Les désaccords qui existent déjà entre les pays européens et les États-Unis sur le soutien à l’Ukraine vont s’approfondir, avance Rodrigo Ianhez, historien spécialiste de la période soviétique.
« Bien qu’ils se présentent comme un bloc cohérent, les coûts de cette guerre sont plus importants et plus immédiats pour l’Europe que pour les États-Unis », estime-t-il.
L’unité des alliés ukrainiens pourrait être ébranlée davantage à l’issue de la présidentielle américaine qui est capable d’influencer la poursuite ou non du conflit, ajoute M. Ianhez.
Cet avis fait écho à celui de Larissa Silva, enseignante des relations internationales de l’Université d’État de Rio de Janeiro:
« Certains s’attendaient à ce qu’avec les sanctions et la pression occidentale, l’opposition grandisse et que Poutine perde une partie de sa force. Il est clair que ce n’est pas ce qui se passe en Russie », développe l’universitaire.
« Poutine a réussi à restaurer le rôle et le prestige de la Russie en tant que pays important et respecté dans l’ordre international », souligne pour sa part l’historien et chercheur Eden Pereira Lopes da Silva.