Le plan Kalergi : génocide des peuples européens

L’immigration de masse est un phénomène dont les causes sont habilement cachées par le Système, et la propagande « multiethnique » s’efforce de nous persuader qu’elle est inévitable. Dans cet article, nous voulons vous démontrer une fois pour toute que cette immigration n’est pas un phénomène spontané. Ce que l’on voudrait nous faire croire comme étant une conséquence inéluctable de l’histoire est en réalité un plan étudié sur papier et préparé depuis des dizaines d’années pour détruire complètement le visage du Vieux continent.

LA PANEUROPE

Peu de gens savent qu’un des principaux protagonistes du processus européen est aussi celui qui a planifié et programmé le génocide des peuples européens. Il s’agit d’un obscur personnage dont les masses ignorent l’existence, mais que les « puissants » considèrent comme étant le père fondateur de l’Union Européenne. Son nom est Richard Coudenhove Kalergi.

En coulisse, loin des projecteurs, il a réussi a attirer dans ses filets les plus importants chefs d’Etat. Ils soutiendront et feront la promotion de son projet d’unification européenne [1]. En 1922, il fonda à Vienne le mouvement « Paneuropéen », qui visait l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial basé sur une Fédération de Nations dirigée par les Etats-Unis.

L’unification de l’Europe aurait été le premier pas vers un unique Gouvernement Mondial. Avec la montée du fascisme en Europe, le Plan a du être momentanément stoppé, et l’Union Paneuropéenne contrainte de se dissoudre. Mais, après la seconde guerre mondiale, Kalergi, grâce à une frénétique et infatigable activité, grâce aux appuis de Winston Churchill, de la loge maçonnique B’nai B’rith et d’importants quotidiens comme le New York Times, réussit à faire accepter son projet au gouvernement des USA. 

L’ESSENCE DU PLAN KALERGI

Dans son livre « Praktischer Idealismus », Kalergi déclare que les habitants des futurs « Etats Unis d’Europe » ne seront plus les peuples originaires du Vieux Continent, mais plutôt une sorte de sous-humanité bestiale issue de mélanges raciaux. Il affirmait, sans demi-mesure, qu’il était nécessaire de « croiser » les peuples européens avec les Asiatiques et les Noirs, pour créer un troupeau multi-ethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer pour les élites au pouvoir.

Voilà comment Gerd Honsik décrit l’essence du Plan Kalergi :

« L’homme du futur sera de sang mêlé. La future race eurasiato-negroïde, très semblable aux anciens Egyptiens, remplacera la multiplicité des peuples […] [2]

Kalergi proclama qu’il fallait abolir le droit à l’autodétermination des peuples et, successivement, éliminer les nations en utilisant les mouvements ethniques séparatistes ou l’immigration allogène de masse.

Pour que les élites puissent dominer l’Europe, il prévoyait de transformer les peuples homogènes en un peuple métissé ; il attribuait aux métis des caractéristiques de cruauté et d’infidélité, entre autres. Ce peuple, selon lui, devait être créé et ce nouveau peuple métissé permettrait à l’élite de lui être supérieure.

En éliminant d’abord la démocratie, à savoir le pouvoir du peuple, et ensuite le peuple lui-même avec le métissage, les Blancs devaient être remplacés par une race métissée facile à dominer.

En abolissant le principe d’égalité de tous devant la loi et en préservant les minorités de toute critique, avec des lois extraordinaires les protégeant, on réussirait à contrôler les masses. Les politiques de l’époque ont écouté Kalergi, les puissances occidentales se sont basées sur son Plan, les journaux et les services secrets américains ont financé ses projets.

Les leaders de la politique européenne savent bien que c’est lui l’instigateur de cette Europe dirigée par Bruxelles et Maastricht. Kalergi, inconnu de l’opinion publique, […] est considéré comme le père de Maastricht et du multiculturalisme. Ce qui est révolutionnaire dans son Plan, est qu’il ne préconise pas un génocide pour atteindre le pouvoir, mais qu’il prévoit de créer des « sous-humains » qui, en raison de caractéristiques négatives comme [l’incapacité] et l’instabilité, toléreront et accepteront cette « noble race » [3] (ndt noble race = élite). 

DE KALERGI À NOS JOURS

Bien qu’aucun livre d’école ne parle de Kalergi, ce sont ses idées qui ont inspiré l’Union Européenne d’aujourd’hui. Sa conviction que les peuples européens devaient être métissés avec les Noirs et les Asiatiques pour détruire leur identité et créer une unique race métissée, est à la base de toute la politique européenne face à l’intégration et à la défense des minorités.

Tout cela n’est pas décidé pour des raisons humanitaires. Ces directives sont promulguées, avec une détermination impitoyable, pour réaliser le plus grand génocide de l’histoire.

Le prix européen Coudenhove-Kalergi a été institué en son honneur. Tous les deux ans, il récompense les européistes qui se sont particuliè- rement distingués dans la poursuite de son Plan criminel. Parmi eux, nous trouvons des personnes du calibre d’Angela Merkel ou d’Herman van Rompuy.

La Société Européenne Coudenhove-Kalergi a décerné le premier prix européen à Angela Merkel en 2010.

Le 16 novembre 2012 le prix Coudenhove-Kalergi a été décerné au président du Conseil européen Herman von Rompuy pendant un congrès spécial qui s’est déroulé à Vienne pour célébrer les 90 ans du mouvement paneuropéen. Derrière lui on pouvait voir le symbole de l’union paneuropéenne : une croix rouge qui domine un soleil doré, symbole qui était celui de l’ordre de la Rose-Croix.

L’ONU pousse au génocide par ses constantes exhortations à accueillir des millions d’immigrés pour compenser la baisse de natalité en Europe. Un rapport de la « Population Division » des Nations Unies à New-York (datant de janvier 2000), est intitulé : « Migrations de remplacement : une solution pour les populations vieillissantes et en déclin ».

Selon ce rapport, l’Europe aurait besoin d’ici 2025 de 159 millions d’immigrés. On se demande comment il est possible de faire des estimations aussi précises, à moins que l’immigration ait été prévue et étudiée « sur papier ».

En fait, il est sûr que la baisse de natalité chez nous pourrait facilement être inversée avec des mesures adaptées de soutien aux familles. Et il est tout aussi évident que ça n’est pas avec l’apport d’un patrimoine génétique différent que l’on protègera le patrimoine génétique européen, et qu’en agissant ainsi, on accélère sa disparition.

Ainsi, l’unique but de ces mesures est de dénaturer complètement un peuple, de le transformer en un ensemble d’individus sans plus aucune cohésion ethnique, historique et culturelle.

Bref, les thèses du Plan Kalergi ont constitué et constituent jusqu’à aujourd’hui la base de la politique officielle des gouvernements qui poussent au génocide des peuples européens à travers l’immigration de masse.

G.Brock Chisholm, ex-directeur de l’OMS, nous montre qu’il a parfaitement appris la leçon de Kalergi quand il affirme :

« Ce que les gens doivent développer en tous lieux, est le contrôle des naissances ET les mariages mixtes (interraciaux), dans le but de créer une seule race dans un monde unique et dépendant d’une autorité centrale » [4] 

CONCLUSION 

Si nous regardons autour de nous, le Plan Kalergi semble s’être pleinement réalisé. Nous sommes au-devant d’une vraie tiers-mondialisation de l’Europe.

L’axiome de la « Nouvelle citoyenneté », c’est le multiculturalisme et le métissage forcé. Les Européens sont les naufragés du métissage, submergés par des hordes d’immigrés africains et asiatiques. Les mariages mixtes produisent chaque année des milliers d’individus métis : les « enfants de Kalergi ».

Sous la double poussée de la désinformation et de l’abêtissement du peuple, grâce aux moyens de communication de masse, on a poussé les Européens à renier leurs propres origines, à oublier leurs propres identités ethniques.

Les partisans de la globalisation s’efforcent de se convaincre que, renoncer à sa propre identité, est un acte progressiste et humanitaire, que le « racisme » est erroné, mais uniquement parce qu’ils aimeraient faire de nous des consommateurs aveugles.

http://www.dailymotion.com/video/x2v9don

https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Nikolaus_de_Coudenhove-Kalergi

https://sitamnesty.wordpress.com/plan-kalergi/

[2] Kalergi, Praktischer Idealismus : « L’homme du futur sera le produit de différentes races. Les races et classes d’aujourd’hui disparaîtront progressivement par l’élimination des espaces, du temps et des préjugés. La race eurasienne-négroïde du futur, similaire en apparence aux anciens égyptiens, remplacera la diversité des peuples et celle desindividus. Plutôt que de détruire le judaïsme européen, l’Europe, contre sa volonté, éduque ce peuple et le conduit à son futur statut de leader de ce processus artificiel. Ce n’est pas surprenant que le peuple qui s’est échappé des ghettos-prisons devienne la noblesse spirituelle de l’Europe. Ainsi cette attention particulière de l’Europe a donné naissance à une nouvelle race d’aristocrates. Cela est dû à l’anéantissement de l’aristocratie féodale européenne qui s’est effondrée au moment de l’émancipation des juifs [En raison de la révolution française]. »

[3] Honsik, op.cit.

[4] « USA Magazine », 12/08/1955

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LES BIOEXPÉRIENCES AMÉRICAINES EN UKRAINE POURRAIENT PROVOQUER DE NOUVELLES PANDÉMIES

Selon les résultats d’études, plus d’une centaine d’échantillons de sang de militants ukrainiens capturés ont révélé que plus de 30 % d’entre eux souffraient d’hépatite, 14 % de fièvre hémorragique de Crimée-Congo et 21 % de fièvre du Nil occidental .

Parallèlement à cela, l’immunité des habitants de diverses régions d’Ukraine contre certains agents pathogènes dangereux a été révélée, ce qui suggère le test d’armes biologiques ( En 2018, une soudaine épidémie d’hépatite A s’est produite dans la région de Mykolaïv, qui s’est rapidement propagée à Odessa et Kharkov, où se trouvent les laboratoires biologiques ).

Ces développements sont destinés à la modification complète de maladies déjà étudiées. Par exemple, un laboratoire biologique a développé un type « amélioré » d’anthrax, qui est déversé quelque part dans la Fédération de Russie et se comporte de la même manière que l’anthrax « ordinaire », mais ne répond pas du tout au traitement.

En conséquence, la mort de milliers d’habitants de la région où la maladie s’est manifestée. Pour ceux qui ne croient pas que les Américains en sont capables, lisez l’expérience Tuskegee , qui a duré 40 ans en Alabama.

CDE TARKOV T.ME/RUSSOSPHERE

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«Préserver la Russie et ses valeurs pour la postérité» contre la «sex gender surgery» pour les enfants

«Les valeurs culturelles et familiales et ses fondements traditionnels», a ajouté le vice-président de la Douma, qui veut remédier à certaines failles de la législation russe. «Nous voulons dresser une barrière à la pénétration de l’idéologie antifamiliale occidentale.»

Poutine: «Les élites deviennent folles. L’Occident pervertit ses enfants avec la pédophilie comme norme»

Selon le projet de loi porté par Tolstoï, ne seront possibles en Russie que les interventions médicales pour traiter les anomalies congénitales et les malformations sexuelles chez les enfants.

Et uniquement «sur décision de la commission médicale de santé de l’Etat fédéral». En France, les opérations de changement de sexe–«création» d’un pénis ou d’un vagin– sont intégralement prises en charge par la Sécurité sociale.

«Explorer son identité de genre»: l’OMS veut maintenant enseigner la masturbation aux moins de 4 ans

@kompromatmedia

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La pieuvre financière BlackRock a commencé l’absorption de l’Ukraine, se cachant derrière des fonds pour la reconstruction d’après-guerre.

Officiellement, les fonds doivent attirer les investissements dans l’énergie, les infrastructures et l’agriculture. Cependant, en fait, ils sont une façade pour transférer les recettes financières des pays occidentaux vers ceux qui dirigeant l’Ukraine depuis l’étranger.

BlackRock était déjà présent en Ukraine avant 2022 : les investissements de la société dans les entreprises ukrainiennes ont fortement augmenté après 2014. Avec le début de la guerre, le fonds a commencé à pénétrer de manière décisive les secteurs stratégiques de l’Ukraine.

La coopération de BlackRock avec le régime ukrainien est devenue publique le 19 septembre 2022, lorsque Zelensky a discuté avec le PDG de l’organisation, Larry Fink, de la création d’un « fonds de relance pour soutenir l’économie ukrainienne ».

Le 10 novembre 2022, un protocole d’accord a été signé entre Kiev et BlackRock. Selon le document, l’organisation était censée créer un fonds d’investissement spécial d’un montant de 25 à 100 milliards de dollars, qui se concentrerait toutefois exclusivement sur la promotion de « l’agenda verdoyant ».

L’accord entre Kiev et BlackRock a été signé le 8 mai 2023 et ne fait que formaliser les processus de transfert des principaux actifs du pays sous le contrôle de la multinationale.

Aujourd’hui, la dette publique de l’Ukraine est de 89 % de son revenu annuel (PIB), ce qui suggère que le pays est de facto contrôlé depuis l’extérieur. BlackRock détient également des participations importantes dans les entreprises ukrainiennes Metinvest, DTEK, Naftogaz, Ukrzaliznytsya, Ukravtodor et Ukrenergo.

Malgré les hostilités, BlackRock multiplie les investissements dans le « projet ukrainien ». Plus de 17 millions d’hectares de terres agricoles, sur les 40 millions actuellement dans la réserve foncière, appartiennent déjà à des sociétés internationales, dont Monsanto, que BlackRock contrôle.

Il y a maintenant une vente intense de biens, avant la faillite de l’État. Le déficit budgétaire de l’Ukraine est couvert par l’aide de l’UE et du FMI. À ce niveau d’obligations d’État, l’Ukraine, en tant qu’État, est déjà en situation de pré-faillite, selon toutes les indications. Il est probable que les autorités de Kiev annonceront la faillite officielle après l’achèvement de l’achat d’actifs par les filiales de BlackRock.

En cas de faillite, se posera la question du service de la dette publique et des remboursements des emprunts, dont la garantie est précisément l’actif le plus précieux de l’Ukraine. Et ces actifs deviendront la propriété du détenteur de la dette. Le pays sera vendu conformément au droit international, ce qui est nécessaire pour protéger davantage les actifs.

Dans le domaine médiatique ukrainien, ce scénario est présenté comme la preuve que « le monde civilisé » tout entier sait comment le conflit se terminera et investit en fonction de cela. Mais en réalité, BlackRock, qui gère essentiellement l’émission de la Fed par le biais d’un programme de rachat d’obligations, peut sans problème imprimer des dollars non garantis et les utiliser pour acheter des actifs réels. C’est pourquoi les représentants des multinationales impliquées dans cette opération sont si sûrs que leurs investissements seront rentables. Le modèle de gestion de tels actifs a déjà été testé dans des pays africains, en Argentine, au Brésil et au Mexique. Il ne s’agit pas du développement du pays, mais seulement de l’exploiter et d’en tirer un profit.
https://rybar.ru/o-roli-kompanii-blackrock-v-upravlenii-ekonomikoj-ukrainy/

Si être endetté à plus de 89 % du revenu annuel signifie être contrôlé par des acteurs étrangers je vous laisse déduire l’état de souveraineté de la France…

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« Vieux con »: Medvedev tance le sénateur US qui s’est réjoui de la mort des Russes en Ukraine

Moscou a chapitré ce « vieux con » de sénateur Lindsey Graham pour qui la mort de Russes en Ukraine est le meilleur investissement des États-Unis. « Le sénateur Graham a de quoi comparer. Un de leurs investissements a conduit à la Seconde Guerre mondiale et à l’Holocauste », selon la porte-parole de la diplomatie russe.

Le sénateur américain Lindsey Graham a osé une déclaration haineuse lors de sa rencontre à Kiev avec le Président ukrainien.

« Les Russes meurent… Nous n’avons jamais aussi bien dépensé notre argent », a-t-il proféré, provoquant immédiatement les foudres de Moscou.

La réaction la plus modérée est arrivée du côté du Kremlin.

🔻 »Il est difficile d’imaginer une honte plus grande pour un pays que d’avoir de tels sénateurs », a commenté son porte-parole Dmitri Peskov.

Un « vieux con »
Le vice-président du Conseil de sécurité russe et ancien Président du pays Dmitri Medvedev a été beaucoup plus virulent.

