Christian Hofer : A noter que la NZZ révèle depuis 2016 ces mensonges:
« Avoir au moins 10 années de scolarité est considéré comme un standard en Europe occidentale et 88% de la population allemande franchit cet obstacle. En revanche, cela ne concerne que 58% des réfugiés. Cela montre une forte dichotomie de l’expérience éducative. 70% des migrants ne possèdent pas de diplômes professionnels ou d’études (…) »
Ces chiffres n’ont jamais été publiés par la presse romande. Evidemment.
L’un des plus grands secrets en Europe est le coût réel de la migration et en particulier le coût d’un migrant. Notre attention s’est portée sur un article en allemand (émanant du journal suisse Neue Zürcher Zeitung), dans lequel les coûts sont calculés. Les résultats sont choquants.
Environ 1,7 million de personnes ont demandé l’asile en Allemagne depuis 2014, mais quiconque demande au gouvernement les coûts de cette immigration sera envoyé dans un labyrinthe de statistiques et de chiffres, écrit l’auteur.
Sur la base d’une projection du gouvernement, il estime les coûts annuels entre 30 et 40 milliards, mais on ne sait pas si les dépenses complémentaires pour les jardins d’enfants, les écoles, les 2000 juges supplémentaires et les soins de santé sont incluses.
Aucun économiste ou gestionnaire ne prétend que l’immigration de masse est une bénédiction pour l’État allemand. Au contraire: en raison du faible niveau d’éducation, le spécialiste des finances Bernd Raffelhüschen prévoit « que chaque réfugié coûtera au total 450 000 euros durant sa vie ». Avec deux millions d’immigrés jusqu’en 2018, cela représente un coût total de 900 milliards d’euros.
Citant le ministre du Développement Gerd Müller, un million de réfugiés coûte au gouvernement allemand, aux États et aux municipalités environ 30 milliards d’euros par an.
En d’autres termes: si le calcul du ministre est exact, chaque personne cherchant une protection en Allemagne coûte 30 000 euros par an ou 2 500 euros par mois.
Cela correspond à la charge fiscale de douze salariés moyens (3 000 euros par mois, classe d’imposition III). Pour un migrant mineur non accompagné, les coûts peuvent aller jusqu’à 5 000 euros par mois, précise l’auteur.
Mais les chiffres pour le «réfugié ou migrant moyen» pourraient être encore plus élevés en raison du grand nombre de nouveaux chômeurs de longue durée.
Dans les faits, seuls 13% des réfugiés travaillent actuellement. Et parmi ceux qui travaillent, la plupart sont des stagiaires ou des assistants. Un grand nombre d’entre eux (59%) n’ont pas de diplôme et nombreux sont ceux qui sont analphabètes, conclut l’auteur.
Cela explique pourquoi actuellement, 58% des réfugiés demandeurs d’emplois sont considérés par les centres comme étant uniquement destinés à des emplois auxiliaires.
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Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch