Aujourd’hui, une grande Parade est organisée dans la ville de Volgograd, ancienne Stalingrad, en l’honneur des 80 ans de la victoire de la bataille décisive de Stalingrad, qui a duré du 17 juillet 1942 au 2 février 1943. Actuellement, cette date a une valeur toute singulière, comme l’a rappelé le président de la Douma, alors que le nazisme est utilisé par l’Axe atlantiste pour déstabiliser l’Europe et asseoir son pouvoir contre la Russie. Le retour des tanks allemands sur les terres d’Europe est inquiétant.
Dès hier soir, la ville de Volgograd a pris une couleur particulière : des sons et lumières furent organisés dans les zones symboliques de la ville. Ici, à la gare :
Ce 2 février, la Parade militaire a regroupé plus de 1 300 hommes, l’aviation, de la technique d’époque et de l’artillerie moderne.
Cette bataille Ô combien symbolique, à partir de laquelle l’Armée rouge est ensuite allée jusqu’à Berlin, est d’une actualité inquiétante, avec le retour des champs de bataille en Europe, aux portes de la Russie. Comme l’écrit V. Volodine, le président de la Douma :
«Le 2 février 1943, la bataille de Stalingrad prend fin. La bataille sur la Volga a duré 200 jours.
Aujourd’hui, cela fait 80 ans de l’exploit du peuple soviétique.
La victoire a coûté cher — plus d’un million de morts.
Elle est le point de départ de l’expulsion des envahisseurs nazis de notre pays, a ouvert la voie à l’Armée rouge vers Berlin.
Mais, comme l’histoire l’a montré, tout le monde n’a pas tiré les leçons de la défaite de l’Allemagne nazie à Stalingrad.
Merkel, occupant le poste de chancelière, a trompé la communauté mondiale et son peuple, a aidé le régime nazi de Kiev à se préparer à la guerre.
L’actuel chancelier Scholz est allé encore plus loin, en décidant d’envoyer des chars allemands combattre la Russie.
Leur sort sera le même qu’il y a 80 ans. Des «léopards» seront brûlés, répétant le sort des «tigres» fascistes.
Les dirigeants allemands devraient expliquer correctement à leurs citoyens, pourquoi ils entraînent une fois de plus le peuple allemand dans la guerre. Et souvenez-vous de la lointaine, mais mémorable, année 1943.
Chers amis, Joyeux jour de la défaite des troupes nazies lors de la bataille de Stalingrad !»
La Russie ne peut pas se permettre de perdre cette nouvelle guerre, les pays de l’Axe atlantiste devraient y réfléchir.
Karine Bechet-Golovko