Meurtre de Khashoggi et libération de Brunson. En octobre, la relation entre la Turquie et les États-Unis reprend vie après la crise d’août 2018.
Mais ce réchauffement automnal ne fait oublier les tiraillements entre ces alliés de 66 ans et le rapprochement entre Ankara et les rivaux de Washington. De là à imaginer qu’entre eux, l’hiver arrive…
Oubliez un instant que Jamal Khashoggi a été assassiné en Turquie le 2 octobre dernier. Si cet évènement permet un rapprochement entre Recep Tayyip Erdogan et Donald Trump, il est de nature très médiatique.
D’ailleurs tout comme la libération du pasteur Andrew Brunson ce 12 octobre, qui aurait pu dénouer la crise entre Washington et Ankara. En effet, la réalité de ces derniers mois ne s’est en rien transformée: la Turquie et les États-Unis n’empruntent pas les mêmes chemins géopolitiques depuis bientôt trois ans. Notamment en Syrie où Ankara a une nouvelle fois bombardé des positions kurdes alors que ces dernières sont soutenues par Washington.
En témoigne aussi le rapprochement de la Turquie avec la Russie, la Chine ou l’Iran, grands adversaires des États-Unis. Après l’alliance, la désalliance?