Tout ce que vous devez savoir sur le salafisme…

C’est quoi le « Salafisme » ? Une mouvance issue d’une lecture de l’Islam radical qui prône la guerre sainte au nom de Daech.

Son influence est grandissante en France, surtout auprès des jeunes générations, issues des quartiers dits sensibles, qui se convertissent souvent dans l’environnement de la délinquance et du trafic de stupéfiants.

Les idées et les théories qu’il développe provoquent la violence, la haine et la discrimination de tous ce qui n’est pas « musulman », donc de toutes les autres religions, qu’il nomme « les mécréants »,

Le salafisme condamne également la démocratie, l’égalité des sexes, la musique, la poésie, l’homosexualité, etc. et quelques autres détails. Pour toutes ses raisons, il est totalement incompatible avec les valeurs fondamentales de la République Française. Ce dont il se moque totalement !

Apparu en France vers la fin des années 90, il est impossible de comptabiliser le nombre de ses partisans car les lieux où se pratique ce culte sont le plus souvent de « proximités » : appartements, maisons, caves, garages, gymnases, anciens locaux commerciaux désaffectés et, même quelquefois, directement dans les rues, entravant ainsi la circulation automobile et posant des problèmes de sécurité.

De nombreuses mosquées traditionnelles sont confrontées depuis plusieurs années à ce problème « salafiste » qui tente de s’imposer quelquefois avec violence et s’empare de nombreux lieux de culte à l’occasion des élections nécessaires aux renouvellements des bureaux gestionnaires : exemple à Bollène (Vaucluse), Beaucaire (Gard) ou Toulon (Var).

Les prêches, dès lors, deviennent virulents et haineux, cela a été le cas notamment dans certaines mosquées à Brest (Finistère) et Ecquevilly (Yvelines).

Les prédicateurs salafistes s’imposent également sur les réseaux sociaux, YouTube, etc. à l’image de la mosquée de Brest, où sévit l’imam Rachid el-Jay.

Les lieux de culte du salafisme sont répertoriés à environ 140 en France, dont 20 sur Paris et la petite couronne, mais ils sont en réalité bien plus nombreux (Plus 170% entre 2010 et 2016). 16 lieux de culte salafiste ont été fermés durant l’état d’urgence et 4 depuis, selon la nouvelle loi.

Les trois régions les plus concernées par l’implantation des lieux de cultes salafistes sont :

1/ PACA : environ 40 lieux identifiés. 2/ Ile de France : environ 34. 3/ Auvergne-Rhône-Alpes : environ 27.

Marseille, Nice, Trappes, Bobigny, La Courneuve, Saint-Denis, Roubaix, Sartrouville, Lunel, Ecquevilly, et quelques autres, sont des lieux répertoriés de culte salafiste.

Environ 5000 salafistes, en 2004, depuis le salafisme est en progression constante. Selon le Service Central du Renseignement Territorial, 5% des musulmans appartiendraient à la mouvance salafiste, soit, selon leur calcul, environ 50.000. Chiffre que l’on peut estimer totalement erroné cat il laisserait entendre qu’il n’y aurait qu’un million de musulman dans notre pays alors, qu’en réalité, ils sont bien plus près des dix millions, donc les « salafistes » se compteraient plutôt autour des 500.000.

Depuis janvier 2013, près de 1000 « Français » ont émis le souhait de partir combattre en Irak et Syrie. 1269 y sont encore, théoriquement !

Au 15 mai 2018, 513 dossiers liés au djihadisme ont été traités par le Parquet. Ils concernaient 1620 individus. Depuis janvier 2018, 17 affaires, impliquant 37 individus, ont été jugées et cela même devant le tribunal pour enfants, ce qui ne s’était encore jamais vu : exemple le cas d’Abou Ismaïl, 13 ans, du Val de Marne, qui « rêvait de poignarder des « kouffars » dans la rue. »

1/3 des 338 cas répertoriés sont des « revenants », après un séjour en Irak ou en Syrie (N’aurait-il pas été plus judicieux de placer ces « combattants », dès leur retour, dans des centres de rétention ?)

40% des condamnés pour djihadisme ont été radicalisés dans les prisons, alors qu’ils étaient incarcérés pour cause de banditisme ou petite délinquance.

(Source : Le Parisien)

Face à cette expansion massive du salafisme, une seule riposte possible pour l’Etat, premier garant de notre sécurité, de la liberté de conscience et des principes républicains : Fermeture et expulsion !

Cela a été réalisé à Marseille, où l’imam de la mosquée As-Sounna, El Hadi Doudi, 64 ans, légitimait la mise à mort des apostats, des auteurs d’adultère et faisait l’apologie permanente du djihad armé. Son influence s’exerçait sur une vingtaine de mosquées. Le 20 avril 2018, il a été expulsé vers l’Algérie.

Justement, puisqu’il est question de l’Algérie, qui peut affirmer avec certitude que parmi la centaine d’imams « importés » de ce pays tout récemment, aucun ne professe le salafisme ?

 Manuel Gomez

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