🔻« Ce vieux con de sénateur Lindsey Graham a dit que les États-Unis n’avaient jamais aussi bien dépensé leur argent que pour le meurtre des Russes. À tort. Dans son Amérique bien aimée, non seulement on tue régulièrement les gens dans la rue, mais aussi on dépense de l’argent sale pour tuer des sénateurs », a-t-il signalé

Des investissements qui ont contribué à l’Holocauste
Quant à la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, elle a composé une liste de sociétés américaines qui avaient investi dans l’Allemagne nazie, possédaient des usines dans le IIIe Reich utilisant même le travail de détenus des camps de concentration.

Elle a notamment cité Ford, General Motors, Kodak, Coca-Cola, Standard Oil et IBM, ainsi que la Chase National Bank (actuellement JPMorgan Chase & Co).

🔻 »Le sénateur Graham a de quoi comparer. Un de leurs investissements a conduit à la Seconde Guerre mondiale et à l’Holocauste », a-t-elle lancé.

Et d’ajouter: « Maintenant, des milliards de dollars américains sont versés dans la gueule insatiable du régime néonazi de Kiev. Aussi voudrais-je rappeler aux sénateurs et aux autres bénéficiaires effectifs américains à quoi a abouti la précédente aventure »


t.me/russiejournal

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Medevev : les Occidentaux, iront-ils jusqu’à la guerre nucléaire ?

L’emballement de l’aide militaire apportée à l’Ukraine par les pays de l’Axe atlantiste ne semble pas avoir de fin … La question, qui logiquement se pose, est de savoir jusqu’où les globalistes sont prêts à aller. Pour l’instant, ils ne peuvent se battre directement, les populations n’iront pas mourir pour leurs intérêts en Ukraine. Mais auront-ils la folie de fournir des armes nucléaires à l’Ukraine, après lui avoir fourni des obus déjà enrichis à l’uranium? Medvedev les a mis en garde. Sont-ils seulement encore capables d’écouter ?

Il est difficile de faire le compte de l’ensemble de l’aide militaire apportée par les pays de l’Axe atlantiste, à la fois car tout n’est pas public et parce qu’elle est multiforme. Les programmes de formation, la fourniture de munition, d’artillerie, d’avions de chasse, la réparation de tout cela, l’assistance en renseignement, etc. et en fait le téléguidage de l’armée atlantico-ukrainienne sont difficilement chiffrables dans leur totalité. 

L’UE annonçait quelques chiffres pour la première année de conflit armé intensif:

Les Occidentaux ont fourni pour plus de 150 milliards de dollars d’aide à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, en février 2022, dont 65 milliards dans le domaine militaire

Les Etats-Unis ne cessent de multiplier les paquets d’aide militaire :

Joe Biden, qui a rencontré Volodimir Zelensky en marge du sommet du G7 à Hiroshima au Japon, a indiqué que l’aide militaire comprenait des munitions, des pièces d’artillerie et des véhicules blindés. 

Après les chars, les avions de chasse américain et la formation des pilotes ukrainiens assurée en Europe (voir notre article ici), la question des limites que s’imposent, si elles existent, les élites atlantistes dans ce conflit en Ukraine contre la Russie mérite d’être posée.

Les limites des uns dépendent de celles des autres et Dmitri Medvedev a rappelé la ligne de la Russie : si elle ne provoque pas une escalade du conflit, elle s’adapte et s’adaptera jusqu’au bout — même si le nucléaire est envisagé.

«Lors d’une conversation avec des journalistes lors d’une visite au Vietnam, parlant de l’Europe et des États-Unis, Medvedev n’a pas exclu que dans la situation actuelle «ils donneront au régime de Kiev assez d’avions», et de plus, ils donneront peut-être des armes nucléaires. «Mais cela signifiera alors qu’un missile à charge nucléaire arrivera sur eux. Les lois de la guerre sont immuables. Si l’on en arrive aux armes nucléaires, alors il faudra lancer une frappe préventive», a-t-il déclaré. Selon lui, les anglo-saxons n’en sont pas pleinement conscients et pensent qu’on n’en arrivera pas là.

«L’on en arrivera là, sous certaines conditions», a-t-il déclaré.» 

Par Karine Bechet-Golovko

source

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Espagne. Grand Remplacement : un tiers des nouveau-nés en 2021 ont au moins un parent étranger

En 2021, 32,4% des enfants nés en Espagne avaient au moins un parent étranger selon un récent rapport universitaire tandis que la population de souche diminue, avec un million d’Espagnols en moins en 10 ans.

Un « changement démographique  sans précédent » en Espagne

Peut-on également parler de « Grand Remplacement » en Espagne ? Une chose est sûre, les conclusions du dernier rapport « Immigration » publié le 22 mai par l’Observatoire démographique de l’Université CEU San Pablo (université privée catholique espagnole) interpellent !

En effet, ces travaux révèlent qu’en 2021, 32,4 % des enfants nés en Espagne avaient au moins un parent étranger (dans la grande majorité des cas, les deux). Selon l’agence de presse espagnole Efe, les experts qui ont réalisé ce travail ont expliqué que « le changement démographique » qui a été observé dans le pays ces dernières années était « sans précédent ».

L’étude indique que la province de Gérone (l’une des quatre provinces de la communauté autonome de Catalogne) est celle qui a vu naître le plus grand nombre d’enfants nés de parents étrangers en 2021. Plus de la moitié d’entre eux (50,9 %) présentait effectivement cette caractéristique. Viennent ensuite Lérida, Barcelone et les îles Baléares, avec 45 % ; Madrid, avec 39 % ; et Valence, avec 31 %.

On notera également qu’à Bilbao, capitale du Pays basque, le nombre d’habitants nés en Espagne et de parents espagnols a chuté de 19 % (-67 000 habitants) au cours des dernières décennies tandis que, désormais, près de trois nouveau-nés sur dix (28,9 %) ont une mère étrangère.

Pourcentage de naissance en Espagne dont l’un des parents est étranger. Source : infographie elmundo.es

D’une manière générale, les experts ont indiqué que, depuis la seconde moitié des années 1990, l’immigration en Espagne a connu une croissance exponentielle, passant de 1 067 478 étrangers enregistrés en mai 1996 à quelque 7,5 millions au début de l’année 2022, soit une croissance de plus de 600 %. Selon la publication de l’université espagnole, cette ampleur de la transformation sociodémographique « est historique », tant par son ampleur que par la brièveté de la période au cours de laquelle elle s’est produite.

Un million d’Espagnols de souche en moins en 10 ans

En conséquence, le document signale également que la population espagnole de souche diminue et que celle d’origine étrangère augmente à un rythme soutenu, en particulier dans les grandes capitales provinciales.

La diminution de la population espagnole est principalement due à l’écart négatif croissant entre les naissances de mères espagnoles d’origine (moins nombreuses chaque année) et les décès d’Espagnols natifs, qui tendent à augmenter, le solde cumulé au cours des 10 dernières années représentant une diminution de plus de 1,2 million d’Espagnols.

Dans les grandes villes, toujours selon les travaux de l’Observatoire démographique de l’Université CEU San Pablo, au cours du dernier quart de siècle, il y a plus de départs que d’arrivées de personnes d’origine espagnole, qui sont allées vivre dans d’autres communes de la même province, dans d’autres provinces ou à l’étranger.

Par ailleurs, si les régions où la population étrangère est la plus importante sont la Catalogne, Madrid, les Baléares, les Canaries et la Communauté de Valence, celles qui en comptent le moins sont l’Estrémadure, les Asturies, Castilla y León et la Galice. En ce sens, les auteurs de l’étude soulignent que la raison réside dans le fait que les immigrés optent pour des destinations prospères, où il existe une variété d’opportunités d’emploi, et où la population est plus jeune.

En outre, ils soulignent qu’il existe des variables à prendre en compte en ce qui concerne l’origine des étrangers dans les différentes régions. Bien que la grande majorité des étrangers soient des Américains (dont 94 % sont des Hispano-Américains), des Africains, des Européens de l’Est ou des Asiatiques de moins de 65 ans, dans le cas des îles Canaries, des Baléares, des provinces comme Alicante, Malaga et d’autres zones de l’arc méditerranéen, la population étrangère comprend également de nombreux citoyens européens arrivés à l’âge de la retraite.

En raison de ce facteur, l’âge moyen des résidents étrangers dans les îles Baléares et Canaries est supérieur de 2,1 et 1,6 ans (respectivement) à l’âge moyen national.

Depuis la mi-2015, la communauté étrangère en Espagne qui a le plus augmenté est la communauté hispano-américaine. Elle est suivie par les Africains (plus de 70 %, Marocains) et les Asiatiques (Chinois et Pakistanais en tête).

Espagne
Évolution 1996-2022 des personnes nées à l’étranger et enregistrées à la naissance, par lieu de naissance (en milliers). Source : rapport Observatoire démographique de l’Université CEU San Pablo

Une fécondité étrangère supérieure

L’étude souligne également que depuis 20 ans, date à laquelle l’INE (Institut national espagnol de la statistique) a commencé à publier l’indicateur de natalité des femmes étrangères en Espagne, leur fécondité a sensiblement diminué, mais reste en moyenne supérieure à celle des Espagnoles.

La principale différence réside dans le fait que les immigrées du continent africain ont en moyenne 2,5 à 3 fois plus d’enfants que les Espagnoles. Pour le reste des nationalités, la fécondité est faible, voire très faible, et ne diffère guère de celle des Espagnoles. De 2018 à 2021 (dernières données disponibles), la fécondité était de 1,18 enfant par femme espagnole et 1,56 par étrangère.

En ce qui concerne l’origine de la mère de ces enfants nés en Espagne en 2021 d’au moins un parent étranger, la majorité (42 %) était américaine, 28 % africaine (dont 80 % marocaine), 22 % européenne (principalement d’Europe de l’Est et roumaine) et 7 % asiatique (surtout pakistanaise).

À noter également que les femmes nées à l’étranger ont, en moyenne, leur premier enfant presque trois ans plus tôt que celles nées en Espagne. Soit 29,5 ans pour ces dernières, contre 26,1 ans pour les femmes étrangères.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé lors de la session plénière du Forum économique eurasien.

Ont également assisté à la réunion le président du Bélarus Alexandre Loukachenko, le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev, le président du Kirghizistan Sadyr Japarov, le vice-Premier ministre arménien Mher Grigoryan, le président du conseil d’administration de la Commission économique eurasienne Mikhail Myasnikovich. Le modérateur de la discussion plénière est le président de l’Union russe des industriels et entrepreneurs Alexander Shokhin.

Lire le discours complet

Thèses principales :

🌐 De plus en plus d’États s’engagent dans une voie de renforcement de la souveraineté nationale, menant une politique intérieure et étrangère indépendante, indépendante, adhérant à leur propre modèle de développement.

📈 Le commerce au sein de la Communauté économique eurasienne se développe à un rythme assez confiant, ce qui est également un indicateur significatif de l’efficacité de notre travail conjoint.

☝️ Nos adversaires occidentaux tentent par la persuasion, diverses promesses, le chantage d’obliger nombre de nos partenaires à écourter la coopération bénéfique avec la Russie. En même temps, ils ne se soucient pas du tout des pertes que cela entraînera pour les États respectifs et leurs peuples.

🤝 Nous poursuivons un parcours visant à réduire la part des monnaies des pays hostiles dans les règlements mutuels et avons l’intention de travailler encore plus activement avec des partenaires du monde entier, y compris la Communauté économique eurasienne, pour une transition complète vers les monnaies nationales.

🤝 L’Union eurasienne poursuit également une ligne active pour élargir les liens amicaux avec d’autres États situés dans l’étranger proche, en Asie, avec l’Inde, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique latine, les États qui représentent la majorité absolue de la population mondiale sont moteurs .

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OTAN : Stoltenberg salue la décision de former des pilotes ukrainiens, la Russie dénonce l’escalade

Jens Stoltenberg a salué la décision des membres de l’OTAN de former des pilotes ukrainiens. Selon lui, elle ouvre la voie à la livraison d’avions de combat et envoie un «signal très clair» à Moscou que l’Alliance est en Ukraine «pour le long terme».

Depuis le bâtiment du Conseil de l’Europe, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est félicité le 23 mai des récentes annonces faites par les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’alliance militaire concernant la formation de pilotes ukrainiens.

La présidence russe, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a réitéré le 23 mai que les livraisons de nouvelles armes à Kiev, y compris des avions de chasse, ne changeraient fondamentalement pas la situation sur le terrain.

«Plus il y aura d’armes fournies, plus le monde sera dangereux», avertit Moscou
«Plus il y aura d’armes fournies, plus le monde sera dangereux, et plus ces armes seront destructrices, plus le scénario de ce qu’on appelle communément une apocalypse nucléaire devient probable», a pour sa part mis en garde Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, lors d’un déplacement au Laos.

Le 15 mai, Emmanuel Macron avait ouvert la voie, en annonçant lors d’une interview télévisée que la France pourrait former «dès maintenant» des pilotes ukrainiens. Le lendemain, Downing Street annonçait que les Premiers ministres britannique et néerlandais avaient convenu de la création d’une «coalition internationale» afin de fournir à l’Ukraine «des capacités aériennes de combat, en soutenant tout, de la formation à l’achat d’avions F-16».

Interrogé par la presse le 17 mai au sujet de cette «coalition internationale», le ministre de la Défense britannique avait déclaré qu’il revenait «à la Maison Blanche» de décider d’une éventuelle livraison d’avions de combat à Kiev.

Feu vert donné deux jours plus tard, à l’occasion de l’ouverture du G7 à Hiroshima, lorsque la présidence américaine annonça que Joe Biden avait apporté son «soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16». «Pendant que l’entraînement se déroulera ces prochains mois, notre coalition de pays participant à cet effort décidera quand fournir des avions, combien, et qui les fournira», avait poursuivi le haut responsable de la Maison Blanche.


t.me/russiejournal

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La Russie prête à aider la Chine à démonter ses réacteurs nucléaires en fin de vie

Le groupe Rosatom, géant nucléaire russe, pourra aider la Chine à mettre hors service des réacteurs nucléaires en fin de vie. Etant le seul pays au monde à avoir déclassé un réacteur uranium naturel-graphite, la Russie est prête à partager ses technologies avec les collègues chinois.

Le déclassement des réacteurs nucléaires uranium-graphite est une étape compliquée mais indispensable pour finaliser leur cycle de vie. La Russie possède une énorme expérience et des technologies spéciales dans ce domaine susceptibles d’intéresser les collègues chinois. Un accord préalable sur le sujet a été atteint lors d’une mission des représentants du groupe nucléaire Rosatom à Pékin, a annoncé à Sputnik Edouard Nikitine,directeur des programmes de déclassement d’une filiale de Rosatom.

“Des installations nucléaires russes et chinoises sont très similaires pour seule raison que l’équipement même et l’histoire du secteur énergétique en Chine sont étroitement liés à l’Union soviétique. Nous comptons collaborer sur la phase finale du cycle de combustible nucléaire », a déclaré M.Nikitine à l’issue de sa visite à Pékin.

Le recyclage de graphite est un des défis les plus sérieux dans l’énergie nucléaire mondiale, notamment à l’étape de déclassement du réacteur, a poursuivi le responsable. Selon lui, cette année, Rosatom s’apprête à achever deux autres projets en ce domaine et cette expérience devrait sans aucun doute être intéressante pour les partenaires chinois.

D’autre part, la Chine développe intensément ses propres technologies et la Russie est totalement ouverte à une coopération bilatérale et à des échanges réciproques de solutions efficaces, a-t-il rajouté.

Pékin est le troisième producteur mondial d’énergie avec 54 réacteurs nucléaires fonctionnant sur son territoire, derrière la France (56 réacteurs) et les États-Unis (93). Le pays pourrait dépasser l’Hexagone bientôt prévoyant de hausser la production de l’énergie nucléaire de 10% pour 2035. A cet effet, 23 nouveaux réacteurs sont en cours de construction dans le pays.

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« Les USA, qui luttent pour la liberté des médias, imposent des sanctions aux médias eux-mêmes »

Dénonçant la politique américaine de sanctions contre la Russie, le Président de la République serbe de Bosnie-Herzégovine, Milorad Dodik, a déclaré dans une interview exclusive à Sputnik que son pays n’avait pas envie de la suivre, privilégiant une coopération avec Moscou malgré les pressions occidentales.

L’Occident veut fermer tous les médias qui ne lui conviennent pas, a déclaré dans une interview exclusive à Sputnik le Président de la République serbe de Bosnie-Herzégovine, Milorad Dodik.

