Dans l’Église évangélique de Berlin-Brandebourg, les convictions politiques seront examinées à l’avenir. Les congrégations sont appelées à ne pas élire à leur conseil d’administration des personnes qui sont politiquement trop à droite.
A cet effet, la direction de l’Eglise a publié un « Manuel pour les conseils paroissiaux ». Il décrit les « critères d’exclusion de la direction d’une paroisse ».
Selon ces critères, les membres d’une congrégation ne peuvent pas être élus au conseil de leur congrégation s’ils soutiennent « des partis ou des organisations qui poursuivent des objectifs « anti-humains ».
Qui sont ces partis ou organisations qui poursuivent des « buts anti-humains » ? Dans son manuel, la direction de l’Eglise cite des groupes dissidents d’extrême droite comme le NPD, le Reichsbürger ou l’Identitäre Bewegung d’une part, mais aussi l’AfD et les « initiatives anti-asile » d’autre part.
En principe, les partisans des groupes d’extrême droite ne devraient pas du tout être admis au conseil paroissial. Dans le cas des membres de l’AfD, » l’éligibilité doit être examinée au cas par cas ». Les membres d’initiatives qui sont opposées à « l’accueil des réfugiés » doivent également être soumis à un examen.
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Dans le manuel, seuls les partis ou organisations d’extrême droite ou de droite sont explicitement nommés, mais pas les groupes et associations d’extrême gauche ou de gauche. Ceci est étonnant, car un grand nombre de ces groupes sont prêts à recourir à la violence et sont donc « hostiles aux gens ».
Les dirigeants de l’Eglise ont-ils oublié le spectre de l’extrême gauche ? C’est difficilement possible, car dans une ville comme Berlin, la violence de la gauche est au premier plan.
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(Traduction Fdesouche)