Ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas des scandales et des affaires de corruption de l’Administration Obama qu’elles n’existent pas : les médias sont les rapporteurs des faits, pas leurs créateurs, les escamoter ne fait pas disparaître la réalité.
Et ce n’est pas parce que Clinton et Obama n’ont pas encore été mis en accusation qu’ils ne le seront pas : après les élections de mi-mandat, et le remplacement du mauvais ministre de la Justice Jeff Sessions choisi par Trump (il doit s’en mordre les doigts) et de son second, Rod Rosenstein, les événements pourraient bien nous réserver de belles surprises.
Ce qui est certain, c’est que si Hillary Clinton avait été élue, rien de tout cela ne serait apparu.
Lorsque l’Administration Obama divulgue une fausse histoire au New York Times pour déclencher une enquête sur l’histoire publiée
Sara Carter – toujours elle dont je salue régulièrement le superbe travail d’investigation – vient de révéler, après l’audition pendant 7 heures du directeur adjoint du FBI Bruce Ohr, dont la femme a mis sur pied le dossier russe anti-Trump payé par Hillary Clinton et les Démocrates, que le député Républicain Mark Meadows a « appris de nouvelles informations qui confirment ses soupçons que le FBI et le ministère de la Justice [d’Obama] ont divulgué des informations aux médias, pour ensuite utiliser la publication de ces informations comme justificatif pour demander les mandats de surveillance à la cour Secrète (FISA), pour espionner la campagne électorale du candidat Trump. »
Autrement dit :
- L’administration Obama décide d’espionner la campagne électorale du candidat Trump – rien de nouveau, Nixon a lui aussi fait espionner le camp adverse, et comme il était Républicain, c’est devenu le scandale du Watergate.
- Pour mettre la Trump tower sur écoute, le FBI fait fuiter aux médias une histoire inventée par les Démocrates de collusion avec la Russie – le dossier Steele du nom de l’agent britannique Christopher Steele, fabriqué par la firme Fusion GPS, payé par Hillary Clinton et le parti Démocrate.
- Au passage, Nellie Ohr, la femme de Bruce Ohr, le directeur du FBI qui est en contact avec Steele, travaille pour Fusion GPS, et en 2016, elle a participé à la fabrication du faux dossier sur la collusion russe que son mari à fourni au FBI – qui à son tour en a divulgué des morceaux aux médias.
- Au passage toujours, Bruce Ohr a déclaré à ses supérieurs du département de la Justice avoir un conflit d’intérêts dans le dossier, du fait que sa femme travaille pour Fusion GPS, mais l’administration Obama n’a pas souhaité entraver son bon travail et a laissé Ohr continuer à s’affairer sur le dossier.
- Au passage encore, Christopher Steele a été payé pendant plus d’un an par le Département d’Etat, puis, lorsqu’il a fait fuiter des informations à la presse, l’administration Obama l’a licencié, mais Ohr a continué à le rencontrer, et à faire passer les informations qu’il réunissait contre Trump au FBI.
[…]
Et pour clore l’histoire, le FBI a continué à chercher à valider le dossier Steele après s’en être servi pour pouvoir espionner la campagne Trump, pour couvrir ses arrières, car le dossier ne repose sur rien de solide, et Bruce Ohr savait que le dossier était biaisé et peu crédible. Il savait qui l’avait payé, il savait que Steele est un anti-Trump acharné, lorsque le dossier a servi de base auprès de la Cour spéciale pour obtenir de mettre la Trump Tower sur écoute.
Le FBI d’Obama fait l’objet d’une enquête concernant son enquête sur le scandale des emails d’Hillary
Une commission d’enquête de la Chambre des représentants vient d’interroger un fonctionnaire du FBI. Aucune chaîne de télévision d’information en continu n’en parle. Pratiquement tous les médias ont passé l’information sous silence. Et pourtant… le scandale des emails de Clinton n’est pas terminé.
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Malgré les protestations du camp Démocrate, le groupe de travail dirigé par le GOP n’est pas encore terminé. Selon Bloomberg, les législateurs interrogeront en privé l’ancien avocat principal du FBI, James Baker, ce 30 août.
Tout cela est intervenu avant que le Congrès prenne connaissance d’un nouveau scandale : le piratage par la Chine du serveur de Clinton.
Ce qui tout le monde craignait est arrivé : la Chine a hacké le serveur d’email d’Hillary Clinton
Un rapport explosif du Daily Caller a fait trembler tout Washington cette semaine : Il affirme qu’une société soutenue par l’armée chinoise et installée à Washington a piraté le serveur de messagerie d’Hillary et recevait presque tous ses messages en temps réel.
Le Daily Caller a rapporté que la société opérant dans la région de Washington DC. a planté un code qui a ensuite été intégré dans le serveur et a généré une « copie de courtoisie » de presque tous ses emails – qui ont ensuite été transmis à la société chinoise.
Ce piratage soulève de nouvelles questions sur le serveur d’emails privé de Mme Clinton et sur la question de savoir si elle a violé la loi fédérale en manipulant des documents classifiés.
Le dossier est loin d’être terminé, n’en déplaise aux Démocrates qui y voient de l’acharnement sur un sujet réglé.
Conclusion
Je n’ai pas besoin de vérifier : je suis certain qu’aucune de ces affaires, qui montrent les magouilles du dieu vivant – Barack Obama – n’a été rapportée par les vieux médias.
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