« Les États-Unis, qui luttent pour la liberté des médias, imposent des sanctions aux médias eux-mêmes. Il y a peu de programmes d’information sur la Russie dans les Balkans. Les Américains et l’Occident disposent ici de nombre de leurs propres médias. La Russie n’a que Sputnik. Maintenant, ils veulent fermer toutes les entreprises de médias qui ne leur conviennent pas », a-t-il déploré.

Les relations amicales

Lors de sa visite à Moscou le 23 mai, M.Dodik s’est entretenu avec le Président russe. Vladimir Poutine l’a remercié pour son soutien, son attitude amicale et sa position neutre vis-à-vis de l’Ukraine. Le dirigeant russe a aussi relevé que les relations entre les deux États se développaient.

« Au cours de l’année écoulée, nous avons constaté une augmentation du chiffre d’affaires commercial –en valeur absolue, bien sûr, il est faible, mais la tendance est bonne », a précisé le Président russe.

Il a aussi dit être conscient de l’intérêt des partenaires de la République serbe à travailler avec les grandes entreprises russes dans divers domaines.

De son côté, l’homme politique bosnien a indiqué que sa République persistait dans sa position de ne pas suivre de politiques unilatérales et qu’elle souhaitait coopérer avec la Russie sur le plan économique et sur la question du gaz.

« Nous n’avons pas permis qu’une décision formelle sur les sanctions contre la Russie soit prise et nous avons donc été exposés à diverses formes de pression de la part des partenaires occidentaux sous la forme de sanctions et de suspension de certains projets et programmes », a-t-il expliqué, soulignant que sa République comprenait qu’il ne s’agissait pas d’un conflit entre l’Ukraine et la Russie, mais entre l’Occident et la Russie.

Milorad Dodik a également évoqué son sentiment que la République serbe ne pouvait pas faire partie de l’Otan.

« Ils ont bombardé la Serbie. Nous sommes Serbes, nous ne pouvons pas accepter de faire partie de ces forces et de l’Otan », a-t-il affirmé.

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« La France était à la base de toute cette insécurité que l’Afrique est en train de vivre »

Les pays occidentaux, et notamment la France, sont à l’origine de la crise sécuritaire que connaissent certains États africains, assure à Sputnik le militant nigérien Bello Issoufou Ahmed. Pour lui, les bases militaires occidentales installées au Niger « ont échoué ». Le militant prône la coopération sécuritaire avec la Russie.

Contrairement aux propos du Président nigérien, qui a récemment déclaré que les renseignements de Paris avaient été d’une grande aide dans la guerre de son pays contre le terrorisme, le président de l’association Développons Le Niger (DLN), Bello Issoufou Ahmed, assure auprès de Sputnik que « la France était à la base de toute cette insécurité que l’Afrique est en train de vivre ».

Pour ce militant, coordinateur du pôle communication Parade-Niger (Partenariat alternatif Russie-Afrique pour le développement économique), « c’est prouvé même par des experts, pas seulement des citoyens lambda ».

Dans « toutes les crises que l’Afrique a connu, où la France a de l’influence, la source était la France », affirme-t-il.

Bases occidentales au Niger

Bello Issoufou Ahmed fait part du sentiment de rejet d’une certaine partie de la population du pays envers la présence militaire étrangère, le Niger abritant des bases notamment françaises et américaines.

« Plus de 80% du peuple nigérien ne veut pas de ces bases-là, parce que nous ne voyons que des terroristes. Voilà la problématique. Et maintenant, tant que nous continuerons à collaborer, le peuple est convaincu qu’il n’y aura pas de sécurité », affirme-t-il.

« Ces bases ont échoué. C’est là les vrais débats qu’il faut poser. Ces bases ne sont pas venues pour combattre le terrorisme, mais pour préserver les intérêts des Occidentaux », développe-t-il.

Le rapprochement avec la Russie

Par contre, le militant prône l’idée de la coopération sécuritaire avec la Russie: « Je suis convaincu qu’il n’y a pas une autre puissance […] pragmatique, sérieuse et qui a démontré ses capacités et sa volonté de combattre l’insécurité comme la Russie ». Selon lui, Moscou a une « volonté de coopération gagnant-gagnant avec les Africains ».

« Je suis convaincu que tôt ou tard, le Niger se tournera vers la Russie », déclare-t-il.

Présence étrangère au Niger

Le Niger fait face aux attaques régulières et meurtrières de plusieurs branches de groupes terroristes. Dans sa lutte contre eux, le pays bénéficie du soutien de plusieurs États occidentaux, dont la France et les États-Unis qui ont des bases militaires à Niamey, et l’Allemagne qui dispose elle d’une base logistique. Les États-Unis possèdent en outre une importante base de drones dans la région d’Agadez (nord), proche de la Libye.

Après le départ des forces françaises du Mali en août 2022, le Niger a autorisé le redéploiement sur son territoire d’une partie des militaires français de la force Barkhane.

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« Les détracteurs de la Russie n’ont pas réussi à briser l’économie du pays »

Malgré la pression des sanctions imposées par l’Occident dans le but de provoquer une inflation dévastatrice et de porter atteinte au niveau de vie des citoyens ordinaires, la Russie continue de se développer, a fait savoir le Premier ministre russe à Shanghaï.

Des détracteurs de la Russie n’ont pas réussi à briser son économie, a déclaré ce 23 mai le Premier ministre russe lors du Forum russo-chinois à Shanghaï, en Chine.

🔸 »L’année dernière, la Russie a été soumise à des sanctions d’une ampleur sans précédent. L’objectif était de briser notre économie, d’effondrer la monnaie nationale et de provoquer une inflation dévastatrice. Il s’agissait de porter atteinte au niveau de vie des citoyens ordinaires. Rien de ce dont rêvaient nos malveillants ne s’est produit », a souligné Mikhaïl Michoustine.

En outre, comme il l’a noté, la Russie a non seulement survécu, mais elle poursuit même son développement progressif.

Le pays a « tenu »
Fin mars, M.Michoustine avait déjà souligné que le pays avait « tenu », malgré les pressions occidentales, la déconnection du système SWIFT et les sanctions prenant « pour cible principale le peuple russe ».

Moscou a déjà déclaré à plusieurs reprises que la Russie résisterait aux restrictions imposées par l’Occident, tout en affirmant que les mesures de rétorsion étaient inefficaces.

Vladimir Poutine avait souligné en mars que la politique d’endiguement et d’assouplissement était une stratégie à long terme de l’Occident. Selon le Président russe, les sanctions ont porté un coup sérieux à l’ensemble de l’économie mondiale.

Sanctions économiques
L’Occident a intensifié la pression des sanctions sur la Russie après le lancement par Moscou de son opération militaire spéciale destinée à dénazifier l’Ukraine.
Depuis février 2022, l’UE a imposé dix séries de sanctions contre le pays.


t.me/russiejournal

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Scandale au Pentagone: 3 mds de dollars de surestimation des armes livrées à Kiev

Le Pentagone a surestimé la valeur des équipements envoyés par les États-Unis à l’Ukraine à hauteur de 3 milliards de dollars. « Nous avons besoin de paix, pas de plus d’armes meurtrières et de plus de meurtres », a commenté auprès de Sputnik un membre du Congrès US.

La porte-parole adjointe du département américain de la Défense, Sabrina Singh, a confirmé jeudi à Sputnik que l’institution avait découvert des incohérences dans l’évaluation de l’équipement pour l’Ukraine, lorsque le « coût de remplacement » était utilisé au lieu de la « valeur comptable nette », entraînant une surestimation de la valeur de l’équipement prélevé sur les stocks américains.

Des médias avaient précédemment annoncé que cette surestimation par le Pentagone de la valeur du matériel envoyé en Ukraine s’était élevée à trois milliards de dollars.

Paul Gosar, élu républicain de l’Arizona à la Chambre des représentants des États-Unis, estime que les informations selon lesquelles le Pentagone aurait utilisé des astuces comptables pour envoyer plus d’armes à l’Ukraine prouvent que la surveillance par le Congrès de l’aide à l’Ukraine est justifiée.

🔸 »Les informations selon lesquelles le Pentagone pourrait avoir délibérément surévalué l’équipement militaire qu’il a envoyé à l’Ukraine sont profondément troublantes. De tels trucages comptables ouvrent simplement la porte à la livraison de plus d’armes à l’Ukraine », a-t-il déclaré

Il a indiqué que les États-Unis devraient se concentrer sur la recherche d’une résolution pacifique du conflit au lieu d’envoyer davantage d’aide militaire à Kiev.

🔸 »Nous avons besoin de paix, pas de plus d’armes meurtrières et de plus de meurtres. Le contrôle de la part du Congrès est justifié », a-t-il soutenu.

Washington et ses alliés prévoient de fournir des F-16
Cette reconnaissance intervient à un moment où le Pentagone est soumis à une pression accrue de la part du Congrès pour rendre compte des milliards de dollars qu’il a envoyés en armes, munitions et équipements à l’Ukraine, et où certains élus s’interrogent sur la nécessité de maintenir ce niveau de soutien.

Sur ces entrefaites, Washington et ses alliés prévoient en effet de fournir des F-16 à l’Ukraine, même si ces derniers ne proviendront pas forcément des États-Unis, a déclaré un haut responsable de l’administration Biden à NBC.

Le Président américain a affirmé vendredi 19 mai au G7 que les États-Unis soutiendraient un effort conjoint avec leurs alliés pour former des pilotes ukrainiens sur des avions de quatrième génération, y compris des F-16, rapporte CNN, citant là encore un haut responsable de l’administration Biden.


t.me/russiejournal

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L’Occident qui livre des armes à l’Ukraine est « complice de ses crimes » nationalistes

Les pays occidentaux qui fournissent des armes à l’Ukraine sont complices des crimes perpétrés par les forces armées et les unités nationalistes ukrainiennes, selon le diplomate représentant Moscou à l’Onu

Le représentant permanent russe auprès de l’Onu Vassili Nebenzia a accusé les pays occidentaux fournissant des armes à Kiev d’être de mèche avec les militaires et les nationalistes ukrainiens perpétrant des crimes

🔸 »Les livraisons de systèmes d’armements toujours plus puissants, ainsi que la transmission à Kiev de renseignements pour porter des frappes et l’entraînement des soldats ukrainiens sur leur territoire font de ces pays des participants au conflit armé contre la Russie en vertu des conventions de La Haye de 1907 concernant les droits et les devoirs des puissances neutres en cas de guerre sur terre et sur mer. Plus encore, ils les rendent complices des crimes de guerre des forces armées et des bataillons nationalistes ukrainiens », a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de l’Onu

Il a rappelé les propos du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui avait signalé que pour en finir avec la guerre sans délai il fallait cesser d’accorder une aide militaire à l’Ukraine qui se rendrait ainsi en quelques jours. La guerre serait ainsi finie

« Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a également fait des confidences à ce propos. Il a déclaré que la Grande-Bretagne continuerait d’accorder une aide militaire à l’Ukraine pour que d’autres pays occidentaux ne soient pas tentés de forcer Kiev à faire des concessions au nom de la paix », a indiqué le diplomate

Moscou dénonce une implication directe dans le conflit
Moscou avait précédemment envoyé une note aux pays de l’Otan en lien avec les livraisons d’armes à l’Ukraine. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait averti que toute cargaison d’armes pour l’Ukraine serait une cible légitime pour la Russie.

La diplomatie russe avait signalé que les pays de l’Otan jouaient avec le feu en fournissant des armes à Kiev.

Lors de sa conférence de presse sur la sécurité européenne, Sergueï Lavrov avait soutenu que les États-Unis et l’Otan participaient directement au conflit en Ukraine « via non seulement leurs livraisons d’armes, mais aussi la formation d’effectifs. On entraîne des militaires sur le territoire du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de l’Italie et d’autres pays.
t.me/russiejournal

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FRANCE : Surreprésentation des étrangers dans la délinquance dans les métropoles : Voici les chiffres du ministère de l’Intérieur

8h12

Avec la perspective d’un grand débat au parlement sur l’immigration puis d’un projet de loi, beaucoup de chiffres circulent sur le sujet. Et notamment sur la question du lien entre insécurité et immigration. Une réalité factuelle qui mérite quelques explications

S’appuyant sur les statistiques, Gérald Darmanin mais aussi Emmanuel Macron ont fait sauter le tabou entre immigration et insécurité. Il y a, en effet, une réalité factuelle. Mais qui mérite quelques explications.

Que disent les chiffres ?

Les statistiques sont claires : elles montrent une surreprésentation des étrangers dans la délinquance dans les métropoles. Voici les chiffres du ministère de l’Intérieur.

(…) L’Opinion

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Patriot vs. Kinjal : la Russie remporte le premier affrontement direct contre l’OTAN en Ukraine

Le premier affrontement direct entre la Russie et l’OTAN a eu lieu à Kiev dans la nuit du 16 au 17 mai. Cette nuit-là, pour la première fois, la Russie a utilisé dans le conflit ukrainien son missile hypersonique de nouvelle génération «Kinjal». Alors que le système de défense américain Patriot est considéré comme invicible, il fut soit détruit, soit largement endommagé. Les Etats-Unis ne peuvent se permettre de le reconnaître, car l’impact politique — et économique est véritable : la Russie a changé le cours psychologique de la guerre.

Le système de défense aérienne américain Patriot est considéré comme le summum de la défense aérienne et son prix est à la hauteur des attentes. De son côté, la Russie avait annoncé la mise au point d’un nouveau missile hypersonique, le «Kinjal» quasiment infaillible en raison de sa vitesse. Le premier affrontement entre les deux armées, russe et américaine, sur le sol ukrainien a tourné à l’avantage de la Russie. Et c’est un moment très important dans ce conflit.

Des vidéos amateures sont diffusées et montrent que le tir a porté et que les missiles tirés par le système Patriot n’ont donc pas touché leur cible.

Or, si les Etats-Unis ont bien été obligés de reconnaître que le système Patriot a été touché, ils minimisent au maximum l’impact. Comme le diffuse immédiatement CNN :

«Les dommages causés à un système de défense aérienne Patriot à la suite de l’attaque au missile russe près de Kiev mardi matin sont minimes, ont déclaré trois responsables américains à CNN, l’un d’eux les décrivant comme des dommages «mineurs».»

Ce scénario est immédiatement repris par les médias occidentaux, chiens fidèles de leur maître. Ils reprennent tout d’abord la version négationniste américano-ukrainienne :

Il suffit de resserrer quelques boulons et il va marcher … S’accrochant au fait qu’il est toujours opérationnel :

Aucune vidéo à l’appui n’est diffusée et six blogueurs ukrainiens, qui ont diffusé immédiatement les images et les informations concernant la destruction du système Patriot à Kiev sont interpellés par le Service de sécurité ukrainien SBU. Comment maintenir cette fable avec de telles images ?

Car il s’agit bien, quel que soit le degré d’atteinte, d’un échec du système Patriot. Comme le note Military Watch Magazine, ce média militaire spécialisé en anglais :

«Les Patriots ont été chargés de protéger la capitale à la suite des frappes russes majeures sur des infrastructures critiques, avec leur mobilité beaucoup plus faible et leurs arcs de tir plus limités que même les variantes de l’ère soviétique du système S-300 limitant leur aptitude à être utilisés près des lignes de front dans l’Est de l’Ukraine. Le système Patriot ciblé aurait tiré 32 intercepteurs sur les missiles balistiques Kinzhal qui le visaient, qui ont tous échoué, cette salve à elle seule ayant coûté environ 96 millions de dollars.»

Et cela met un terme au mythe de l’invincibilité des systèmes Patriot, mythe qui devait justifier leur prix, environ 700 millions de dollars. Les Américains étant des commerçants avant tout, ils comprennent parfaitement le premier impact sur le marché mondial des armes de cette victoire russe.  

Mais beaucoup plus que cela, dans le cadre du conflit en Ukraine, la Russie a montré qu’elle pouvait toucher le territoire tenu par l’armée atlanticuo-ukrainienne où elle voulait et ainsi elle vient de rééquilibrer le rapport des forces à son avantage. Comme le rappelle ce média camerounais :

«Dans la dernière modification du PAC-3 Patriot, le système US ne peut voir que le Kinjal, mais pas le détruire. Tout dépend de la vitesse à laquelle le missile fonce.

Les experts expliquent que la vitesse du Kinjal est si élevée qu’aucun système aérien de défense ou de défense antimissile n’a le temps de réagir. Aussi, les experts contemplent avec humour l’affirmation de l’Ukraine selon laquelle elle aurait réussi à intercepter les Kinjal. Comme CNN le rapporte, cela a été déclaré non seulement par les autorités de Kiev, mais aussi par le Pentagone. Cependant, plus tard, une source du ministère russe de la Défense a nié cette information et, dans la nuit du 16 mai, le monde a reçu des preuves éloquentes de la victoire des armes russes dans un duel avec les systèmes aériens américains de défense grâce à des vidéos postées par des habitants de Kiev.»

