L’Ukraine a piégé une de ses centrales hydroélectriques afin de mener une provocation contre la Russie. Cela pourrait être réalisé selon le même scénario suivi pour le barrage hydroélectrique de Kakhovka, en juin dernier. C’est ce qu’a fait savoir un représentant des services de sécurité russes qui se réfère à des sources ukrainiennes.
Les troupes ukrainiennes ont miné leur centrale hydroélectrique de Krementchouk pour réaliser une éventuelle explosion, à titre de provocation, afin d’accuser la Russie. Un fait qui pourrait avoir lieu selon le même scénario que la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka. C’est ce qu’a fait savoir à Sputnik un représentant des services de sécurité russes, citant des sources dans les rangs de l’armée de Kiev, qui gardent le périmètre de l’installation.
« Des données ont été reçues sur le minage et l’éventuelle destruction de la centrale hydroélectrique de Krementchouk afin de créer une tension publique et d’accuser l’armée russe d’avoir attaqué », a dit l’interlocuteur.
La centrale hydroélectrique de Krementchouk est située dans la ville de Svetlovodsk, dans la région ukrainienne de Kirovograd au centre de l’Ukraine. Son barrage forme le réservoir d’eau de Krementchouk et constitue la troisième étape de la cascade de centrales hydroélectriques ukrainiennes sur le Dniepr. Une autoroute et une voie ferrée longent le barrage.
Destruction du barrage de Kakhovka
L’Ukraine a déjà commis une provocation en sapant une installation de ce genre.
Les troupes ukrainiennes ont effectué une série de frappes sur la centrale hydraulique de Kakhovka sur le Dniepr dans la nuit du 5 au 6 juin. La partie supérieure a été détruite. Cette structure est la sixième et dernière de la cascade de centrales hydrauliques du Dniepr érigées à l’époque de l’URSS. Elle est située à cinq kilomètres de la ville de Novaïa Kakhovka, dans la région de Kherson, rattachée par la Russie en septembre 2022 suite à un référendum.
Vladimir Poutine a qualifié l’attaque contre le barrage d’acte barbare qui a provoqué une catastrophe écologique et humanitaire. Selon le porte-parole du Président russe, Kiev a saboté la centrale pour, entre autres, priver la Crimée d’eau potable. Le Comité d’enquête de Russie a ouvert des poursuites pour attentat.