Ces passeurs « sont des terroristes, des trafiquants d’armes et d’être humains. Si nous n’arrivons pas à anéantir ces organisations criminelles, il sera très difficile de lutter contre l’immigration clandestine », a déclaré Antonio Tajani. Lors de son entretien avec le chef du gouvernement libyen, les deux hommes ont discuté de l’importance de la surveillance de la frontière Sud du pays pour limiter les flux de migrants qui arrivent pour tenter de traverser la Méditerranée.
La Libye est l’un des principaux points de départ pour l’Europe, mais connait une instabilité politique : deux gouvernements se disputent la légitimité depuis la fin du régime de Mouammar Kadhafi.
Le président du Parlement européen a suggéré la création de centres d’accueil à la frontière entre le Niger et la Libye. Afin de distinguer « ceux qui ont effectivement le droit d’être accueillis en tant que réfugiés et les autres, qui ne sont que des migrants économiques ».
Le déplacement d’Antonio Tajani en Lybie intervient dans le cadre du compromis européen sur les migrations qui préconise l’ouverture de plateformes de débarquements de migrants en dehors de l’UE.