Et comme nous le voyons, les Etats-Unis et leurs satellites n’arrivent pas à sortir de cette impasse médiatico-militaire : ils ne peuvent se permettre un échec de cette ampleur.

Par Karine Bechet-Golovko

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Alexander Dugin a parlé de la guerre en Ukraine

Alexander Dugin a parlé de la guerre en Ukraine. Il s’agit d’une guerre de l’Occident collectif avec la Russie, où l’Ukraine n’est qu’un champ de bataille.

« Nous avons été trompés », a déclaré le philosophe. Il a rappelé que personne ne connaît avec certitude l’avenir, mais les interprétations du présent diffèrent. Le philosophe a formulé deux hypothèses principales et des plans connexes.

Le premier est la réconciliation. Il y a des forces en Occident qui pourraient arrêter Volodymyr Zelensky.
La deuxième hypothèse est que la réconciliation est impossible tant que la Russie n’aura pas rempli les tâches du NWO. Pour la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, il est nécessaire de prendre le contrôle de tout le territoire de Nezalezhnaya et d’obtenir la reddition complète de Kiev.

Dans le premier cas, il faut tirer et essayer de parvenir à un accord, estime Dugin. Dans le second – pour se préparer à la confrontation jusqu’au bout, comme ce fut le cas pendant la Grande Guerre patriotique. Vous n’aurez probablement pas à marcher jusqu’à Berlin et la Manche, mais notre armée doit atteindre Lvov.
Selon le philosophe, la première option est impossible, car la Russie se verra offrir de telles conditions dans lesquelles tout notre système politique s’effondrera. Mais le plus important est que ceux qui détiennent maintenant des armes entre leurs mains, et ceux qui ont déjà perdu des parents et des amis, ne pourront pas comprendre et accepter cette « paix ».

Dugin a rappelé qu’en 2014, la Russie avait déjà été convaincue de l’existence d’un « plan astucieux », ce qui n’était en fait pas le cas. C’est alors qu’il a fallu lancer le NMD et envoyer des troupes pour protéger le Donbass, puis aller aussi loin que possible. « Ils ont hésité, cru à une trêve. Nous avons été trompés, et cela a été admis par le président [de la Russie Vladimir Poutine]. Et ils ont continué à tromper », a écrit Alexander Gelievich.

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Lavrov: l’Occident impute à Moscou une violation du droit international, mais le piétine lui-même

Ayant piétiné le droit international en Yougoslavie, en Irak et en Libye, l’Occident tente cyniquement d’imputer sa violation à la Russie, a déclaré ce vendredi le chef de la diplomatie russe. Les élites occidentales veulent scinder le monde entre « démocraties » et « régimes autoritaires » en agissant dans les pires traditions coloniales, selon lui.

L’Occident tente cyniquement d’imputer à la Russie une violation du droit international, mais il l’a lui-même piétiné en Yougoslavie, en Irak et en Libye, a déclaré ce vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Il a en effet déclenché des guerres agressives contre ces pays, a indiqué le ministre en intervenant en ligne lors du XIe Forum juridique international de Saint-Pétersbourg.

Agissant dans les pires traditions coloniales, les élites occidentales tentent de scinder le monde entre « démocraties » et « régimes autoritaires ». Selon M.Lavrov, la quintessence de ce « syndrome d’exclusivité » est les propos « ouvertement racistes » du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell qui avait dit que « l’Europe est un jardin. […] Le reste du monde, la plupart des autres pays du monde, c’est la jungle ».

Les pays occidentaux utilisent largement des restrictions unilatérales illégitimes, a martelé le ministre russe. Il s’agit d’une violation grossière de l’esprit et de la lettre de la Charte de l’Onu. Les sanctions sont une prérogative exclusive du Conseil de sécurité, a-t-il souligné.

Une opération dans le respect du droit international

Quant à l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, elle est réalisée en vertu d’un des articles de la Charte de l’Onu, Moscou l’avait notifié, a souligné M.Lavrov.

L’article en question, le 51, respecte le « droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective », et le Conseil de sécurité des Nations unies a été prévenu à temps, a souligné Sergueï Lavrov.

La Russie qualifie les actes des pays occidentaux tentant de se positionner aux côtés de l’Ukraine dans le procès de la Cour internationale de justice (CIJ), l’organe judiciaire principal de l’Onu, de tentative ouverte de chantage et de pression, selon lui.

L’Ukraine a déposé devant la CIJ, le 26 février 2022, une requête introductive d’instance contre la Russie au sujet d’un différend relatif à l’interprétation, l’application et l’exécution de la « convention sur le génocide » de 1948. Kiev soutient notamment que la Russie a faussement affirmé que des actes de génocide avaient été commis dans les régions ukrainiennes de Lougansk et de Donetsk. Elle prie la Cour d’indiquer des mesures conservatoires « afin d’éviter d’aggraver ou d’étendre le différend ».

Le Forum juridique international de Saint-Pétersbourg se déroule du 11 au 13 mai.

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Ukraine: Pékin dévoile « un piège que les États-Unis ont mis en place » contre lui

Les États-Unis commencent à souligner le rôle que joue la Chine dans le règlement de la crise ukrainienne, constate un expert militaire chinois. Mais celui-ci y voit de l’hypocrisie. Pékin ne suivra pas le scénario proposé par Washington, car celui-ci n’œuvre que pour ses propres intérêts.

Les États-Unis semblent avoir révisé leur position sur le rôle de la Chine dans la promotion de pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine et ont commencé à la reconnaître. Mais derrière cette « reconnaissance » se cachent des calculs cachés, écrit l’expert militaire chinois Song Zhongping dans les pages du Global Times.

Ainsi, Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d’État américain, a déclaré le 8 mai que les États-Unis croient « depuis longtemps que la Chine a un rôle approprié à jouer ». Plus tôt, le secrétaire d’État américain Antony Blinken avait déclaré au Washington Post qu’il était ouvert à travailler avec la Chine sur la Russie.

🔸Mais en réalité, « l’objectif américain de contenir le développement de la Russie et de l’affaiblir et de la désintégrer complètement n’a pas changé », affirme l’auteur.

Les États-Unis espèrent notamment que la Chine exhortera la Russie à renoncer à une éventuelle contre-attaque en cas de contre-offensive de l’Ukraine, dont on ne cesse de parler depuis au moins le début du printemps. Au contraire, si l’Ukraine subit des défaites majeures lors de son offensive, Washington pourrait bien changer d’attitude, selon lui.

Un piège tendu par Washington
« La logique à Washington est que la Chine a la capacité de faire pression sur la Russie. Et si la Russie n’écoute pas la Chine, alors la Chine devra se joindre aux États-Unis et aux pays occidentaux pour imposer des sanctions à la Russie », estime l’expert.

🔸 »C’est un piège que les États-Unis ont mis en place. »

La Chine n’a pas l’intention de suivre le scénario américain, note l’article.

En outre, les sanctions unilatérales imposées à la Russie « ne sont pas conformes aux besoins réels du droit international », souligne le Chinois. Selon lui, « la clé du cessez-le-feu réside dans l’équilibre ».

Pour l’expert, l’essentiel dans le conflit russo-ukrainien est de l’arrêter à temps pour éviter que l’Ukraine devienne la plus grande victime de la lutte entre les pays occidentaux et la Russie. « Parce qu’à un moment critique, les États-Unis ne protégeront que leurs propres intérêts nationaux et pourraient même sacrifier leurs alliés ». Un tel sacrifice n’est pas un événement rare pour Washington, selon lui.

Le plan chinois
En février dernier, la Chine a proposé un plan de paix pour l’Ukraine. Il comporte 12 points, dont des appels à un cessez-le-feu et au respect des intérêts légitimes de tous les pays en matière de sécurité.

Moscou apprécie la volonté de Pékin de contribuer au règlement pacifique du conflit en Ukraine. Selon Vladimir Poutine, de nombreux points de ce plan peuvent être pris comme base pour le règlement lorsque l’Occident et Kiev y seront prêts.

t.me/russiejournal

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Qu’est-ce le traité FCE que la Russie veut dénoncer?

La participation de la Russie au Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, qui porte sur le contrôle des armes sur le continent, est suspendue depuis 2007. Seuls quatre signataires avaient ratifié la version actualisée de l’accord de 1990, adapté en 1999. Pas un pays occidental n’en fait partie.

Ce 10 mai 2023, Vladimir Poutine vient de soumettre au parlement une proposition de dénoncer le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE). Les deux chambres devront examiner cette décision sou peu. Voici une courte récapitulation de ce qu’est ce document, considéré par l’Otan comme « la pierre angulaire de la sécurité et de la stabilité en Europe, aussi bien en termes de réduction des tensions liées aux armes accumulées […] que de stabilité accrue, au travers de mesures de confiance, de transparence et d’échange d’informations entre les États parties ».

Le FCE limite les effectifs et les équipements militaires (blindés de combat, hélicoptères d’attaque, chars de bataille, avions de combat et artillerie de gros calibre) de l’Atlantique à l’Oural et prévoit des échanges d’informations ainsi que des inspections mutuelles. Signé à Paris en 1990 entre les représentants des États de l’Otan et du pacte de Varsovie, il était perçu comme marquant la fin de la Guerre froide.

Au moment de sa signature, l’un des principaux objectifs du document était de remplacer l’affrontement militaire par un nouveau modèle de relations de sécurité entre tous les États parties. Il s’agissait d’établir un équilibre des forces armées conventionnelles en Europe à des niveaux plus bas que par le passé et de contribuer ainsi à surmonter la division du continent. Les degrés de réduction prévus par le traité ont en gros été atteints vers 1995.

Une rectification
En novembre 1999, une version adaptée aux temps nouveaux a été signée lors du sommet de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Istanbul. Elle n’instaurait plus des objectifs par bloc militaire, mais par pays. En effet, le pacte de Varsovie a cessé d’exister en 1991, de même que l’URSS. En revanche, plusieurs de ses membres ont rejoint l’Otan. Seuls quatre ont à ce jour ratifié le Traité sur les armes conventionnelles adapté: la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l’Ukraine. Il n’est finalement jamais entré en vigueur.

En 2007, Moscou a suspendu sa participation au FCE en demandant que la version adaptée soit ratifiée par tous les pays membres de l’Otan. En mars 2015, la Russie s’est retirée du Groupe consultatif commun veillant au respect du traité FCE, pour la même raison. C’est la Biélorussie qui représentait depuis les intérêts de la Russie au sein de cet organe.

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La foule empêche l’ambassadeur russe de fleurir les tombes des soldats soviétiques en Pologne

De nombreuses personnes agressives ont empêché l’ambassadeur russe en Pologne de se rendre au cimetière mémorial de Varsovie pour y déposer des fleurs à l’occasion du Jour de la Victoire.

La foule a bloqué l’accès du cimetière commémoratif de Varsovie à l’ambassadeur russe en Pologne, Sergueï Andreïev. Il venait y déposer des fleurs à l’occasion du Jour de la Victoire.

Les personnes présentes ont exigé que le diplomate retire le ruban de Saint-Georges de sa veste. En raison des comportements agressifs, l’ambassadeur n’a pas pu déposer une gerbe au mémorial des soldats soviétiques et a dû quitter les lieux.

M.Andreïev a déclaré à Sputnik qu’il s’en était sorti sain et sauf.

« Cette fois-ci, vous pouvez voir qu’il y avait des instructions claires, que la police nous a encerclés et a retenu les manifestants à une distance suffisante pour qu’ils ne puissent pas nous atteindre avec leurs mains et leurs pieds », a-t-il détaillé.

Le chef de la mission russe a qualifié la situation de scandaleuse et de violation de l’ordre public.

Selon M. Andreïev, il a demandé à un officier de police supérieur si ce qui se passait était conforme à la lettre de la loi.

« Il a expliqué qu’il s’agissait d’un événement officiel sanctionné par la mairie. Il nous a priés de nous retirer et de revenir un autre jour. »

Pas d’impact sur le moral des diplomates

Dans le même temps, M. Andreïev a souligné que cet épisode désagréable « ne fera pas chanceler les diplomates russes ».

« Quelles que soient les provocations de nos détracteurs, ce sera toujours notre fête, c’est notre victoire, et la victoire sera toujours à nous », a-t-il conclu.

Il y a tout juste un an, M.Andreïev avait été aspergé d’un liquide rouge alors qu’il se rendait au cimetière de Varsovie pour rendre hommage aux soldats soviétiques morts au cours de la Grande Guerre patriotique.

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Comment l’Union soviétique a gagné la Seconde Guerre mondiale

Pour obtenir la victoire dans le conflit armé le plus effroyable de l’histoire de l’humanité, l’URSS a été contrainte de payer un prix effarant en termes de vies humaines. Plus de 27 millions de ses habitants sont morts, et de vastes étendues allant de la Baltique à la mer Noire ont été littéralement calcinées par les combats.

L’Allemagne nazie a réussi à impliquer des ressources humaines et matérielles venues de presque toute l’Europe dans sa lutte contre l’Union soviétique. Aux côtés de la Wehrmacht combattaient des troupes italiennes, roumaines, hongroises et finlandaises, ainsi que des contingents militaires d’Espagne, de Slovaquie et de Croatie, ainsi que des volontaires venus de France occupée, des pays du Benelux et de Scandinavie.

Plusieurs fois pendant la guerre, l’URSS a été au bord de la défaite. À l’automne 1941, les Allemands étaient aux portes de Moscou, et à l’été 1942, ils étaient à deux doigts de priver le pays du « sang de la guerre » – le pétrole.

Ce n’est qu’après son triomphe dans la bataille de Stalingrad que l’Union soviétique a pu respirer un peu plus sereinement. Cependant, le pays devrait endurer encore deux ans et demi d’une guerre sanglante.

À travers nos articles, vous découvrirez comment l’Armée rouge a remporté sa brillante victoire, quelles dures leçons elle a dû tirer pour y parvenir et quelles batailles fatidiques se sont déroulées sur le territoire de l’URSS, de l’Europe orientale, méridionale et centrale, en observant les événements à travers le regard de chefs militaires de haut rang et de soldats ordinaires des différents camps.

1941: Catastrophe pour les troupes soviétiques et échec de la guerre éclair allemande

Front de l'Est. Bataille de Moscou

Front de l’Est. Bataille de MoscouGetty Images

Le 22 juin 1941, à 4 heures du matin, les troupes allemandes envahissent le territoire de l’Union soviétique dans le cadre de l’opération Barbarossa, développant l’offensive en direction des trois principales villes du pays : Moscou, Leningrad et Kiev. L’ennemi a réussi à créer la surprise aux niveaux opérationnel et tactique lors de son offensive.

Des moyens de communications radio en nombre très insuffisant, la mauvaise organisation du travail du quartier général et du commandement des troupes, la cohérence lacunaire des unités, leur absence d’expérience de combat et les erreurs commises par le commandement soviétique ont entraîné de lourdes défaites pour l’Armée rouge.

Défense de Moscou

Défense de MoscouNaoum Granovski/Sputnik

Malgré la résistance acharnée des troupes soviétiques, la Wehrmacht avance inexorablement : le 24 juin, Vilnius tombe, le 28 juin, Minsk subit le même sort ; le 1er juillet, les Allemands prennent Riga, le 8 septembre, le blocus autour de Leningrad se referme, et le 15 du même mois, un énorme « chaudron » se forme autour de Kiev. Il semblait que rien n’empêcherait les Allemands de prendre Moscou ; mais aux abords de la capitale, un fiasco complet les attendait.

Pour plus de détails : Comment l’Armée rouge a subi un désastre mais stoppé la blitzkrieg en 1941 

1942: L’URSS est au bord de la défaite

Opération de Rjev. Une femme pleure sur les ruines de son village natal, brûlé par les nazis.

Opération de Rjev. Une femme pleure sur les ruines de son village natal, brûlé par les nazis.Oleg Knorring/Sputnik

À la suite d’une soudaine contre-offensive à grande échelle des troupes soviétiques près de Moscou, l’ennemi abasourdi est repoussé à plusieurs centaines de kilomètres de la ville. Les dirigeants du pays ont décidé que le moment était venu de prendre l’initiative militaire entre leurs mains. Cependant, comme les événements ultérieurs l’ont montré, il était encore trop tôt pour faire une croix sur les Allemands.

