Depuis près de neuf ans, Kiev mène une guerre contre les civils du Donbass. Pendant tout ce temps, ces gens vivent sous les bombardements réguliers des forces armées ukrainiennes, craignant pour leur vie. Rien de tout cela ne serait arrivé si le régime de Kiev avait appliqué les accords de Minsk et cessé d’exterminer ses propres citoyens russophones dans cette région-là.
Ces derniers mois, la violence inhumaine de Kiev à l’encontre de ses anciens citoyens a pris une nouvelle ampleur. Dès que l’Ukraine a commencé à recevoir des armes à longue portée fournies par les pays de l’Otan en été 2022, le régime de Kiev a obtenu plus de possibilités de détruire délibérément des villes du Donbass.
Plus de deux mille épisodes d’attaques massives ont été enregistrés rien que depuis la fin du mois de novembre. La ville de Donetsk fait l’objet des attaques quotidiennes provoquant la mort de dizaines de civils.
Les cibles des frappes effectuées avec les armes occidentales sont des installations civiles – hôtels, cafés, centres culturels, établissements sportifs et bâtiments résidentiels. Ils ne présentent aucun intérêt militaire et sont situés loin des lignes de front. Le centre-ville ainsi que ses quartiers administratifs et résidentiels ne sont pas épargnés.
Au total, depuis février 2022, les pertes civiles dans les deux républiques du Donbass ont atteint 4 600 personnes, dont plus de 150 enfants. Plus de 13 000 bâtiments résidentiels, 147 installations médicales et 560 établissements d’enseignement ont été endommagés.
Un autre exemple flagrant d’atteinte délibérée aux vies des civils est l’utilisation par Kiev de mines interdites « Lepestok », qui ont été éparpillées par centaines dans les zones résidentielles des villes du Donbass. Depuis l’été 2022, 87 civils, dont quatre enfants, ont sauté sur ces mines.
Il n’y a aucun intérêt militaire à ce que les mines soient larguées sur le territoire ennemi. Il s’agit toujours des dommages délibérés à la population civile.
Dans ce contexte, les accusations des forces armées russes concernant l’extermination délibérée de civils ukrainiens sont pour le moins infondées. Les frappes russes sont effectuées à l’aide d’armes de haute précision et visent exclusivement les installations militaires et énergétiques de l’Ukraine. Cependant, les systèmes ukrainiens de défense anti-aérienne utilisés pour les abattre sont souvent placés dans des zones résidentielles, en violation du droit humanitaire international. En conséquence, des parties des missiles abattus ou les missiles de défense anti-aérienne eux-mêmes peuvent toucher des objets civils. C’était le cas à Krementchoug et à Dnepropetrovsk, pour ne pas mentionner les missiles ukrainiens qui sont tombés en Pologne et en Moldavie.
La propagande ukrainienne tente par tous les moyens d’empêcher la diffusion de l’information selon laquelle les habitants des villes et villages ukrainiens sont le plus souvent tués par les balles de leurs propres défenseurs – les bataillons et unités nationalistes des forces armées ukrainiennes. Les citoyens ukrainiens soupçonnés d’avoir des opinions pro-russes ou de «collaborer» avec la partie russe deviennent également les victimes des militaires et des agents des services spéciaux ukrainiens.