Nouvelle politique extérieure de Moscou: voici le programme concernant l’Afrique

Dans son nouveau concept de la politique étrangère visant à établir un monde multipolaire plus équitable, Moscou n’oublie pas ses partenaires africains. Sputnik présente les points clés du document concernant l’Afrique.

Le Kremlin a révélé ce vendredi le Concept actualisé de la politique étrangère de la Fédération de Russie. Une place importante y a été accordée à la coopération avec le continent noir.

Dans cette déclaration, la Russie se dit « solidaire avec les États africains dans leur aspiration à établir un monde multipolaire plus équitable et à éliminer l’inégalité sociale et économique ». Celle-ci, selon Moscou, « se renforce à cause de la politique néocoloniale ingénieuse de certains États occidentaux à l’égard de l’Afrique ». Souhaitant contribuer à faire de l’Afrique « un centre authentique et influent du développement mondial », la Russie prête une attention particulière:

au soutien de la souveraineté et de l’indépendance des États africains intéressés, y compris en prêtant assistance dans les domaines de sécurité, incluant la sécurité alimentaire et énergétique, de coopération militaire et technique;

à l’aide au règlement et à la liquidation des conséquences des conflits armés, surtout internationaux et ethniques, en Afrique, soutenant le rôle leader des États africains dans ces efforts et en partant du principe formulés par eux-mêmes de « solution africaine aux problèmes africains »;

au renforcement et à l’approfondissement de l’interaction russo-africaine dans différents domaines sur une base bilatérale et multilatérale, avant tout dans le cadre de l’Union africaine et du Forum de partenariat Russie-Afrique;

à l’augmentation des échanges commerciaux et des investissements avec les États africains et les structures d’intégration d’Afrique (avant tout la zone de libre-échange continentale africaine, la Banque africaine d’import-export et d’autres organisations sous-régionales majeures);

à l’assistance et au développement des liens dans le domaine humanitaire, y compris la coopération scientifique, la formation des cadres nationaux, le renforcement des systèmes de santé, l’octroi d’autres types d’assistance, la promotion d’un dialogue interculturel, la protection des valeurs spirituelles et morales traditionnelles et du droit à la liberté de religion.

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