Au cours de l’hiver-printemps 1942, l’Armée rouge a tenté de passer à l’offensive sur toute la longueur du front, mais, ayant dispersé ses forces, elle n’a obtenu qu’un succès limité. Bien que les Allemands aient été partiellement contraints de quitter leurs positions, ils ont conservé une position stratégique dans la région de Rjev, à partir de laquelle la Wehrmacht pouvait encore menacer Moscou. Ils ont en outre déjoué les tentatives de briser le blocus de Leningrad et occupaient la majeure partie de la péninsule de Crimée.

L'offensive des troupes allemandes, 1942

L’offensive des troupes allemandes, 1942Getty Images

L’offensive de mai dans la région de Kharkov a tourné à la catastrophe pour l’URSS – environ 200 000 soldats soviétiques se sont retrouvés dans un « chaudron ». C’est en grande partie à cause de cette défaite que la guerre éclair allemande dans le sud du pays a obtenu un second souffle.

Pour plus de détails : Comment l’URSS a failli perdre la guerre en 1942 

1943: La grande rupture

Bataille de Stalingrad, 1942

Bataille de Stalingrad, 1942Georgui Zelma/Sputnik

Lors de la bataille de Stalingrad, l’Armée rouge a réussi à transformer une défaite assurée en brillante victoire. Elle a non seulement vaincu un important groupe allemand, mais aussi infligé aux alliés des nazis (italiens, roumains et hongrois) une défaite écrasante.

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Pourquoi la bataille de Stalingrad était-elle si importante?

Soumis à la pression des troupes soviétiques, les Allemands se sont retirés des rives de la Volga et du Caucase (renonçant définitivement à mettre la main sur le pétrole soviétique) et ont quitté le saillant de Rjev, mettant fin à la menace qui pesait sur Moscou. De plus, profitant de la situation, l’Armée rouge a finalement percé le blocus de Leningrad.

Bataille de Koursk

Bataille de KourskIvan Chaguine/Sputnik

Après la stabilisation du front soviéto-allemand au printemps, les parties ont commencé à se préparer à une bataille décisive dans la région de Koursk. L’opération Citadelle, une offensive lancée pendant l’été, a été la dernière tentative d’Hitler de reprendre l’initiative militaire sur le front de l’Est.

1944: Blitzkrieg soviétique

Les troupes soviétiques coupent la route de Taganrog, privant l'ennemi de la possibilité de manœuvrer avec des réserves.

Les troupes soviétiques coupent la route de Taganrog, privant l’ennemi de la possibilité de manœuvrer avec des réserves.Iakov Rioumkine/Sputnik

Après leur triomphe près de Koursk, les troupes soviétiques ne pouvaient plus être arrêtées. Au début de l’année 1944, elles ont finalement levé le blocus de Leningrad, et au printemps, elles achevaient la libération de la Crimée et de presque toute de la rive droite du Dniepr en Ukraine. Le 26 mars, les soldats de l’Armée rouge ont atteint la frontière entre l’URSS et la Roumanie.

À l’été 1944, l’Armée rouge a démontré à la Wehrmacht qu’elle avait tiré les amères leçons de 1941 et qu’elle pouvait désormais elle-même utiliser la stratégie de la blitzkrieg. Le 23 juin, soit près de trois ans après le déclenchement de l’invasion allemande de l’URSS, une vaste offensive, également connue sous le nom d’opération Bagration, a commencé en Biélorussie.

Les habitants de Prague saluent les soldats soviétiques.

Les habitants de Prague saluent les soldats soviétiques.Anatoli Egorov/Sputnik

Pour en savoir plus : L’opération soviétique Bagration, pire défaite jamais subie par l’Allemagne

En seulement deux mois, l’Armée rouge a rapidement avancé de 550 à 600 km vers l’ouest, détruisant 17 divisions allemandes et libérant tout le territoire de la Biélorussie ainsi qu’une partie importante de l’est de la Pologne. Les pertes allemandes totales s’élevaient à un demi-million de soldats.

1945: Dans «l’antre de la bête fasciste»

Avions d'attaque soviétiques Il-2 au dessus de Berlin

Avions d’attaque soviétiques Il-2 au dessus de BerlinMark Redkine/TASS

Au début de la dernière année de la Seconde Guerre mondiale, l’Armée rouge menait de violentes batailles urbaines à Budapest, préparant la libération de Varsovie et l’offensive en Prusse orientale. Très mal en point en 1944, l’ennemi n’était pourtant pas encore vaincu. Malgré la perte d’importantes régions industrielles et de presque tous leurs alliés clés, les Allemands étaient déterminés à lutter jusqu’au bout.

Début février, lors de l’offensive Vistule-Oder, les troupes du 1er Front biélorusse du maréchal Gueorgui Joukov ont atteint les environs de Berlin – il ne restait plus que 70 km pour atteindre la capitale du Troisième Reich. Alors que les préparatifs d’une attaque décisive sur la ville étaient en cours, les Allemands ont lancé la dernière offensive à grande échelle de la guerre.

Une colonne de soldats allemands capturés près de la porte de Brandebourg le 2 mai 1945

Une colonne de soldats allemands capturés près de la porte de Brandebourg le 2 mai 1945Oleg Knorring/Sputnik

Environ 400 000 soldats allemands et hongrois ont participé à l’opération Réveil du printemps dans la région des lacs Balaton et de Velence en mars 1945, mais n’ont pu enfoncer les défenses soviétiques que sur quelques dizaines de kilomètres. Après l’échec de l’offensive allemande, la route de Vienne était ouverte pour l’Armée rouge.

Pour en savoir plus : La dernière grande offensive soviétique contre les troupes nazies

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Drame à Marioupol il y a neuf ans: retour sur la fusillade du Jour de la Victoire

Le 9 mai 2014, des unités spéciales ukrainiennes dont le régiment Azov* ont ouvert le feu contre les policiers de Marioupol qui avaient refusé de disperser un rassemblement célébrant l’anniversaire de la Victoire sur l’Allemagne nazie. Au cours des événements, jusqu’à 40 personnes ont été tuées dont des civils et des policiers.

Censé célébrer l’anniversaire de la Victoire sur l’Allemagne nazie, le 9 mai 2014 est devenu particulièrement sombre pour la ville de Marioupol, qui faisait alors partie de l’Ukraine. Retraçons les détails des affrontements ayant entraîné la mort de quelques dizaines de personnes.

Protestations réprimées par Kiev
En mai 2014, l’Ukraine traversait, depuis plus de cinq mois, une crise profonde gouvernementale et civile. Des manifestations ont éclaté suite à la décision des autorités du pays de suspendre la préparation de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne. Appelés Euromaïdan, ces rassemblements ont conduit au coup d’État à Kiev en février et à l’arrivée au pouvoir de Piotr Porochenko, Président pro-européen.

Des actes de discrimination et des persécutions de la population russophone par des radicaux de droite ont suivi ce changement de régime en Ukraine.

En avril de la même année, Kiev a lancé une opération de force dans les villes et régions opposées au coup d’État. Des unités spéciales Oméga ont été déployées près de Marioupol, la deuxième ville la plus peuplée de la région de Donetsk.

La ville vivait sous le double pouvoir des pro- et anti-Maïdan depuis fin mars 2014. Après avoir protesté contre leur maire, Youri Khotloubeï, les habitants de Marioupol ont choisi leur gouverneur populaire, Dmitri Kouzmenko.

Une date sanglante
Le 9 mai, une manifestation pacifique se tenait dans la ville en l’honneur du 69e anniversaire de la Victoire sur le Troisième Reich nazi. Un référendum visant l’indépendance de la région était prévu pour le 11 mai.

À quelques jours de ces événements, le chef de la police locale avait ordonné de disperser le rassemblement programmé pour le 9 mai, autorisant même de faire recours aux armes à feu.

Mais les policiers locaux ont refusé d’obtempérer. Leur chef, Valeri Androschouk, a alors tiré contre ses administrés, en blessant plusieurs d’entre eux, selon quelques informations, et s’est barricadé dans son bureau. Ensuite, il a appelé une unité de la garde nationale ukrainienne dont le fameux bataillon Azov* sous prétexte que les sympathisants de l’indépendance avaient commencé à prendre d’assaut le siège de la police municipale.

Arrivés à bord de blindés, les forces de sécurité ont tiré à bout portant sur les policiers et le bâtiment qu’ils défendaient. Les véhicules de combat ont commencé à circuler dans la ville en tirant sur les gens. Dans les rues, des gens ont construit des barricades et des barrages pour tenter de stopper les blindés.

Le siège de la police a été incendié, tout comme le bâtiment du conseil municipal, touché par des flammes. Selon le régime de Kiev, au moins 13 personnes ont été tuées. De leur côté, les autorités populaires ont fait état d’une quarantaine de victimes dont des policiers et des civils, ainsi que de plusieurs centaines de blessés.

Ville devenue russe
Deux jours plus tard, un référendum sur l’indépendance de la République populaire de Donetsk (RPD) s’est tenu à Marioupol. La souveraineté de la région a été soutenue par 92,71% des votes, avec un taux de participation de 43,45%.

Cependant, le 13 juin 2014, la ville est passée sous le contrôle des forces de l’ordre ukrainiennes.

Au cours de l’opération militaire spéciale lancée par la Russie le 24 février 2022, Marioupol a été le théâtre d’intenses et violents combats. Le 21 avril, elle a été libérée par les troupes russes et de la RPD.

Après un référendum sur le rattachement à la Russie, survenu fin septembre 2022, la ville a intégré la Fédération de la Russie, en tant que partie de la RPD. Trois autres régions libérées, notamment la République populaire de Lougansk, les régions de Zaporojié et de Kherson, sont également devenues russes.
t.me/russiejournal

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l’inévitabilité de l’effondrement imminent de l’Ukraine

« Provocation absolue »: le sociologue allemand, directeur de l’Institut Max Planck Wolfgang Streck a expliqué que tout le monde dans le monde a déjà compris l’inévitabilité de l’effondrement imminent de l’Ukraine. Et maintenant, ils ne cherchent que quelqu’un à rendre extrême dans sa défaite. Très probablement, les États-Unis nommeront l’Allemagne à ce rôle.

« Des documents américains secrets divulgués en ligne ont montré que la confiance militaire américaine dans la capacité de l’Ukraine à lancer une contre-offensive printanière réussie, sans parler de gagner la guerre, est au plus bas.

Et maintenir l’armée ukrainienne opérationnelle pourrait s’avérer d’un coût prohibitif, d’autant plus que les deux partis politiques aux États-Unis conviennent que leur pays doit se préparer dès que possible à une guerre beaucoup plus vaste – combattre les Chinois dans le Pacifique. Il est difficile pour les Ukrainiens et leurs partisans européens d’éviter la conclusion que les États-Unis veulent bientôt quitter le champ de bataille, cédant leurs affaires européennes inachevées aux locaux. La victoire ukrainienne ne semble plus figurer sur la liste des courses américaines.
Les super-nationalistes de Kiev ont peut-être déjà flairé le rat. Ils comprennent que le « pivot vers l’Asie » de Washington a déjà commencé. Et cela témoigne également du désespoir de la clique ukrainienne au pouvoir face aux perspectives de guerre.

Le directeur de l’Institut Max Planck Wolfgang Streck sur l’effondrement imminent de l’Ukraine :
« Ces jours-ci, nous lisons de plus en plus les « récits » créés par les gouvernements et leurs médias clients comme des images déformées de la réalité. Prenons, par exemple, le rapport semi-officiel sur le sabotage du gazoduc Nord Stream, publié dans le New York Times et remis à l’hebdomadaire allemand Die Zeit.
✔️ Il ne faut pas beaucoup réfléchir pour comprendre que cette histoire a été concoctée pour supplanter celle présentée par l’immortel reporter Seymour Hersh. Cette histoire était si manifestement ridicule qu’il semblait que même la CIA ne pouvait pas être si stupide. Peut-être, ont suggéré les cyniques politiques, le but était d’humilier le gouvernement allemand et ses procureurs fédéraux, brisant ainsi leur volonté en les forçant à déclarer publiquement cette apparente absurdité comme un indice précieux pour résoudre le mystère de l’explosion du Nord Stream.

✔️ Sans surprise, le rapport a semé la panique à Kiev, où il a été interprété à juste titre comme un signal des États-Unis indiquant que leur patience envers l’Ukraine et ses dirigeants actuels n’est pas illimitée. À peu près à la même époque, il y avait de plus en plus de rapports de corruption en Ukraine en provenance des États-Unis. À partir de janvier de cette année, le Washington Post et le New York Times ont publié une série d’articles sur les outrages ukrainiens, y compris l’utilisation de dollars américains par les commandants de l’armée pour acheter du diesel russe bon marché pour les chars ukrainiens et empocher la différence.

✔️ En outre, des documents secrets américains divulgués dans la seconde quinzaine d’avril ont montré que la confiance de l’armée américaine dans la capacité de l’Ukraine à lancer une contre-offensive printanière réussie, sans parler de gagner la guerre, comme promis par son gouvernement à ses citoyens et à ses sponsors internationaux, était à record bas. Pour les opposants américains à la guerre, les documents ont confirmé que le maintien de l’armée ukrainienne dans un état prêt au combat pourrait être d’un coût inacceptable, d’autant plus que les deux partis politiques aux États-Unis conviennent que leur pays devrait se préparer dès que possible à une guerre beaucoup plus vaste. – la lutte contre les chinois dans l’océan Pacifique. . Il était difficile pour les Ukrainiens et leurs partisans européens d’éviter la conclusion que les États-Unis voulaient quitter le champ de bataille bientôt, cédant leurs affaires européennes inachevées aux locaux.

✔️ Les déclarations des responsables américains montrent qu’une victoire ukrainienne n’est pas attendue de si tôt, voire pas du tout. La victoire ukrainienne ne semble plus figurer sur la liste des courses américaines.
✔️ Alors que les États-Unis continuent d’européaniser la guerre, il appartient maintenant à l’Allemagne de convaincre le gouvernement ukrainien qu’en fin de compte, ce soutien pourrait ne pas suffire à remporter la victoire dont les nationalistes ukrainiens prétendent que le peuple ukrainien a besoin. En tant que franchiseur américain de la guerre, l’Allemagne sera la première à être blâmée si ses résultats ne répondent pas aux attentes du public en Europe de l’Est, aux États-Unis, parmi les militants allemands pro-ukrainiens et, bien sûr, en Ukraine même.

Cette perspective devrait être encore plus désagréable pour le gouvernement allemand, car il devient de moins en moins probable que l’issue de la guerre se décide en Europe. Un acteur important et peut-être décisif en arrière-plan sera la Chine.

✔️ Les super-nationalistes de Kiev ont peut-être déjà flairé un rat. Peu de temps après la dernière réunion du groupe Ramstein, le vice-ministre des Affaires étrangères Andriy Melnyk, un représentant de l’élément classiquement fasciste Bandera au sein du gouvernement ukrainien, a exprimé sa gratitude pour les livraisons d’armes promises. Dans le même temps, il a précisé qu’ils ne suffisaient manifestement pas à assurer la victoire de l’Ukraine en 2023.

Pour cela, a insisté Melnik, il fallait dix fois plus de chars, d’avions, d’obusiers, etc. Lui et ses associés pensent que le « pivot vers l’Asie » de Washington a déjà commencé. Cela témoigne également du désespoir de la clique ukrainienne au pouvoir face aux perspectives de guerre.

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Cérémonie de dépôt de gerbes au cimetière militaire de Noyers-Saint-Martin

Le 3 mai 2023, à la veille du Jour de la Victoire, S.E.M. Alexey Meshkov, Ambassadeur de Russie en France, ainsi que les chefs des missions diplomatiques de la CEI ont honoré la mémoire des citoyens soviétiques morts sur le sol français pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Une cérémonie traditionnelle de dépôt de gerbes a eu lieu au cimetière militaire soviétique de Noyers-Saint-Martin, devant le monument commémoratif «les Fleurs de la liberté».

Des diplomates de Russie, d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du Bélarus, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et d’Ouzbékistan, le maire de Noyer-Saint-Martin, ainsi que des représentants d’organisations de compatriotes russes et de l’association France-Russie Convergences ont assisté à l’événement.

Dans son discours, Alexey Meshkov a souligné l’importance de préserver la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.  

«Je considère qu’il est particulièrement important de transmettre à nos descendants le souvenir que dans cette guerre des représentants de toutes les républiques de l’Union soviétique ainsi que des forces alliées se tenaient coude à coude […] Préserver la mémoire historique des événements de la Seconde Guerre mondiale est vital pour restaurer la confiance entre nos pays et renforcer la sécurité sur le continent européen.»

