La politique d’accueil des migrants menée par l’Allemagne depuis les années 1990 a conduit à ce que des villages entiers vivent de l’argent des contribuables allemands. À titre d’exemple, un habitant de la ville de Rashdiye, au sud-est de la Turquie, raconte son histoire au Berliner Morgenpost (BM).
Depuis que la guerre civile a fait rage entre Arabes et chrétiens au Liban, entre 100’000 et 200’000 personnes ont fui vers l’Allemagne à la fin des années 1990.
Les autorités allemandes de l’immigration sont submergées par les « Kurdes libanais ». La plupart n’ont plus de passeport, d’autres jettent leur carte d’identité turque pour augmenter leurs chances d’obtenir l’asile.
Les autorités rejettent néanmoins leurs demandes dans de nombreux cas. Mais comme aucun État ne se sent responsable et que les papiers font défaut, les gens bénéficient de « tolérance » et peuvent rester en Allemagne. Provisoirement
Aujourd’hui, un village turc de 700 habitants dépend financièrement de l’Allemagne. Le village entier vit de l’argent provenant de l’Allemagne, indique le site Berliner Morgenpost.
Un homme du village turc explique comment il a vécu de l’aide sociale allemande et a même acheté une télévision: «Vous obtenez une sorte de salaire là-bas, de l’aide sociale (…) L’Allemagne est du côté des pauvres. J’ai été là-bas pendant trois mois, j’ai aussi reçu ce salaire. Allah merci! Nous avons acheté une télévision. »
Il raconte comment des familles entières reçoivent une aide sociale, mais selon lui, ses enfants travaillent. « Maintenant mes enfants possèdent certains hôtels et même une station service. »