Niger en continu: les militaires promettent une transition de trois ans maximum

Niger en continu: les militaires promettent une transition de trois ans maximum

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Une délégation ouest-africaine s’est rendue à Niamey samedi pour trouver une solution diplomatique à la crise au Niger, tandis que le nouvel homme fort du pays a annoncé une période de transition de trois ans maximum et mis en garde les pays étrangers contre une éventuelle intervention militaire.

« Notre ambition n’est pas de confisquer le pouvoir », a déclaré samedi soir le général Abdourahamane Tiani, arrivé au pouvoir le 26 juillet.

La durée de la transition « ne saurait aller au-delà de trois ans » et convoqué un « dialogue national » qui devra formuler des « propositions concrètes » sous 30 jours, afin de poser « les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle », a-t-il lu dans une allocution télévisée.

Il a également averti les pays de la CEDEAO contre toute intervention militaire.

« Si une agression devait être entreprise contre nous, elle ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient », a-t-il affirmé.

09:22 20.08.2023
Niger: l’Algérie alerte sur l’intervention militaire qui « se précise » (Lire article (https://t.me/russiejournal/24003))

Alors que la CEDEAO a annoncé avoir fixé la date de l’envoi de ses troupes au Niger, l’Algérie met en garde contre « l’engrenage de la violence » et appelle à la recherche d’une solution politique. Les interventions militaires apportent « un surcroît de problèmes » plutôt que des solutions, avance la diplomatie algérienne.

11:29 20.08.2023
Face à une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO, Abdourahamane Tiania a affirmé samedi que l’organisation régionale souhaitait mettre « sur pied une armée d’occupation en collaboration avec une armée étrangère », sans citer de pays.

12:40 20.08.2023
Les pourparlers entre la délégation de la CEDEAO et les militaires au pouvoir au Niger ont échoué, rapporte Al Arabiya. (Voir article (https://t.me/russiejournal/24009))

13:09 20.08.2023
Plus de 300 camions de marchandise convoyés du Burkina Faso au Niger.
Cette opération de Ouagadougou envers son voisin.

Alors que la CEDEAO a annoncé avoir fixé la date de l’envoi de ses troupes au Niger, l’Algérie met en garde contre « l’engrenage de la violence » et appelle à la recherche d’une solution politique. Les interventions militaires apportent « un surcroît de problèmes » plutôt que des solutions, avance la diplomatie algérienne.

 L’Algérie a réitéré son opposition à une éventuelle intervention militaire au Niger, en tablant sur une issue politique à la crise.

🔸 »À un moment où l’intervention militaire de la Cédéao au Niger se précise, l’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin », indique le communiqué de la diplomatie algérienne, publiée le 19 août.

L’Algérie se dit convaincue que « cette solution politique négociée demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées »,

« Avant que l’irréparable ne soit commis »
Selon la diplomatie, les interventions militaires apportent « un surcroît de problèmes » plutôt que des solutions.

« Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables », le ministère russe des Affaires étrangères a appelé « toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison ».

🔹 t.me/russiejournal

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