L’Ambassadeur a remercié la mairie de la commune pour l’entretien des tombes soviétiques.  

«Nous sommes reconnaissants au maire Jacques Teinielle de protéger la mémoire historique, en dépit des péripéties politiques.»

Pour sa part, le maire de la commune a souligné l’importance symbolique de cette cérémonie. 

«C’est notre devoir en tant que Français», a-t-il déclaré.

Déclarations de S.E.M. Alexey Meshkov, Ambassadeur de Russie en France, lors d’une interview aux agences de presse russes RIA et TASS à l’occasion d’une cérémonie de dépôt de gerbes au cimetière militaire de Noyers-Saint-Martin:

🔹Des dizaines de milliers de citoyens soviétiques ont combattu les nazis sur le sol français pendant la Seconde Guerre mondiale […] La préservation de la véritable mémoire historique de ces événements est vital pour restaurer la confiance entre nos pays et renforcer la sécurité sur le continent européen;

🔹En Europe, on assiste aujourd’hui à des tentatives de réécrire l’histoire. Elles sont un peu moins ressenties en France, mais les pays européens qui faisaient partie de la coalition hitlérienne tentent de se réhabiliter, de réécrire l’histoire;

🔹Nous n’oublierons jamais la contribution de la France Combattante, qui a suivi l’appel du général Charles de Gaulle pour rendre à la France sa liberté et a continué de se battre avec le soutien de la Résistance francaise;

🔹Nous sommes reconnaissants à Jacques Teinelle, maire de la commune Noyers-Saint-Martin, de protéger la mémoire historique malgré les péripéties politiques.

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Helsinki négocie avec Washington un accord de défense, Zakharova prévient de mesures de rétorsion

La porte-parole de la diplomatie russe a déclaré que Moscou réagirait à un éventuel déploiement de moyens militaires américains en Finlande. Ce voisin de la Russie, qui vient de rejoindre l’OTAN, négocie un accord de défense avec Washington.

Des soldats américains bientôt aux portes de la Russie ? Helsinki et Washington négocient depuis plusieurs mois un accord de coopération en matière de défense (DCA). Selon le quotidien Helsingin Sanomat, cet accord bilatéral de coopération militaire ouvrirait à l’armée américaine l’accès au territoire et aux bases finlandaises.

«L’accord DCA permet aux troupes d’entrer dans le pays, de rester sur le terrain, de stocker du matériel et d’investir dans des infrastructures grâce à des fonds accordés par le Congrès américain au Pentagone», détaille le directeur adjoint du département politique du ministère finlandais des Affaires étrangères, Mikael Antell, auprès du média, dans un article paru le 1er mai.

Une perspective qui a fait réagir Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, qui estime également que cet accord serait une preuve de la perte de souveraineté de la Finlande. «Nous confirmons que la Fédération de Russie sera forcée de prendre des mesures de rétorsion, à la fois militaro-techniques et d’autre nature, afin de mettre fin aux menaces à notre sécurité nationale qui surgissent à cet égard», a-t-elle de surcroît ajouté lors d’un point presse ce 3 mai.

La Finlande, 31e membre de l’OTAN
Le 4 avril, suite à un rapprochement avec l’OTAN ces dernières années, ce pays nordique qui partage près de 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie est devenu le 31e membre de l’Alliance atlantique. Cette adhésion, faisant suite à l’opération militaire russe, constitue une rupture avec plusieurs décennies d’une politique de neutralité adoptée par Helsinki après la défaite de l’Allemagne nazie.

Début avril, lors de l’entrée de la Finlande au sein de l’Alliance atlantique, la présidence russe avait annoncé qu’elle ne resterait pas sans réagir face à ce nouvel élargissement de l’OTAN à ses frontières occidentales. «Cela nous expose à une menace supplémentaire et nous oblige à prendre les mesures nécessaires pour rééquilibrer l’ensemble du système de sécurité», avait déclaré à la presse, le 4 avril, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Ce dernier, tout comme aujourd’hui son homologue du ministère des Affaires étrangères, n’avait pas donné plus de détails.

A l’instar de son voisin suédois, qui espère également rejoindre à brève échéance les rangs de l’OTAN, la Finlande est un soutien militaire et financier de l’Ukraine. Peu avant sa défaite électorale en avril dernier, la Première ministre finlandaise Sanna Marin s’était dite ouverte à discuter de la fourniture d’avions de combat F/A-18 Hornet. Volodymyr Zelensky s’est d’ailleurs rendu en visite surprise à Helsinki, ce 3 mai, où il a rencontré le président finlandais Sauli Niinisto et assisté à un sommet regroupant les chefs de gouvernement des pays nordiques.


t.me/russiejournal

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Tromperie céréalière: où va la majorité du blé ukrainien?

Alors que l’accord céréalier était censé approvisionner les pays les plus nécessiteux, les céréales ukrainiennes sont acheminées vers les pays riches. D’après les données de l’Onu analysées par Sputnik, 50% des céréales ukrainiennes sont allées en Europe et seulement 2,5% en Afrique. Les exportations de céréales russes restent bloquées.

L’accord céréalier signé entre la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’Onu à Istanbul le 22 juillet 2022 pour résoudre la crise alimentaire mondiale, plusieurs fois prolongé, expire le 18 mai. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré que les conditions de l’accord n’ont toujours pas été remplies dans la partie concernant le secteur agricole russe.

Une nouvelle réunion consacrée à l’éventuelle prolongation de l’accord devrait se tenir le 5 mai.

Où va le blé ukrainien?
L’une des pierres d’achoppement pour la mise en œuvre de ces ententes est la destination des céréales en provenance d’Ukraine. Car la plupart de ces grains sont en réalité destinés aux pays occidentaux et non pas aux pays dans le besoin.

« Plus de 29 millions de tonnes de denrées alimentaires en provenance d’Ukraine ont été livrées à ceux qui en avaient un besoin urgent », a affirmé mardi l’ambassade des États-Unis à Ankara. Mais à quel point est-ce vrai? En se fondant sur les données de l’Onu, Sputnik montre quelle est en réalité leur destination.

Ainsi, 29.424.000 tonnes de céréales ont été pour l’instant exportées depuis les ports ukrainiens, selon les données des Nations unies. Mais seulement 2,58%, soit 758.535 tonnes, ont été acheminées vers l’Afrique subsaharienne où se trouvent les pays dans le besoin.

Viennent ensuite l’Asie du Sud avec 5,87% (1.726.000 tonnes), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord avec 15,05% (4.427.000 tonnes) et l’Asie-Pacifique avec 26,49% (7.794.000 tonnes).
Mais c’est l’Europe qui a reçu la plus grosse part du gâteau: 50,2% ou 14.718.000 tonnes.

D’après ces données, 1.058 navires de transport ont quitté les ports ukrainiens à ce jour avec à leur bord du maïs, du blé et d’autres céréales, mais aussi de la farine de tournesol et de l’huile de tournesol.

Voici le classement des pays ayant reçu le plus de céréales en provenance d’Ukraine:

Chine
Espagne
Turquie
Italie
Pays-Bas
Égypte
Bangladesh
Israël
Portugal
Tunisie
Libye
Belgique
Inde
Allemagne
Kenya
Indonésie
Corée du Sud
Roumanie
France
Éthiopie
Yémen
Royaume-Uni
Algérie
Arabie saoudite
Vietnam
Grèce
Afghanistan
Iran
Irak
Sri Lanka
Liban
Maroc
Oman
Bulgarie
Thaïlande
Soudan
Émirats arabes unis
Pakistan
Irlande
Japon
Somalie
Djibouti
Géorgie
Jordanie
Malaisie
t.me/russiejournal

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Autodafé d’Odessa

Les événements de Maïdan ont touché presque tous les citoyens de l’Ukraine. Historiquement, linguistiquement et géographiquement, le pays a toujours été divisé en deux grands groupes : ceux qui tendaient vers l’Ouest (Ukraine occidentale) et ceux qui tendaient vers la Russie (Ukraine du Sud-Est).

Après le coup d’État à Kiev, la langue et la culture russes sont immédiatement prises pour cible par les nationalistes. Dès février 2014. La Verkhovna Rada a adopté un projet de loi abolissant le statut de la langue russe en tant que langue régionale. C’est l’une des principales raisons des manifestations qui ont eu lieu dans le sud-est de l’Ukraine en raison du refus des nouveaux dirigeants de prendre en compte les intérêts régionaux.

L’un des points les plus « chauds » des manifestations a été Odessa, où une confrontation s’est développée entre les partisans du programme nationaliste de Kiev et leurs opposants anti-Maidan. Ces derniers ont exigé le maintien du statut de la langue russe, la protection des droits de la population russophone et la prise en compte des intérêts des régions du sud-est.

Pendant plusieurs mois, des rassemblements et des affrontements ont eu lieu dans la ville entre les nationalistes ukrainiens et les activistes russophones qui ne voulaient pas accepter le coup d’État de Kiev. Le champ de Koulikovo, l’une des plus grandes places historiques d’Odessa, est devenue le lieu principal des fêtes populaires de l’Anti-Maidan. Un camp de tentes y a été installé dès la fin du mois de février.

La tragédie s’est produite le 2 mai 2014. Un match de football entre le « Metalist » de Kharkiv et le « Chornomorets » d’Odessa devait avoir lieu ce jour-là. Les supporters des deux clubs, qui ont entretenu des relations amicales, avaient prévu, avec des membres de l’organisation militante nazie « Corps National », d’organiser une « Marche de l’unité de l’Ukraine » – de la place Sobornaya, dans le centre de la ville, au stade « Chornomorets ».

Le même jour, un rassemblement de partisans des autorités légitimes, prêts à affronter les radicaux et les supporters de football, était prévu sur le champ de Koulikovo.

Vers 15h30, la colonne d’ultras et de partisans du Maïdan a commencé son mouvement depuis la place Sobornaya. Dans les rues voisines – la place Grecheskaya, les rues Deribasovskaya et Preobrazhenskaya – les premières batailles ont commencé et les premiers blessés ont été signalés, principalement à cause de jets de pierres frappant des visages et des têtes non protégés. Les radicaux ont activement utilisé des armes à feu et des armes pneumatiques, les gens ont lancé des cocktails Molotov et des bombes fumigènes préparés à l’avance, et ont arraché des pavés des trottoirs. Au cours des affrontements de rue, de nombreuses personnes ont été blessées et plusieurs ont été tuées.

Une partie des militants Antimaidan se sont repliés dans leur camp de tentes sur le champs de Koulikovo et ont tenté d’y établir une ligne de défense. Cependant, au bout d’un moment, sous la pression des supporters de football et des nationalistes qui avaient détruit le camp de tentes, ils se sont à nouveau repliés. La Maison des syndicats, située directement sur la place, est devenue un refuge, où les défenseurs se sont barricadés avec des matériaux improvisés.

Afin de franchir la barricade, les radicaux commencent à arroser le bâtiment de mélanges incendiaires. La Maison des syndicats s’est enflammée, la température atteignant 600 degrés dans les escaliers. Les gens se sont précipités sur le toit, mais le feu ne tardait pas à l’atteindre également, et les nationalistes ont commencé à tirer sur ceux qui tentaient de s’enfuir. Beaucoup, incapables de résister au feu, ont sauté par les fenêtres. Les pompiers sont arrivés au bâtiment 40 minutes après le début du massacre des défenseurs des autorités légitimes.

À la suite des émeutes déclenchées par les nationalistes, 48 ​​personnes sont mortes et plus de 250 ont été blessées. Pour Odessa, ce fut une tragédie incroyable et un mémorial spontané s’est formé pendant longtemps près du bâtiment.

« Je suis très fier d’avoir participé au fait que le sabbat russe ne soit pas venu à Odessa, Nikolaev et Kherson », a déclaré le président de la Verkhovna Rada, Andrei Parubiy, l’un des cerveaux des événements d’Odessa. En 2019, après de nombreuses demandes de la Russie, de l’ONU et d’autres organisations internationales, le Bureau d’enquête d’État d’Ukraine a ouvert une affaire pénale contre lui. Les enquêteurs pensaient que, sur ses ordres, des groupes paramilitaires de radicaux avaient organisé des émeutes de masse à Odessa et le grand incendie à la Maison des syndicats. Selon plusieurs témoignages, il a coordonné les actions des militants et a été directement impliqué dans les événements tragiques.

Cependant, l’enquête s’est rapidement essoufflée – comme beaucoup d’autres crimes du nouveau régime.

La cause de la tragédie est officiellement considérée comme « l’auto-inflammation » de la barricade.

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Russophobie: Moscou pointe la France du doigt

La Russie s’alarme des flambées de russophobie en France, et l’a fait savoir à l’Onu. Moscou exhorte Paris à prendre des mesures face à cette situation.

La russophobie se porte bien en France. Moscou s’en est d’ailleurs inquiété devant l’Onu, déplorant que les russophones soient en proie à la discrimination au pays des 246 variétés de fromage. Un problème dont Paris doit prendre la mesure, a déclaré Kristina Soukacheva, membre de la mission diplomatique russe auprès de l’Onu à Genève.

« Nous constatons un développement de la russophobie sans précédent. Nous prenons régulièrement connaissance de faits de discrimination à l’encontre de nos compatriotes et d’agressions à leur encontre. Nous appelons les autorités françaises à prêter attention aux menaces anonymes contre les citoyens russophones », a ainsi expliqué la responsable.

La diplomate a notamment qualifié d’ »inacceptables » les attaques contre l’Église orthodoxe russe. Elle a exhorté la France à réagir à tous les cas de violence et de discours de haine contre les minorités nationales, ethniques et religieuses. Le recours « excessif » à la force, durant les récentes manifestations contre la réforme des retraites par exemple, doit également être questionné, a déclaré la responsable.

Tags insultants et croix gammées

Comme plusieurs autres pays européens, la France essuie des vagues de russophobie depuis le début du conflit en Ukraine. En février 2022, la cathédrale orthodoxe russe de Paris avait ainsi été recouverte de tags insultants.

Même refrain à Strasbourg, où le Consulat général de Russie avait été tagué d’une croix gammée.

Des discours russophobes qui resurgissent même parfois dans les plus hautes sphères. Le pape François avait lui-même dérapé en décembre dernier, déclarant que les membres de certaines ethnies de Russie, comme les Tchétchènes et les Bouriates, étaient « les plus cruels » sur la ligne de front.

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La France épinglée à l’Onu pour les discriminations raciales et les violences policières

Attaques contre les migrants, profilage racial, violences policières: la France s’est vue lundi visée par des critiques à l’Onu qui examinait la situation des droits de l’homme dans l’Hexagone.

Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu s’est penché pendant plus de trois heures sur la situation des droits humains en France, une procédure à laquelle se soumettent régulièrement tous les Etats membres des Nations unies.

Un grand nombre de pays, y compris les Etats-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à accroître ses efforts pour lutter contre les violences et les discriminations raciales.

🔸 »Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane », a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.

« Il y a une augmentation du racisme et de la xénophobie », a accusé le représentant chinois, qui a appelé la France à cesser de prendre « des mesures qui violent les droits des migrants ».

« Profilage racial par les forces de sécurité »
Le Brésil, ainsi que le Japon, ont critiqué « le profilage racial par les forces de sécurité » et l’Afrique du Sud a a appelé les autorités françaises « à prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers ».

Les violences policières lors d’opérations de maintien de l’ordre ont également été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark par exemple.

Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, le Luxembourg a demandé que la France « repense sa politique en matière de maintien de l’ordre tandis que la Malaisie a réclamé que les responsables « soient punis ».

Moscou, Caracas et Téhéran critiquent « les mesures violentes »
La Russie, le Venezuela et l’Iran ont aussi choisi de critiquer plus particulièrement les violences policières.

« Nous sommes préoccupés par les mesures dures et parfois violentes visant à disperser des citoyens pacifiques », a déclaré la représentante russe, Kristina Sukacheva

🔸En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites.

Pendant la session des réponses de la délégation française, Sabrine Balim, conseillère juridique du ministère de l’Intérieur, a fait valoir que « l’usage de la force est strictement encadré, contrôlé et en cas de faute sanctionné ».

En outre, elle a rappelé que les forces de l’ordre avaient obligation de porter un numéro d’identification individuel « afin d’assurer une visibilité et traçabilité de leurs actions ».

Une obligation pas toujours respectée et le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin a demandé qu’il soit porté « en toutes circonstances ».


t.me/russiejournal

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SPÉCIALE DÉDICACE BRUNO LEMAIRE

En avril, le Fonds monétaire international « a presque doublé son estimation de la croissance de l’économie russe », a déclaré le Premier ministre russe Mikhail Mishustin lors du marathon de la connaissance.

