Les forces marocaines de sécurité ont alerté les autorités espagnoles sur l’éventualité d’une arrivée massive de « migrants » au cours des prochains mois.
Les services de renseignement des pays voisins, notamment la Tunisie et l’Algérie, ont détecté un vaste mouvement migratoire entre la Libye et le Maroc, traversant leur deux pays, pas moins d’un million d’individus, pour la majorité des migrants sub-Sahariens.
La voie maritime Libye/Italie étant provisoirement fermée par le nouveau gouvernement italien et les accusations de complicités portées contre les ONG, pour trafic d’êtres humains, vont provoquer une grande « Armada » de « Pateras » (bateaux pneumatiques et autres) en direction des côtes andalouses.
La justice italienne estime que l’ONG espagnole « ProActiva Open Arms » promouvoit l’immigration illégale vers l’Italie et participe au trafic de milliers de migrants clandestins.
Le bateau espagnol « Open Arms » vient d’être saisi par les autorités dans le port de Pozzallo, en Raguse, avec ses 218 migrants illégaux, qu’il avait recueilli dans une embarcation de fortune en totale complicité avec les « passeurs ».
Les Italiens en ont « ras le bol » de cette immigration non contrôlée.
Ce n’est pas encore le cas de l’Espagne, mais soyons certains que « ça viendra ! ».
D’autant plus que le Parti Socialiste de Pedro Sanchez, appuyé par « Podemos », a l’intention d’accélérer les remises de documents administratifs, facilitant l’accès à la nationalité espagnole, aux migrants déjà installés dans le pays, mais également à ceux qui arriveront dans les prochains mois, et cela afin qu’ils obtiennent leur résidence en Espagne et puissent voter aux prochaines élections municipales, même s’ils ne sont pas de nationalité espagnole.
Il est bon de noter que la très grande majorité des migrants illégaux arrivés en Espagne sont de religion musulmane et cela donnera très certainement un second souffle au PRUNE (Parti Islamiste de « Renacimiento y Union de Espana).
Certains se posent la question : Pourquoi l’Espagne, contrairement à d’autres pays européens, se montre particulièrement favorable à l’accueil des migrants ? Ce qu’ils ignorent, apparemment, c’est qu’il ne s’agit pas d’un problème nouveau pour ce pays et notamment pour le sud, l’Andalousie.
Il s’agit d’une question essentiellement économique et non pas, comme on peut le croire, humanitaire : l’Espagne est le premier pays exportateur de fruits d’Europe.
Par exemple, dans la province de Huelva, 16.000 « jeunes mères » marocaines viennent de débarquer pour la « cueillette des fraises ».
Elles ont remplacés progressivement la main d’œuvre locale : le nombre de « marocaines » recrutées directement au Maroc pour la saison de février à juin, est passé de 200 en 2001 à plus de 16.000 cette année 2018.
L’ANAPEC, l’établissement public marocain en charge de ce recrutement, propose des contrats de trois mois avec un salaire de moins de 40 euros pour 6 h 30 de travail quotidien et un seul jour de repos, le dimanche.
Pour postuler il faut obligatoirement être une femme entre 18 et 45 ans, issue du milieu rural, en bonne santé et SURTOUT avoir des enfants de moins de 14 ans, pour être sûr qu’elles retourneront au pays après la récolte. Donc obligatoirement des « jeunes mères ».
Mais la réalité est toute autre : elles ne sont finalement payées qu’à raison de 0,75 euros la cagette de 5 kilos et il faut la cueillir très rapidement sous peine d’être mise à pieds pour plusieurs jours ou renvoyé. Le logement (6 dans un préfabriqué rudimentaire) est soi-disant gratuit mais il faut tout de même régler 3 euros/jour.
Ces femmes ne comprennent pas et ne parlent pas l’espagnol, elles signent et ne réclame pas car, dans un tel cas, elles savent qu’elles ne reviendront pas l’an prochain.
12 plaintes ont été enregistrées depuis le début 2018, selon le Parquet andalou : 8 émanant de marocaines et 4 de jeunes espagnoles, toutes récoltent les fruits dans trois domaines différents et elles ont dénoncé le harcèlement au travail mais également sexuel ainsi que des viols ou tentatives de viols. Des dizaines d’autres se taisent pour ne pas perdre leur travail mais nombreuses déjà ont fui vers le Maroc.
Des responsables et des chefs d’équipe ont été mis en examen pour abus sexuels présumés.
En Europe, au XXI siècle, on exploite, on humilie, on abuse. Les passeports sont quelquefois confisqués et les salaires retenus jusqu’au moment du départ. Ces « jeunes mères » ne parlent pas la langue du pays et n’ont aucun soutien social.
Cet « esclavage moderne », ajouté à celui qui se pratique dans « La mer de plastique » avec les marocains et les migrants illégaux, se déroule sous les yeux mi-clos des autorités espagnoles.
Le gouvernement régional d’Andalousie a promis des mesures exceptionnelles de contrôle plus efficaces…pour l’an prochain !
Autres problème qui frappe l’Espagne, celui des « vendeurs ambulants », pour la plupart « migrants illégaux et sans papier ».
Il s’agit là également d’un « esclavage moderne » sur lequel on préfère détourner le regard et « laisser braire ».
« Il est vital de récupérer la légalité dans nos villes et mettre fin à la violence de ces « vendeurs », en majorité Sénégalais » vient de déclarer Mattéo Salvini, ministre de l’Intérieur italien. Et il est soutenu à 80% par la population.
L’Italie vient de prendre la décision d’en finir avec ces vendeurs qui envahissent les zones touristiques, comme Rome, Pise ou Florence. De fortes amendes vont être appliquées, aussi bien aux vendeurs qu’aux touristes qui achètent. Jusqu’à 7000 euros pour les touristes et de 2500 à 15.000 euros pour les vendeurs, cela dépendra de la marchandise proposée à la vente (Il serait plus qu’étonnant qu’ils puissent payer, ils disparaîtront tout simplement !).
L’Espagne est confrontée très exactement au même problème et aussi bien à Madrid qu’à Barcelone non seulement ces pratiques illégales sont défendues par les « Maires », Manuela Carmela et Ada Colau, mais même aidées économiquement.
Les touristes du monde entier qui visiteront l’Espagne cet été seront étonnés de constater la multiplication des « vendeurs à la sauvette et sur les plages » et encourageront, sans le savoir, cette exploitation autorisée de l’être humain…pour raison humanitaire, paraît-il !
**Pour information à destination des « gentils » espagnols : tous les vêtements, remis gracieusement aux « migrants » clandestins par les « secours populaires » espagnols, ont été immédiatement jetés dans les « bacs à poubelles », dès la sortie du port et avant qu’ils ne disparaissent dans la nature !