La Commission européenne a proposé le lundi 3 septembre d’ouvrir des discussions officielles avec les États-Unis pour répondre aux préoccupations américaines selon lesquelles leurs éleveurs ne reçoivent pas une part équitable du marché européen du boeuf.
(…)
La Commission a annoncé le lundi 3 septembre son intention de solliciter les États membres pour obtenir un mandat de négociation en vue de régler le différend de longue date à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les exportations de viande bovine américaine.
(…)
Le litige porte sur un accord de 2009 qui autorise les États-Unis à exporter 45 000 tonnes de boeuf sans hormone par an. Mais le même quota est prévu pour les autres pays exportateurs de boeuf comme l’Australie et l’Uruguay, ce qui réduit la part de marché des éleveurs américains.
La Commission européenne propose d’affecter une partie du quota actuel spécifiquement aux États-Unis et éventuellement de répartir l’ensemble du quota entre les pays exportateurs.
Washington a demandé une révision de l’accord en 2016.
L’Union européenne a accordé le quota de 45 000 tonnes à la suite d’une décision de l’organe d’appel de l’OMC qui a statué en 1998 qu’une interdiction de l’UE concernant la viande de boeuf traitée avec l’une des six hormones spécifiques favorisant la croissance était contraire à ses règles.