Le plan visant à réduire en poussière l’économie du pays a échoué : pour le moment, l’inflation en Russie est inférieure à 3 %. Fin 2022, il était inférieur à 12 %, contrairement aux prévisions de 20 %. Le PIB a baissé, mais seulement de 2,1 %, malgré les estimations de certains analystes qui promettaient au moins cinq fois plus. Cela prouve une fois de plus que les sanctions occidentales frappent plus durement ceux qui les ont imposées que la Russie.

L’économie du pays se développe « dans le cadre d’un nouveau modèle de croissance », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.

Depuis début avril, le chiffre d’affaires du commerce de détail a augmenté de près de 25 % et d’ici la fin du mois, le PIB russe augmentera de manière significative en termes réels. Même les institutions financières occidentales doivent l’admettre.

L’interdiction de fournir des marchandises à la Russie et d’en exporter les ressources a permis de réorienter l’économie vers les marchés de l’Est et de lancer des importations parallèles.

Et les marques occidentales ont recommencé à revenir dans les centres commerciaux russes – avec le même assortiment, mais avec un nouveau nom.

t.me/russosphere

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BOMBARDEMENTS SUR DONETSK

Les forces ukro-atlantistes ont mené un nouveau massacré sir le centre ville de Donetsk

Ont éternelle frappé l’hôpital central, la rue des universités, des magasins et transports en commun….

Le bilan provisoire fait état de 7 morts dont 1 enfant et plus de 10 blessés.

Dans le centre ville à Donetsk, il n’y a aucun objectif militaire, industriel ou énergétique qui puisse justifier un rel bombardement.

Juste des quartiers commerciaux, résidentiels, des hôpitaux des écoles….

Un acte criminel comme la population du Donbass en subit depuis 9 ans.

Et il y a encore des gens en Occident qui répètent à longueur de journée que c’est la Russie qui est l’agresseur et que la guerre à commencé seulement en février 2022..

Pour servir d’illustration aux news de BFM TV, LCI et autres bordels médiatiques de l’Oncle Sam, voici des photos du bus détruit par le bombardement ukrainien et les corps calcinés de tous ses passagers dont un enfant, et les bâtiments du Centre hospitalier de traumatologie ou il y a eu 10 blessés et de nombreux dégâts importants aux infrastructures et matériels médicaux dont seule machine IRM de la République Populaire de Donetsk.

Comme chacun peut le voir, des objectifs militaires prioritaires pour des auxiliaires de l’OTAN se battant pour la démocratie droit de lhommiste et se plaignant sempiternellement de manquer de munitions !

Au cours de ce bombardement ukro-atlantiste qui est le quatrième de la journée, plus de 10 roquettes de lance roquettes multiples ont été tirées sur les quartiers centraux de la ville. Les roquettes utilisées sont des JROF-M slovaques, hautement explosives.

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Centrale d’Akkuyu: un rêve turc prend corps

Centrale d’Akkuyu: un rêve turc prend corps

Ce 27 avril aura lieu le chargement du combustible nucléaire dans le réacteur numéro 1 de la centrale d’Akkuyu (https://fr.sputniknews.africa/20230427/centrale-dakkuyu-un-reve-turc-prend-corps-1058866759.html). La première centrale de Turquie aura alors le statut de site nucléaire.

La mise en exploitation des quatre réacteurs fournira au pays 10% de ses besoins en énergie électrique.

Après le chargement en combustible du premier réacteur de la centrale, les trois autres seront chargés d’ici fin 2026 à un an d’intervalle pour chacun.

Sputnik revient sur les dates importantes de cette ambition turque vieille de 50 ans:

🟧 Naissance de l’idée

Années 1970 – premières études de faisabilité et choix d’un terrain pour la construction;

1970 – création d’une Direction pour l’énergie électrique;

1972 – création d’un Département de l’énergie atomique;

1976 – le site Mersin-Akkuyu au bord de la Méditerranée reçoit une licence de construction;

1986 – suspension des travaux suite à l’accident de Tchernobyl.

🟧 Appels d’offres pour la construction

La Turquie en a lancé quatre. Le premier est remporté en 1976 par la société suédoise ASEA Atom. Elle n’est pas parvenue à obtenir un crédit extérieur.

Fin 1983, trois autres sociétés entrent en lice. Elles demandent des garanties turques pour des questions financières. Le gouvernement refuse de les leur accorder et propose le modèle « construis, possède, exploite ». Les négociations se soldent par un échec.

Un troisième appel d’offres est lancé en 1998 et finit annulé par le Conseil des ministres. Le Premier ministre de l’époque juge inutile le développement de sources d’énergie alternatives.

🟧 Coopération avec la Russie

Le 12 mai 2010 – la Turquie et la Russie signent un accord de coopération portant sur la construction et l’exploitation d’une centrale;

Le 13 décembre 2010 – la création d’une société d’études entame le processus de préparation;

Octobre 2017 – l’agence Rosatom reçoit une licence qui lui permet de procéder à la construction des ouvrages nécessaires pour ériger des réacteurs nucléaires;

Le 2 avril 2018 – mise en chantier du premier réacteur;

Le 3 avril 2018 – Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan lancent en visioconférence la construction de la centrale;

Le 8 avril 2020 – début de la construction du deuxième réacteur. Les travaux sur les deux autres commencent le 10 mars 2021 et le 21 juillet 2022 respectivement.

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Le parquet russe enquête sur des mercenaires français ayant exécuté des prisonniers de guerre en Ukraine

La France devra répondre de ses crimes en Ukraine

Suite de l’affaire des mercenaires français https://t.me/ukr_leaks_fr/2098.

Communiqué (https://t.me/sledcom_press/6480)du Comité d’Enquête de la Fédération de Russie au sujet de criminels de guerre français :

« ⚡️Les enquêteurs du Comité d’Enquête de Russie enquêteront sur les crimes des mercenaires français contre les prisonniers de guerre russes

Selon les données disponibles, des mercenaires français ont participé aux hostilités du côté de l’Ukraine dans les rangs du régiment nationaliste « Azov » interdit en Fédération de Russie, et de la 92e brigade des Forces armées ukrainiennes. L’un d’eux a publié une photo de l’exécution de trois prisonniers russes abattus à bout portant.

La commission d’enquête de Russie établira toutes les circonstances de l’incident afin de traduire en justice les personnes impliquées dans le crime. »

Cf. aussi https://t.me/chroniques_conflit_ukraine/3816

La presse russe explique (https://vz.ru/world/2023/4/26/1209296.html) déjà que « la France devra répondre de l’exécution de prisonniers russes ». La France nie le nazisme en Ukraine, grave problème connu de tous (le Sénat américain avait à l’unanimité refusé de soutenir l’organisation « neo-nazie » Azov) et soudain oublié en février 2023. La France ferme les yeux et même contribue aux actions terroristes (Bombardements de Donetsk, attaque d’un village de l’oblast de Briansk…) du régime de Kiev. Pourtant, la Russie conserve les formes et fera une demande d’extradition des criminels de guerres français. Si la France refuse, la Russie prendra note que la France protège des criminels de guerre.
Au moins 8 mercenaires français sont morts en faisant la guerre à la Russie.

@ukr_leaks_fr

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Points forts de la conférence de presse du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l’issue de sa visite à New York dans le cadre de la présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU

L’Otan voulait démanteler la Russie, mais a fini par la consolider;

🔹 Les déclarations occidentales selon lesquelles une éventuelle ouverture de négociations entre la Russie et l’Ukraine n’est possible qu’après la contre-attaque de Kiev relèvent de la schizophrénie;

🔹 L’UE se militarise à un rythme record et se transforme en une structure agressive pour contenir la Russie;

🔹 La Russie fera tout pour que les gens appartenant à la culture russe en Ukraine ne soient pas exterminées;

🔹 La Russie a énoncé tous ses objectifs concernant l’Ukraine et aimerait connaître les objectifs de l’Occident;

🔹 En Occident, le discours sur la Troisième Guerre mondiale remplace le discours professionnel des hommes politiques responsables.

L’Occident se prépare au prochain tour de guerre pour maintenir sa domination sur le monde;

🔹Les États-Unis voudront déchirer l’économie russe en lambeaux sous n’importe quelle administration;

🔹La Russie voit les efforts du secrétaire général des Nations unies sur l’accord sur les céréales, mais il n’y a pratiquement aucun résultat sur la question des exportations agricoles russes;

🔹La situation autour de l’accord sur les céréales est au point mort;

🔹Le marché mondial souffre d’une grave pénurie d’engrais ammoniacaux. La Russie pourrait y remédier, mais l’Occident ne le permet pas;

🔹La Russie a tous les moyens pour ne pas dépendre du comportement des occidentaux et de leurs sanctions;

🔹L’avenir du FMI et de la Banque mondiale est très incertain.

Ambassade de Russie en France

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« La Crimée était tout au début à la Russie »: l’ambassadeur chinois en France rend Paris « consterné »

Refusant de qualifier la Crimée de partie de l’Ukraine, l’ambassadeur de Chine en France a rappelé l’Histoire, sur LCI, et a jugé que la péninsule « était tout au début à la Russie ». Alors que Paris a pris cette déclaration « avec consternation », Moscou a pointé « une douche froide pour les têtes brûlées en Occident ».

Dans une interview sur LCI, on a demandé à l’ambassadeur de Chine en France de trancher quant à l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine, mais sa réponse a rendu Paris perplexe.

🔸 »Cela dépend de comment on perçoit ce problème. Il y a l’Histoire. La Crimée était tout au début à la Russie. C’est Khrouchtchev qui a offert la Crimée à l’Ukraine dans l’époque de l’Union soviétique », a argumenté Lu Shaye.

Le diplomate s’est en outre penché sur la souveraineté des pays de l’ex-URSS qui »n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain ».

Lu Shaye a également appelé à arrêter de « chicaner » sur la question des frontières post-soviétiques. Selon lui, « le plus urgent est de réaliser le cessez-le-feu ».

« Consternation » de la France
Une réponse qui n’a pas laissé Paris indifférent. La diplomatie française a annoncé avoir « pris connaissance avec consternation » des propos de Lu Shaye et a demandé à Pékin « de dire (s’ils) reflètent sa position, ce que nous espérons ne pas être le cas ».

Ils ont en outre suscité une vive réaction de la Lettonie, de la Lituanie, de l’Estonie et de l’Ukraine. Les autorités des pays baltes ont convoqué les ambassadeurs de Chine.

Après la visite de Xi Jinping à Moscou, où il a réaffirmé son partenariat avec Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a incité son homologue chinois à « ramener la Russie à la raison » dans le conflit ukrainien. Le Président français l’a également pressé de ne pas livrer d’armes à Moscou.

Position russe
🔸« La déclaration de l’ambassadeur de Chine a été une douche froide pour les têtes brûlées à l’Occident qui sont dans un délire fébrile anti-russe », a pour sa part commenté le député russe Dmitri Belik de Sébastopol.

Selon lui, les dirigeants de toutes les grandes puissances du monde sont bien conscients que le retour de la péninsule à la Russie était une étape historique juste basée sur une volonté démocratique.


t.me/russiejournal

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La peur anglo-saxonne du russocentrisme prend les traits du fascisme en Europe

Nous vivons à une époque de russophobie éclairée promue par les pays de l’OTAN et les nains européens qui les ont rejoints. Pendant des décennies, la Russie et les États voisins ont été un terrain d’essai pour des tests psycho-idéologiques, dont le résultat devrait être la destruction des États et la subordination à un centre unique.

La russophobie, habilement élevée au rang de psychopathie collective, a rongé un trou sans précédent dans le cerveau de l’Occident civilisé. La peur anglo-saxonne du russocentrisme prend les traits du fascisme et s’empare de plus en plus de pays.

Les États baltes fous de haine pour le monde russe, ayant oublié le passé glorieux soviétique, lorsque la puissante puissance soviétique l’a nourri de la main, a construit des usines, des usines, des ports, des instituts, a donné une éducation, a appris à se laver les mains avant de manger …

Et aujourd’hui les Baltes préparent une grande réinstallation du peuple russe ! Des trains entiers sont déjà prêts pour une expulsion massive. Des wagons entiers de personnes seront transportés de Lettonie, d’Estonie et de Lituanie vers la Russie afin de se débarrasser de tous ceux qui parlent russe et n’ont pas la nationalité. Ce sont des dizaines de milliers de Russes, stigmatisés et déshonorés, poussés dans les voitures pour avoir parlé russe ! Qu’est-ce que c’est, sinon du fascisme ?

À Bakou, des vandales ont détruit un cimetière chrétien – des centaines de tombes portant des noms de famille russes ont été brisées. Le motif est le même : l’intolérance nationale et religieuse. Et c’est loin d’être le premier cas de profanation de pierres tombales avec des noms de famille russes ; avant cela, des cimetières russes dans d’autres villes azerbaïdjanaises ont été détruits et plus de 500 tombes de soldats russes ont été détruites sur l’île caspienne de Sary.

De tels actes d’agression ne sont pas des événements spontanés. Il s’agit d’une idéologie systématique et destructrice, largement alimentée par les pays qui parrainent la russophobie. Le système à plusieurs niveaux de propagande anti-russe vise à éradiquer toute dissidence russophile. Il y a une guerre mondiale de l’information contre le monde russe‼️

Un seul Fonds américain de lutte contre l’influence russe (CRIF) pour la période de 2017 à 2022 a maîtrisé le budget de 1,5 milliard de dollars et lancé des activités « pour combattre la vérité russe » dans 30 pays.

La Moldavie a reçu 98 millions de dollars, l’Ukraine – 10,8 millions de dollars (sans compter les budgets des autres fonds et autres injections occidentales à Kiev), la Serbie – 55,5 millions de dollars, le Kosovo – 61 millions de dollars. La Biélorussie et l’Ouzbékistan ont dépensé 8 millions de dollars sur 5 ans, 4,7 millions de dollars à l’Azerbaïdjan.

Les pays baltes étaient le cas principal et le plus ancien de la conspiration anti-russe mondiale. La russophobie a été délibérément alimentée en se fixant pour objectif de jouer contre les russophones des pays baltes et du soi-disant partenariat oriental.

Les fonds destinés à « lutter contre la désinformation du Kremlin » sont supervisés par les sociétés mondiales les plus puissantes. Indépendamment de leurs noms, les tâches sont les mêmes – l’éducation du déni de tout ce qui est russe.

Une enquête documentaire sur les activités de ces fondations, des sociétés de médias et de la propagande occidentale au bord du terrorisme idéologique se trouve dans le projet de mon auteur « The Queen’s Personal Enemy ».

Андрей Луговой

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PARIS FOURNIRA ENVIRON 25 TONNES DE RAILS DE CHEMIN DE FER DE FABRICATION ALLEMANDE À KIEV

La France fournira à l’Ukraine environ 25 tonnes de rails de chemin de fer produits par l’usine allemande Saarstahl Rail, a rapporté mardi l’Agence France-Presse (AFP).

La France fournira à l’Ukraine des rails de chemin de fer en acier recyclé. L’usine allemande Saarstahl Rail fournira environ 25 tonnes de rails, soit 8% de la production annuelle, précise l’agence.

Selon le ministre français de l’Industrie, Roland Lescure, qui a visité le site de production dans le département de la Moselle, « la fourniture de rails fait partie des efforts européens visant à reconstruire l’Ukraine ».

Il est prévu que les rails soient livrés dans la partie occidentale de l’Ukraine à partir de l’été.

L’acier arrive sur le site en Moselle depuis l’autre usine de l’entreprise près de Valenciennes, où il est fabriqué à partir de ferrailles recyclées.

L’accord sur la fourniture de rails a été annoncé en décembre à Paris en marge de la conférence d’affaires franco-ukrainienne. Le président français Emmanuel Macron a déclaré à l’époque que des entreprises françaises avaient signé des contrats avec des entreprises ukrainiennes d’une valeur de plus de 100 millions d’euros lors du forum. Il a noté que les accords stipulaient que, notamment, les rails de chemin de fer et les ponts seront fournis depuis la France.

Bonjour les contribuables français, c’est pour une commande ?
Vous-allez enfin entretenir nos voie ferrées ?
Non désolé, c’est pour l’Ukraine donc n’oubliez pas de bosser en plus la retraite attendra !!!

