La Russie accuse les Etats-Unis de financer le terrorisme

L’attaque du Crocus City Hall fut la goutte le trop. Alors que la Russie gardait toujours ses distances face aux pays de l’OTAN, malgré des actions soulevant de plus en plus de questions, cette fois-ci le Comité d’enquête russe doit faire la lumière sur le financement de l’activité terroriste par les Etats-Unis et leurs satellites à l’égard de la Russie. Un lien a déjà été établi avec la société ukrainienne Burisma, où fiston Biden est entré après le Maïdan, quand papa Biden était vice-Président des Etats-Unis. 

Après l’attentat du Crocus City Hall à Moscou, le directeur du FSB avait déjà déclaré que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Ukraine étaient soupçonnés d’être derrière cet attentat et se basant sur les conventions contre le financement du terrorisme, le ministère russe des Affaires étrangères avait demandé que les coupables soient extradés vers la Russie, pour y être jugé (voir notre article ici). Evidemment, l’Occident ne peut livrer à la justice, les hommes qui ont été employés justement pour réaliser ces commandes.

Sur requête de députés et de personnalités de la société civile, le Comité d’enquête russe a donc ouvert ce 1er avril une enquête sur l’implication des pays de l’OTAN dans les actes de terrorisme commis à l’égard de la Russie. Les premiers résultats viennent de tomber.

«Une enquête a été menée <…> sur le financement des activités terroristes menées par de hauts responsables des États-Unis et des pays de l’OTAN. Sur la base de ces résultats, une affaire pénale a été ouverte pour crime au sens de l’al. 4 de l’art. 205.1 du Code pénal de la Fédération de Russie (« Financement du terrorisme ») »

Selon le Comité d’enquête, le financement d’actes de terrorisme a été effectué notamment par l’intermédiaire de la société ukrainienne Burisme, et ce, depuis plusieurs années, dans le but d’éliminer certaines personnalités politiques et de causer des dommages économiques à la Russie.

Actuellement, l’enquête est en cours sur les sources des recettes et des mouvements de fonds d’un montant de plusieurs millions de dollars, ainsi que sur l’implication de responsables gouvernementaux des pays occidentaux, d’organisations commerciales et non commerciales.

« Les liens entre les auteurs directs d’actes terroristes et les responsables, organisateurs et sponsors étrangers font l’objet d’une enquête » a ajouté la commission d’enquête. 

Il faut dire que la société Burisma est très célèbre.  Le scandale a été révélé aux Etats-Unis par une publication dans le New York Post en 2020, qui, suite à une fuite d’emails, soulignait le lien de corruption avec la famille Biden. Rappelons, que fiston Biden a été placé dans ce Holding après le Maïdan, où il recevait un salaire de 50 000 $ par mois.

Hunter Biden a présenté son père Joe Biden, alors vice-président, à un haut dirigeant de l’entreprise énergétique ukrainienne moins d’un an avant que l’aîné Biden ne fasse pression sur les responsables du gouvernement ukrainien, pour qu’ils licencient un procureur qui enquêtait sur l’entreprise, selon des courriels obtenus par Le Post.

Evidemment, le scandale n’a pu véritablement aboutir. La justice est indépendante, surtout lorsque les affaires concernent la famille du Président américain. Les liens de corruption entre la famille Biden et différentes sources étrangères ont pourtant bien été établis par le Comité de surveillance de la Chambre des Représentants :

Depuis qu’il a pris l’affaire en janvier, le Comité de surveillance et de responsabilité a accéléré son enquête sur les pratiques commerciales nationales et internationales de la famille Biden, afin de déterminer si la famille Biden a été ciblée par des acteurs étrangers, si le président Biden est compromis et si notre sécurité nationale est menacée. Les documents obtenus jusqu’à présent grâce aux assignations à comparaître du Comité révèlent que les Biden et leurs associés ont reçu plus de 20 millions de dollars de paiements d’entités étrangères.

Et cela concerne notamment la fameuse société Burisma :

Ukraine : Devon Archer a rejoint le conseil d’administration de Burisma au printemps 2014 et a été rejoint par Hunter Biden peu de temps après. Hunter Biden a rejoint l’entreprise en tant que conseiller juridique, mais après une réunion avec le propriétaire de Burisma, Mykola Zlochevsky, au lac de Côme, en Italie, il a été élevé au conseil d’administration au printemps 2014. Biden et Archer recevaient chacun 1 million de dollars par an pour leurs postes. au conseil d’administration. En décembre 2015, après une réunion du conseil d’administration de Burisma, Zlochevsky et Hunter Biden « ont appelé D.C. » à la suite des pressions croissantes auxquelles l’entreprise était confrontée. Zlochevsky a ensuite été accusé d’avoir soudoyé des responsables ukrainiens à hauteur de 6 millions de dollars dans le but de retarder ou d’abandonner l’enquête sur son entreprise. Le montant total versé par l’Ukraine à la famille Biden et à ses associés s’élève à 6,5 millions de dollars.

Les liens entre la famille Biden et Burisma sont bien établis. La position américaine, évidemment, est stable et dénie non seulement l’implication de toute autre structure que l’état islamique, mais rejette en principe le fait que les Etats-Unis puissent, Ô grand jamais, financer des activités terroristes. Quelle idée, ce n’est pas leur genre, c’est bien connu …

S’adressant aux journalistes mardi, le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a réitéré le récit de Washington sur l’atrocité de Crocus, tout en rejetant les allégations de Moscou.

« C’est absurde », a déclaré Jake Sullivan. « La Russie sait que c’est l’Etat islamique qui a commis l’attaque à Moscou, nous savons que c’est l’Etat islamique qui a commis l’attaque à Moscou, nous avons averti la Russie d’une attaque terroriste imminente à Moscou, et tout le reste n’est que du bruit. »

Les médias français restent dubitatifs, remettre en cause l’allégeance américaine n’est pas à l’ordre du jour, surtout qu’ils ne savent pas si d’autres pays européens, notamment la France, ne finiront pas par être éclaboussés … Les masques sont en train de tomber. Oui, les pays occidentaux, se croyant au-dessus des règles, ont depuis longtemps développé des activités condamnables. Ce n’est pas qu’ils soient les seuls, mais ce sont eux qui donnent des leçons de morale et de démocratie à toute la planète. Le couperet se rapproche.

A suivre … 

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