Le New York Times persiste et signe, et défend l’embauche de la journaliste Sarah Jeong qui doit intégrer le comité de rédaction du journal, malgré ses nombreux tweets racistes envers les Blancs, qui ont récemment été retrouvés et mis en lumière par des internautes.
« C’est fou la joie que je ressens à être cruelle envers les vieux hommes blancs », écrit Jeong en juillet 2014 dans l’un des nombreux messages.
Le fil Twitter de Jeong est rempli d’une foule de messages pouvant être interprétés comme racistes et offensants. Jeong a comparé « les Blancs » à des chiens, a dit que « les vieux hommes blancs » étaient des « lemmings », s’est réjoui de voir « les Blancs disparaître bientôt », et a utilisé le hashtag #SupprimerLesBlancs.
« Les Blancs sont-ils génétiquement prédisposés à brûler plus vite au soleil, logiquement, ils ne peuvent vivre que dans la clandestinité », écrit-elle en 2014 avant d’ajouter un graphique affirmant que la « blancheur » était « horrible ».
Les réactions sur les réseaux sociaux ont abondé à partir de mercredi avec des images de tweets incendiaires provenant du compte Twitter de Jeong. Ils sont apparus peu de temps après que le prestigieux journal Times ait annoncé que cette journaliste les rejoignait. Le Times a publié un communiqué jeudi déclarant qu’il avait passé en revue son histoire sur les réseaux sociaux pendant le processus d’embauche.
Le journal prétend que le racisme anti-blanc qu’elle exprimait dans ses nombreux tweets était une satire visant à imiter la rhétorique raciste dont elle aurait été victime en tant que « femme asiatique ».
Our statement in response to criticism of the hiring of Sarah Jeong. pic.twitter.com/WryIgbaoqg
— NYTimes Communications (@NYTimesPR) 2 août 2018