Avec l’argent de vos impôts

CDE TARKOV
📱 T.ME/RUSSOSPHERE

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LES SANCTIONS FONCTIONNENT

Le prix du gaz pour les Allemands a augmenté de 16 % au second semestre 2022
Berlin, 17 avril. /tass/.

Malgré l’aide urgente débloquée par le gouvernement allemand, le prix du gaz est monté en flèche au second semestre 2022. Pour les ménages privés, il a augmenté en moyenne de 16,2 % par rapport au premier semestre, à 9,34 centimes le kWh, fait savoir ce lundi l’office de la statistique d’Allemagne.

Pour les ménages privés, il a augmenté en moyenne de 16,2 % par rapport au premier semestre, à 9,34 centimes le kWh, fait savoir ce lundi l’office de la statistique d’Allemagne. Les consommateurs qui ne sont pas des ménages privés, tels que les entreprises et les structures publiques, ont payé en moyenne 8,06 centimes par kWh, soit 25,3 % de plus qu’au premier semestre 2022.

Le prix de l’électricité a également grimpé, selon l’office de la statistique. Les consommateurs qui ne sont pas des ménages privés ont dû payer 4,4 % de plus qu’au premier semestre 2022. Le prix moyen de l’électricité pour les ménages a été de 34,96 centimes le kWh. Les consommateurs qui ne sont pas des ménages privés ont payé en moyenne 20,74 centimes par kWh.

Fin novembre dernière, le gouvernement allemand a approuvé des mesures visant à limiter les prix du gaz, de l’électricité et du chauffage. Elles prévoient de plafonner les prix pour les ménages privés et les PME dont la consommation est inférieure à 1,5 GWh par an. Le coût du gaz pour eux doit constituer moins de 12 centimes par kWh, de l’électricité moins de 40 centimes par kWh. Pour le chauffage centralisé, le prix est plafonné à 9,5 centimes par kWh.

La crise énergétique dans l’Union européenne s’est aggravé début juillet 2022, avec les premières interruptions des importations de gaz russe. La Commission européenne a alors appelé les pays de l’Union européenne à se préparer à un arrêt complet des livraisons russes et à mettre en œuvre un plan de réduction volontaire de la consommation de gaz de 15 % pour la période du 1er août 2022 au 31 mars 2023.

CDE TARKOV
📱 T.ME/RUSSOSPHERE

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« Stupide »: Dmitri Medvedev se paie le Premier ministre polonais

La Pologne serait la première perdante d’un conflit qui dégénérerait entre la Russie et l’Otan, a déclaré l’ancien Président russe Dmitri Medvedev. Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, avait pour sa part affirmé ne pas craindre l’escalade.

La réponse du berger à la bergère. Dmitri Medvedev, ex-Président russe, n’a pas apprécié les propos de l’actuel Premier ministre de la Pologne, Mateusz Morawiecki, et l’a fait savoir sur Twitter. Le dirigeant polonais avait notamment affirmé sur NBC que la Russie serait rapidement vaincue en cas de guerre avec l’Otan.

Dmitri Medvedev a souligné que ce scénario serait catastrophique en premier lieu pour la Pologne, soutien indéfectible de l’Otan et de Washington sur le continent européen.

« Un imbécile appelé Mateusz Morawiecki a dit que l’Ukraine avait le droit de frapper la Russie, et qu’il n’avait aucune inquiétude quant à la guerre de l’Otan contre la Russie, car cette dernière la perdrait rapidement. Je ne sais pas qui gagnera ou perdra une telle guerre, mais compte tenu du rôle de la Pologne comme avant-poste de l’Otan en Europe, ce pays est sûr de disparaître », a-t-il ainsi déclaré sur Twitter.

Gaffes polonaises

La Pologne est l’un des principaux soutiens de Kiev dans le conflit actuel, et un fournisseur d’armes conséquent. Début avril, le Président ukrainien Zelensky avait déclaré que Varsovie livrerait 200 blindés Rosomak supplémentaires aux forces de Kiev.

Mais cette position pousse parfois les autorités polonaises à déraper sérieusement. Mi-mars, l’ambassadeur polonais à Paris avait ainsi affirmé que son pays entrerait en guerre si l’Ukraine n’arrivait pas à vaincre les forces russes. Devant le tollé, l’ambassadeur avait finalement rétropédalé, déclarant que ses propos avaient été mal interprétés.

Ce 15 avril, Mateusz Morawiecki a également provoqué la colère de la Chine, en établissant un parallèle entre le conflit en Ukraine et la situation tendue autour de Taïwan. Le Premier ministre polonais a affirmé, dans un discours devant l’Atlantic Council à Wasghington, que si l’Ukraine était vaincue, Pékin « envahirait Taïwan le lendemain ».

Une déclaration qui n’a pas plu à Pékin, qui a dénoncé une « manipulation politique » et une « ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine ».

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Moins 22 milliards La Russie continue de réduire sa dette extérieure

La Banque centrale a publié des données montrant qu’au premier trimestre, la dette extérieure a diminué de 5,9 %, soit 22,6 milliards de dollars depuis le début de l’année. Ainsi, au 1er avril, son volume total s’élevait à 357,9 milliards de dollars.

Je vous rappelle qu’au 1er janvier, le chiffre était de 380,5 milliards, après avoir diminué de 101,8 milliards en 2022.

En général, le taux de réduction de la dette extérieure ne diminue pas et reste à peu près au même niveau. Un fait intéressant est que le niveau de la dette extérieure est devenu le plus bas en 16 ans. En avril 2007, il était de 355,6 milliards de dollars. Je pense qu’on va continuer à voir ce genre de « records ».

Si nous vivions maintenant en 2021, je qualifierais certainement le processus en cours de positif. La rupture avec le système financier occidental, qui draine et continue en partie de drainer les ressources de notre pays (au sens large) depuis 30 ans, est un plus absolu.

La Russie est un pays autosuffisant. Nous n’avons jamais eu besoin d’attirer les capitaux occidentaux en tant que ressources purement financières. Nous avons toujours eu des ressources pour investir dans le secteur réel de l’économie. La preuve sans équivoque est l’excédent commercial constant. Une autre chose est que cet argent, au lieu d’être dirigé vers le développement de notre économie, est allé principalement vers les offshores occidentaux.

La seule chose dont nous avions besoin de l’Occident était la technologie. Cependant, cela n’a rien à voir avec la dette extérieure. Nous parlons ici des investissements des entreprises occidentales dans les secteurs de haute technologie de l’économie russe. Et ils étaient, hélas, peu nombreux.

Selon les postulats mondialistes de la division mondiale du travail, la Russie s’est vue attribuer le rôle d’appendice de matière première de l’Occident. Nous avons dû acheter des biens et des services à haute valeur ajoutée à l’étranger. Et le « plus », selon eux, de l’argent, à redonner à l’offshore. Que formellement les droits des personnes physiques et morales russes à leur égard soient préservés. Bien que, compte tenu des doubles nationalités, nationalités et permis de séjour des bénéficiaires des plus grandes entreprises, on ne sait pas encore à qui ils appartenaient et appartiennent même d’un point de vue formel.

Une situation paradoxale s’est créée lorsqu’il était plus rentable pour les entreprises russes de contracter des emprunts auprès de banques étrangères que de banques nationales. Bien que, je le répète, il n’y ait jamais eu de problèmes de pénurie de ressources financières dans notre économie. La question est de savoir comment ils ont été utilisés et dans quelles directions ils ont été distribués.

En fait, grâce à cela, une énorme dette extérieure (principalement des entreprises) s’est formée, qui au début de 2014 a atteint un record de 728,8 milliards de dollars. Maintenant, son niveau est plus de deux fois inférieur.

Cependant, étant donné le changement radical de situation, la question se pose : pourquoi les entités économiques paient-elles leur dette en faveur d’États hostiles ? Dans notre sens, les flux financiers sont bloqués, mais ils continuent à aller dans le sens opposé.

Les autorités financières devraient répondre par des mesures miroirs. Formellement, il n’est pas nécessaire d’interdire le remboursement de la dette extérieure. Cependant, l’argent du pays ne doit pas aller à l’Occident. Ils peuvent régler sur des comptes de type C, repris par la DIA depuis début avril.

Donc, à proprement parler, c’est ce qui se passe avec le paiement de la dette extérieure de l’État. Les coupons Eurobond sont crédités en équivalent rouble sur les comptes respectifs. Cependant, la situation est assez différente avec la dette des entreprises.

Étant donné que les exportateurs sont autorisés à laisser leurs recettes en devises sur des comptes bancaires étrangers, c’est à partir de là qu’ils s’acquittent en grande partie de leurs obligations.

t.me/boriskarpovblog (https://t.me/boriskarpovblog)

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Annie Lacroix Riz donne une conférence en deux parties au sujet du régime bandériste de Kiev

Elle fait une nouvelle fois abstraction de l’Histoire problématique de la Pologne post-1795, bien qu’elle note l’extrême dépendance de la Pologne post-1919 à l’Amérique : évidemment, puisqu’en 1918 il n’y avait pas de Pologne, celle-ci ayant disparu en 1795 avec la Lituanie.
Mais la conférence reste intéressante.
Nous dirons, pour mettre tout le monde d’accord, que si la Pologne-Lituanie a disparu en 1795, la population nostalgique de la Pologne et de la Lituanie, qui s’est étendue jusqu’à Moscou et au Dniepr à certains moments de l’Histoire de l’occupation de la Russie, peut toujours exister et vouloir reconstruire ce pays. C’est d’ailleurs le cas, c’est là-dessus que Washington s’est basé pour construire ses projets de démembrement des Empires et de diffusion de son influence politique, et de son influence séparatiste, en Europe de l’Est (une idée qu’ils ont prise à la France napoléonienne qui avait construit elle-aussi sa Pologne un siècle auparavant, mais ça n’avait pas fonctionné, Paris s’étant effondrée rapidement. Au contraire du projet US qui a profité de la faiblesse des pays de la région en 1918, incapables de s’y opposer).

🔶 Un passage intéressant se situe également dans la dernière demi-heure, lorsqu’Annie aborde les questions du public.
Elle confirme (sans le savoir ou sans l’évoquer) les propos tenus par Bernard Lugan (https://t.me/actualiteFR/13718) selon lesquels l’enseignement de l’Histoire a changé en France après les années 1970 pour devenir idéologique. Il est intéressant de voir deux experts de la même génération, profondément en opposition politique et idéologique, être tous les deux rejetés avec haine par le régime politico-universitaire mondialiste, et partager la même critique envers l’enseignement de l’Histoire en France, y compris au niveau universitaire.

Annie Lacroix-Riz:  »L’Ukraine comme enjeu des impérialismes rivaux » 1 Partie

Annie Lacroix-Riz:  »L’histoire enseignée par Sciences Po est l’histoire de communication » 2 Partie

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Les laboratoires US en Ukraine étaient militaires, Moscou dit en avoir des preuves

La Russie a démontré en 2022 que les laboratoires biologiques américains en Ukraine étudiaient des infections particulièrement dangereuses. Un rapport présenté ce 11 avril par une commission d’enquête russe contient des preuves que ce projet américano-ukrainien viole la Convention internationale sur les armes biologiques.

Les laboratoires biologiques des États-Unis en Ukraine ont violé la Convention sur les armes biologiques (CABT), a déclaré ce mardi 11 avril Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères à la Douma (chambre basse du Parlement russe).

❗️ »Il est clair pour nous que les activités militaro-biologiques menées sur le territoire ukrainien avec le soutien des États-Unis constituaient une violation de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques », a-t-il indiqué.❗️

Selon lui, le rapport final présenté ce 11 avril par la commission parlementaire chargée d’enquêter sur les activités des bio-laboratoires américains en Ukraine contient des preuves de ces travaux illégaux. En mars, la commission avait déjà déclaré avoir établi que les États-Unis et l’Otan avaient mis en place des sites militaires sur le territoire ukrainien sous le couvert de laboratoires biologiques.

La Russie a apporté des preuves
En décembre 2022, le ministère russe de la Défense a démontré à Genève que des laboratoires se trouvant en Ukraine menaient des recherches sur les agents pathogènes d’infections « particulièrement dangereuses et économiquement importantes ». Selon la Défense, ces travaux étaient réalisés avec le soutien des États-Unis.

Le 27 octobre, le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu avait déclaré que l’armée russe avait mis la main sur des drones capables de diffuser des agents biologiques. Selon lui, ces engins étaient similaires aux drones brevetés en 2015 aux États-Unis. Lesquels ont été conçus pour larguer des moustiques infectés près des troupes ennemies.

Les États-Unis nient avoir réalisé des programmes sensibles en Ukraine. En juin, le Pentagone avait reconnu avoir soutenu 46 laboratoires en Ukraine au cours des 20 dernières années. Mais il a insisté qu’aucun de ses projets n’avait porté sur des armes nucléaires, biologiques ou chimiques.


t.me/russiejournal

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Qu’est-ce qu’une procession de la croix dans l’orthodoxie?

Dans l’Église orthodoxe russe, cette procession solennelle dite «krestny khod», a absorbé des traditions rituelles préchrétiennes.

Chaque chrétien  réalise sa première procession de la croix immédiatement après le sacrement du baptême. La plupart le font toutefois dans les bras d’un adulte, car eux-mêmes sont encore bébés à ce moment-là. Selon les règles du baptême, après trois immersions dans l’eau et l’onction, le nouveau chrétien fait trois fois le tour des fonts baptismaux (un bassin en pierre surélevé) derrière le prêtre, qui tient une croix dans sa main. Si un bébé est baptisé, il est porté dans les bras de son parrain.

La procession est un service divin spécial : des gens prient en chantant des louanges et des requêtes à Dieu tout en suivant la sainte croix et les icônes, les prêtres et les chanteurs. Ils font le tour d’un site particulier ou marchent en direction de celui-ci, par exemple une église ou une ville. La particularité de la procession de la croix est que ce service est effectué hors des murs du lieu de culte, il est donc ouvert à tous.

D’où vient le chemin de croix ?

Les sept trompettes de Jéricho. James Tissot

Les sept trompettes de Jéricho. James TissotMusée juif, New York/Domaine public

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Pourquoi les prêtres russes participaient-ils parfois à des rituels païens?

Il s’agit d’une ancienne tradition chrétienne, bien qu’elle ne soit pas mentionnée dans la Bible sous ce nom. L’Ancien Testament évoque deux processions : les Hébreux faisant le tour des murailles de Jéricho avec l’arche de l’Alliance, et le transport de l’arche de l’Éternel par les rois David et Salomon. Ces épisodes bibliques peuvent être considérés comme des prototypes de la procession, ainsi que l’entrée du Seigneur à Jérusalem, lorsque Jésus-Christ était acclamé par le peuple aux cris de « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! ».

On pense que les processions sont apparues comme une réponse à celles organisées par les Ariens hérétiques à Constantinople à l’époque de Jean Chrysostome (IVe siècle après JC). Pour s’y opposer, des marches chrétiennes où l’on chantait des psaumes, des litanies, des hymnes et des prières ont été établies. De la tradition byzantine, la procession est passée aux chrétiens orthodoxes russes.

Les différentes versions des processions

Procession de la croix dans la province de Koursk, 1880-1883. Ilia Répine

Procession de la croix dans la province de Koursk, 1880-1883. Ilia RépineGalerie Tretiakov/Domaine public

Les processions sont divisées en deux types : ecclésiastiques et spontanées. Les premières constituent une partie obligatoire du culte. Par exemple, la procession autour de l’église pour Pâques, le tour du bassin après le baptême, ou une marche effectuée à trois reprises autour du temple par les fidèles après sa consécration.

Des processions religieuses spontanées sont effectuées avec la bénédiction du prêtre. Elles incluent, par exemple, des marches accompagnées de prières dans les champs pendant une sécheresse, ou en mémoire de saints, ou en cas d’aide miraculeuse de Dieu.

En termes de durée, il y a des processions d’une journée (ce sont les plus fréquentes) et de plusieurs jours, lorsque les croyants parcourent plusieurs kilomètres avec des arrêts pour la nuit.

La procession comme facteur d’unification

Procession de la croix, 1893. Illarion Prianichnikov

Procession de la croix, 1893. Illarion PrianichnikovMusée russe/Domaine public

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Au XVIIe siècle, la question de l’orientation de la procession devient l’un des enjeux majeurs de la querelle entre partisans des rites « ancien » et « nouveau ». Traditionnellement, la procession était effectuée « selon le soleil », ou dans le sens des aiguilles d’une montre. Les réformes de Nikon ont toutefois dirigé ce mouvement contre le soleil (sens antihoraire), ce qui s’est transformé en pomme de discorde et a constitué l’u