Au Canada le multiculturalisme est un dogme officiel de l’État fédéral qui laisse les communautés juxtaposées, les unes à côté des autres, sans cohésion nationale. Cette politique risque présentement de fragmenter ce grand pays d’Amérique du nord.
Un député du Parti conservateur du Canada a qualifie de dangereuse la tendance du « multiculturalisme extrême » du premier ministre Justin Trudeau, qui ne cesse de vanter les vertus de la diversité au Canada, facilite l’immigration et le retour des miliciens de l’État islamique au pays.
«Le multiculturalisme extrême et le culte de la diversité de Trudeau vont nous diviser en petites tribus qui ont de moins en moins en commun, à part leur dépendance envers le gouvernement (…)» a lancé le député conservateur Maxime Bernier.
Le député de la Chambre des communes du Canada estime que «la balkanisation culturelle amène la méfiance, les conflits sociaux et potentiellement la violence, comme on le voit partout».
M. Bernier qui a occupé des différents postes de ministre dans le cabinet de Stephen Harper croit qu’«accueillir des gens qui rejettent les valeurs fondamentales de l’Occident que sont la liberté, l’égalité, la tolérance et l’ouverture ne nous rend pas plus forts» au Canada.
Selon lui, «il est temps de renverser cette tendance avant que la situation n’empire», car «plus de diversité ne nous rendra pas plus fort, cela détruira notre pays».
«Mais pourquoi promouvoir toujours plus de diversité? Si tout et n’importe quoi est canadien, que signifie être Canadien?», demande M. Bernier. «Pourquoi ne pas mettre l’accent sur nos traditions culturelles, ce que nous avons en commun qui nous différencie des autres cultures et sociétés?»
Depuis la campagne électorale de 2015, le premier ministre Libéral Justin Trudeau s’est fait le chantre de la diversité comme l’un des éléments clés de sa politique de séduction, et il a martelé ce message dans plusieurs de ses discours et déclarations.
Les pro-immigration du Parti Libéral du Canada sont vexés
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En effet le Canada se transforme tranquillement en un État de ghettos avec une tendance forte vers l’enfermement communautaire. Ici de plus en plus de gens et des communautés se replient sur eux mêmes et la société canadienne se fractionne de plus en plus dans le communautarisme des minorités culturelles, religieuses et ethniques.
Dans les rues des grandes villes comme Toronto et Montréal la grande majorité des immigrants communiquent entre eux uniquement dans leurs langues maternelles respectives, ils habitent dans des quartiers spécifiques, ils travaillent au sein de leurs communautés et n’ont aucun sentiment d’appartenance au Canada à part le passeport et les services offerts par le gouvernement fédéral.
Plusieurs de ces nouveaux arrivants ne peuvent pas s’intégrer au tissu social canadien et les autorités sont incapables de favoriser leur inclusion sociale.
La région de Montréal nord situé au nord-est de la ville, par exemple, qui héberge essentiellement des magrébins et des noirs se transforme en espace de ségrégation territoriale à la “Molenbeek”. Et au fur et à mesure que s’entasse les immigrants chômeurs ou aux salaires minimums, cette zone montréalaise défavorisée est livrée maintenant à la violence conjugale, aux gangs de rue et à la criminalité.
Les policiers de Montréal nord laissent parfois délibérément les casseurs vandaliser leur poste de quartier et des magasins dans le but d’éviter une escalade de violence. Dans quelques années le Service de Police de Montréal ne pourrait plus patrouiller sans être la cible des attaques comme dans les tristes célèbres banlieues parisiennes.
Ici le nombre de demandes pour avoir recours aux banques alimentaires ne cesse d’augmenter d’une année à une autre avec un taux élevé de chômage et d’agressions sexuelles. Le taux de jeunes sans diplôme y est plus élevé que la moyenne de la métropole.
A Montréal nord, les problèmes de logement s’accumulent pour les gens issus de l’immigration récente. Les nouveaux arrivants sont obligés de trouver refuge dans leurs communautés. La ville est incapable de réaliser de nouveaux logements sociaux dans la prochaine décennie ou de traiter le problème de la pauvreté.
Alors que plusieurs parcs de la ville de Montréal bénéficient d’une connexion gratuite, Montréal-Nord semble hors zone. Ici l’erreur a consisté dans le choix de cette politique du multiculturalisme urbain incontrôlé alors que cette zone est gangrenée présentement par le salafisme qui continue à prospérer.
Montréal-Nord est incapable actuellement d’empêcher l’émergence de groupes vivant dans un autre monde que celui des valeurs de la démocratie occidentale. Le choix de cette diversité outrancière, dictée par des politiciens pro-immigration, a entrainé directement l’enfermement des mentalités, le communautarisme à outrance et l’islamisme radical.
Justin Trudeau facilite l’immigration et le retour des miliciens de l’Etat islamique
Le ministère d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) utilise, depuis le 31 juillet 2018, une méthode différente pour estimer les délais de traitement de certaines nouvelles demandes de résidence permanente.
Le Canada encourage le parrainage de parents ou de grands-parents, l’immigration économique et les demandes faites par des individus invoquant des motifs d’ordre humanitaire.
En novembre 2017, le gouvernement Trudeau s’est donné comme objectif de faire venir au pays près d’un million de nouveaux arrivants en trois ans. Il affirme que cette augmentation des niveaux d’immigration est en réponse aux demandes des entreprises canadiennes et à un appel unanime des provinces.
Mais le plus grave est que le gouvernement Trudeau utilise l’argent des contribuables pour faciliter le retour des combattants de l’État Islamique au Canada. Trudeau a même affirmé qu’ils représenteraient une « voix puissante en faveur de la déradicalisation », traitant carrément d’ « islamophobes » ceux qui s’opposent à leur retour.
Le gouvernement Trudeau a aussi fait le choix dangereux de ne pas envoyer le nom de ces terroristes islamistes au comité de l’ONU qui tient la liste des djihadistes internationaux.
De nombreux Canadiens (et d’ autres) commencent à trouver déraisonnables, pour ne pas dire délirantes, les positions de Trudeau sur la déradicalisation et la réintégration des combattants de l’Etat islamique.
La position du gouvernement Libéral de Trudeau sur le retour des combattants de l’EI s’approche de la trahison suprême. Aucun d’eux n’a semble-t-il, eu à répondre de ses actes.
Bien au contraire, en 2017, le gouvernement fédéral de Trudeau a offert dix millions de dollars pour compenser Omar Khadr qui a tué un soldat américain, Christopher Speer.
Les prises de positions du premier ministre Trudeau en faveur du «multiculturalisme extrême» et l’islamisme ont de quoi inquiéter, surtout avec l’indifférence générale des Canadiens qui sont désinformés par les médias gauchistes avant les élections fédérales de 2019.
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