information. Télécharger le document |
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