Les exportations russes non énergétiques et de produits autres que des matières premières pourraient se monter cette année à 128,5 milliards d’euros, tandis que celles de céréales devraient atteindre 42 millions de tonnes, a déclaré le Centre russe des exportations.
À l’issue de 2018, les exportations non énergétiques et de produits autres que des matières premières pourraient atteindre le chiffre record de 128,5 milliards d’euros, a annoncé ce vendredi le directeur général du Centre des exportations de Russie, Andreï Slepniov.
«La croissance des exportations autres que les matières premières est à l’heure actuelle le plus important axe du développement stratégique de l’économie russe», a-t-il souligné.
Le dernier record avait été enregistré en 2013 avec 125,5 milliards d’euros.
Les deux dernières années ont permis d’enregistrer d’importants succès dans différents secteurs. Ainsi, Andreï Slepniov a relevé une croissance record d’exportations de produits alimentaires au mois d’octobre. Un record historique sera établi à la fin de l’année par le secteur forestier.
Les exportations de céréales devraient, elles, dépasser de presque 30% le record de 2017 pour atteindre plus de 42 millions de tonnes, a indiqué le Centre, ajoutant qu’aucun pays du monde n’avait enregistré de tels chiffres au cours des 30 dernières années.
En outre, la Russie élargit sa présence sur les marchés de l’usinage du bois, des engrais, de la pâtisserie et des matériaux de construction, a indiqué Andreï Slepniov.
Après avoir élaboré le projet Collaboration internationale et exportations, le Centre a révisé les mesures et le montant du soutien des exportations russes. D’ici 2021, grâce à l’augmentation des représentations du Centre, ces produits seront accessibles aux exportateurs des 85 régions russes.
Le programme de partenariat a été rejoint notamment par la région de Smolensk, la Mordovie, la Karatchaïévo-Tcherkessie et la Tchouvachie. En outre, trois nouvelles représentations ont été ouvertes à l’étranger: en Chine, en Inde et en Ouzbékistan.
The Wall Street Journal avait précédemment constaté que, ces trois dernières années, la Russie avait par deux fois été le plus grand exportateur mondial de céréales.
Plusieurs observateurs avaient indiqué que les céréales russes, de bonne qualité et à des prix inférieurs aux prix américains, faisaient que plusieurs pays importateurs de blé préféraient désormais la Russie aux États-Unis.