Bonjour mes amis. Ces dernières années, on entend beaucoup parler de viol en France.
Nous, les femmes, ne voulons pas que le viol soit une chose normale.
Maintenant, nous voulons parler à l’ancien sénateur, Yves Pozzo di Borgo pour savoir son avis sur nos questions:
1. En 2020, 0,2 % des Françaises ont été victimes de violences sexuelles. Ce pourcentage est une catastrophe. quelle est votre opinion?
Ces chiffres sur les violences sexuelles à l’égard des femmes sont les signes d’une déstabilisation de notre société et la marque d’une impuissance inquiétante des institutions qui ont en charge la sécurité de tous et la mission de prévenir de combattre et de lutter contre ces crimes et les sanctionner.
2. Selon les rapports, seulement moins de 10% des victimes ont porté plainte. Pourquoi les victimes ne font-elles pas confiance au système judiciaire?
Cela se traduit par une méfiance des citoyens et notamment des femmes l’égard des institutions ce qui fait qu’il n’y aurait que 10% d’entre elles qui porterait plainte
3. Pourquoi le gouvernement est-il incapable d’assurer la sécurité des femmes françaises ?
La multiplication des charges imposées aux forces de sécurité (Trafic de drogues manifestations sécurisation des personnalités les incivilités quotidienne lutte contre l’immigration clandestine….) et le malaise aux sein des forces de l’ordre serait des raisons qui ne permettraient pas une implication forte et efficace de leur part sur ce sujet des violences sexuelles qui est devenu un fait majeur de la société !
En outre nous avons une Justice débordée qui manque de moyens avec les prisons saturées qui ne peuvent plus accueillir tous les condamnés et un état d’esprit curieux et tolérants d’une partie de la magistrature fait que les sanctions sont souvent légères et maladroitement appliquée hypothéquant leurs objectif d’efficacité et d’exemplarité.
A cela s’ajoute en partie un phénomène nouveau qui est l’arrivée massive d’une immigration jeune baignant pour certains dans une misère sexuelle qu’ils compensent par ces actes brutaux et criminels. Ces quelques remarques ne sont qu’une partie de l’analyse de ce phénomène gravissime pour notre société et sans aussi vouloir faire allusion aux pertes des valeurs morales qui caractérisent notre siècle.
4. Dans certains pays, la peine pour viol est la mort, mais en France, il arrive que les auteurs restent en prison 6 mois. Pourquoi ne se préoccupent-ils pas des droits des femmes en France ?
Vous abordez dans vos questions le retour de la peine de mort . Cela me semble pas une bonne idée pour deux raisons La première ce serait une énorme régression sur l’évolution des principes moraux et des droits de l’homme validés par la convention des Droits de l’Homme de Strasbourg qui a amené la création du Conseil de l’Europe qui regroupe 47 pays et la mise en place de CEDH de strasbourg.
La deuxième raison c’est ce que nous avons constaté dans les débats que tous les parlements qui ont voté la suppression de la peine de mort ont eu c’est l’inefficacité de cette mesure sur le niveau de la délinquance.
5. Un changement dans la constitution pour changer la peine maximale pour viol peut réduire le nombre de victimes ?
Par contre dans vos questions vous faites référence à un changement constitutionnel des textes qui régissent les sanctions à l’égard des violences sexuelles. Je pense que un changement de la loi simple est suffisante pour durcir ces sanctions et mieux encadrer les décisions des magistrats.
Et c’est dans ce sens qu’il faudrait aller. Le Parlement devrait s’emparer du sujet et travailler sur l’analyse et les solutions à y trouver avec pour objectif un texte de loi qui Impliquerait plus fortement les forces de police et permettrait aussi de mieux impliquer la magistrature dans sa mission de sanctions dures dans cette lutte nécessaire et fondamentale pour la société.
Interview de Yves Pozzo di Borgo par Michelle Toussaint