Le ministère russe de la Défense poursuit son analyse des documents révélant les activités militaro-biologiques du Pentagone en Ukraine. Les documents disponibles permettent de retracer le schéma d’interaction entre les agences gouvernementales américaines et les installations biologiques ukrainiennes. L’analyse a notamment révélé l’implication de structures proches des dirigeants américains actuels dans le financement des activités de ces installations, notamment le fonds d’investissement Rosemont Seneca dirigé par Hunter Biden. Dans le même temps, on constate l’existence d’un lien étroit entre ce fonds et les principaux contractants de l’armée américaine, dont notamment l’entreprise Metabiota, qui est, aux côtés de Black and Veach, le principal fournisseur d’équipements pour les laboratoires biologiques du Pentagone dans le monde entier. L’envergure de ce programme est impressionnante. Outre le département militaire, sa mise en œuvre implique directement l’Agence américaine pour le développement international, la Fondation George Soros et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (Center for Disease Control and Prevention). La supervision scientifique est assurée par des organismes de recherche de premier plan, dont le Laboratoire national de Los Alamos, qui développe des armes nucléaires dans le cadre du projet Manhattan. L’exercice de toutes ces activités est entièrement supervisé et maîtrisé par le Pentagone. Selon les documents disponibles, 30 laboratoires ukrainiens situés sur 14 sites ont été impliqués dans de vastes activités militaro-biologiques en Ukraine. Le commanditaire en est le ministère américain de la Défense. Soulignons-le une fois de plus : il s’agit du ministère de la Défense des États-Unis d’Amérique. Le financement pour la seule période de 2018 à 2020 s’élevait à 32 millions de dollars. Les documents pertinents indiquent que les États-Unis, leur personnel et leurs contractants ont été exemptés des impôts et des taxes normalement prélevés en Ukraine. Le financement des activités militaro-biologiques a permis aux États-Unis et à leurs alliés d’exporter au moins 16 000 échantillons biologiques hors d’Ukraine. Il s’agit non seulement des échantillons de tissus et de sérum sanguin humains, mais aussi des agents pathogènes dangereux et leurs vecteurs. Ainsi, plus de 10 000 échantillons ont été envoyés au Centre Lugar en Géorgie. Parmi d’autres bénéficiaires figurent également des laboratoires de référence au Royaume-Uni et l’Institut Loeffler en Allemagne. Tout cela constitue un risque de transfert à l’étranger d’informations génétiques sensibles et crée une menace pour la sécurité biologique non seulement en Ukraine, mais aussi dans les régions où les échantillons ont été transmis. L’une des priorités des clients américains est l’agent pathogène de l’anthrax, caractérisé par son efficacité massive de contagion et sa persistance dans l’environnement. La fuite de biomatériaux pathogènes de l’Ukraine vers les pays européens pourrait entraîner des pertes de vies humaines et créer un foyer d’instabilité épidémiologique d’une ampleur comparable à la pandémie de COVID-19. Il est important de noter que ce type d’activité est interdit aux États-Unis et est donc exercé par les institutions militaires en dehors des États-Unis. |
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