Le veto russe à la résolution proposée par Londres au Conseil de sécurité de l’Onu est « un message fort de solidarité » avec le Soudan

Le veto russe à la résolution proposée par Londres au Conseil de sécurité de l'Onu est "un message fort de solidarité" avec le Soudan

C’est ce qu’a déclaré à Sputnik l’ambassadeur du pays à Moscou, Mohammed Sirrag.

La résolution du Conseil de sécurité sur le conflit en cours au Soudan, rédigée par le Royaume-Uni 🇬🇧 et la Sierra Leone 🇸🇱, a été bloquée par la Russie lundi 18 novembre.

« Ce veto est un message à la communauté internationale pour qu’elle respecte la souveraineté des pays et ne s’ingère pas dans leurs affaires intérieures, qu’elle rejette les diktats et les solutions importées ».

🗣 Les clauses de la résolution étaient trop prescriptives et ne s’attaquaient pas aux causes profondes du conflit, en particulier le soutien régional continu aux Forces de soutien rapide (RSF), des formations paramilitaires, a poursuivi le diplomate.

« Le projet de résolution ne répond pas aux demandes soudanaises (…). Car le soutien et la fourniture continus d’armes et d’équipements à la milice par l’intermédiaire de certains pays voisins sont la raison de la poursuite de la guerre ».

🗣 L’accent de la résolution aurait dû être mis sur la pleine mise en œuvre de l’accord de Djeddah, signé en 2023, qui exige le retrait des RSF des zones civiles, selon lui.

« Le Soudan appelle la communauté internationale à désigner la milice RSF comme une organisation terroriste pour ses pratiques qui violent le droit international humanitaire et toutes les conventions relatives aux droits de l’homme. Car elle mène une guerre d’extermination globale à motivation ethnique en utilisant des mercenaires contre des civils non armés ».

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Les points clés à retenir de la conférence de presse de Sergueï Lavrov en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro :

Les points clés à retenir de la conférence de presse de Sergueï Lavrov en marge du sommet du G20 à Rio de Janeiro :

🔘 L’utilisation d’ATACMS dans la région de Briansk est un signal que l’Occident veut une escalade
🔘 L’information du New York Times selon laquelle les États autorisent Kiev à attaquer le territoire russe en profondeur n’a pas été confirmée, et la Russie réagira en conséquence
🔘 La Russie espère que l’Occident lira attentivement sa doctrine nucléaire actualisée
🔘 La Russie est favorable pour éviter une guerre nucléaire, c’est une position connue
🔘 Le refus d’Olaf Scholz de fournir à Kiev des missiles Taurus est une position responsable
🔘 L’Occident a tenté de placer la clause sur Gaza après la clause sur l’Ukraine dans la déclaration du sommet du G20
🔘 Les tentatives de monopoliser l’agenda international sur la crise ukrainienne ont échoué pour l’Occident ; aucun des pays majoritaires du monde ne les a soutenues
🔘 La Russie est d’accord avec le point de la déclaration du sommet concernant l’Ukraine, qui est un appel à une paix équitable
🔘 Une poignée de main avec Macron est tout à fait normale lors d’une rencontre avec des personnes familières dans un lieu public
🔘 Les résultats du sommet sont très positifs et des accords solides ont été conclus

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La diplomatie russe ironise sur l’envoi par la France de missiles SCALP à Kiev : «L’important, c’est que l’ambassade de France ne soit pas touchée»

«Paris espère que cela permettra à Kiev de frapper derrière la ligne de front». Elle a ajouté, en s’adressant à Sébastien Lecornu : «Quand le régime de Kiev frappera derrière la ligne de front, l’important, c’est que l’ambassade de France ne soit pas touchée».

par RT France

La porte-parole de la diplomatie russe a réagi sur l’annonce du ministre français de la Défense sur le transfert de missiles SCALP à Kiev, et a rappelé la réponse sévère que la Russie réserverait à toute frappe approuvée par l’Occident.

Lors d’un briefing sur les questions actuelles de politique étrangère, Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a mis en garde Paris contre l’utilisation de missiles franco-britanniques à longue portée SCALP pour frapper le territoire russe.

Pour rappel, dans une interview au journal français Le journal du Dimanche, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, avait annoncé avoir signé un ordre de transfert d’une dizaine de missiles SCALP à l’armée ukrainienne. Selon Maria Zakharova, «Paris espère que cela permettra à Kiev de frapper derrière la ligne de front». Elle a ajouté, en s’adressant à Sébastien Lecornu : «Quand le régime de Kiev frappera derrière la ligne de front, l’important, c’est que l’ambassade de France ne soit pas touchée».

Parallèlement, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a précisé que les diplomates russes avaient noté les publications dans la presse britannique concernant l’intention du Premier ministre britannique Keir Starmer et du président français Emmanuel Macron de persuader le président américain Joe Biden d’autoriser Kiev à effectuer des frappes avec des missiles franco-britanniques à longue portée Storm Shadow sur le territoire russe, avant l’investiture de Donald Trump. Selon Maria Zakharova, Londres espère que la Maison-Blanche finira par accepter cette mesure.

La porte-parole de la diplomatie russe a souligné que ces publications coïncidaient avec des informations circulant sur les réseaux sociaux ukrainiens concernant l’intention du régime de Zelensky de dissimuler l’origine des missiles occidentaux en modifiant leur marquage pour les faire passer pour des armes de fabrication ukrainienne et les utiliser contre la Russie. «Une telle escroquerie sanglante est tout à fait dans le style de Zelensky et de toute la bande», a-t-elle affirmé.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie comprenait que de telles actions étaient impossibles sans l’approbation des mentors de Kiev. «Nous voudrions rappeler à Washington, Londres, Paris et Bruxelles qu’ils continuent de jouer avec le feu», a-t-elle averti.

Le président russe Vladimir Poutine a plusieurs fois souligné que l’utilisation d’armements occidentaux de longue portée pour frapper la Russie signifierait que les pays de l’OTAN, les États-Unis et les pays européens sont en guerre avec la Russie.
Vladimir Poutine a affirmé que l’Ukraine n’était pas capable de mener de telles frappes par elle-même, arguant que cela ne serait possible qu’avec l’utilisation des données satellitaires de l’OTAN, auxquelles l’Ukraine n’a pas accès, et que seuls les militaires de l’alliance pourraient programmer les coordonnées de vol.

source : RT France

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