Syrie : l’Etat islamique reprend une partie d’une ville clé grâce à une vaste offensive

Le groupe Etat islamique (EI) a repris vendredi une partie de la ville syrienne clé de Boukamal, située dans la province orientale de Deir Ezzor, près contrôlée par le régime en lançant une série d’attaques suicide meurtrières, l’offensive la plus importante menée depuis des mois par l’organisation jihadiste en Syrie.

L’EI avait perdu en novembre 2017 Boukamal, le dernier centre urbain qu’il contrôlait dans le pays en guerre après de multiples défaites infligées par le régime et ses alliés d’une part et les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis de l’autre.

En parvenant à s’emparer de nouveau d’une partie de cette cité, l’EI confirme qu’il reste une force à craindre sur le terrain. Reste à savoir s’il pourra se maintenir dans la ville ou avancer face aux forces loyales au président syrien Bachar al-Assad, aidées de l’aviation de l’allié russe. […]

La Dépêche

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La gauche suédoise s’effondre : Le parti anti-immigration devient le 1er parti du pays, selon un sondage

Les sociaux-démocrates de gauche, du Premier ministre suédois Stefan Löfven, s’effondre, selon une enquête Sentio (1).

Entre-temps, les démocrates suédois anti-immigration de droite font un bond en avant et deviennent le plus grand parti du pays.

Jimmie Åkesson et ses démocrates suédois (SD) sont en passe de devenir le plus grand parti de Suède lors des prochaines élections du 9 septembre prochain.

  • Le SD a gagné 3 % de soutien depuis le dernier sondage et se situe maintenant à 26,1 %.
  • Dans le même temps, les sociaux-démocrates du Premier ministre ont perdu 3,6% de soutien et sont à 21,7%, ce qui est proche de leur plus bas niveau historique de 20,6%.
  • L’ancien parti pro-migration, The Moderates, a également perdu son soutien. Il est passé de 20,4 % à 17,1 %, soit une perte de 3,3 %.

Si le sondage Sentio reflète le résultat final des élections de septembre, les démocrates suédois seront pour la première fois le plus grand parti du pays.

Le Suédois Nyheteridag s’est entretenu avec le secrétaire du parti démocrate suédois, Richard Jomshof et a déclaré :

« Il se passe quelque chose ici et il ne reste que quelques mois pour l’élection. C’est absolument incroyable ! »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Piotr Stammers pour Dreuz.info.

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Zemmour : « L’immigration n’est pas une fatalité qu’on doit subir. Les mouvements démographiques sont une guerre qu’on veut gagner ou qu’on accepte de perdre »

CHRONIQUE – La situation en Italie est révélatrice de tous les atermoiements de l’Union.

(…) Désormais, c’est à Salvini de jouer. D’abord parce que l’immigration fut le thème qui l’a porté au pouvoir. Ensuite parce qu’il doit montrer qu’il peut expulser massivement les clandestins (il a promis 500.000 renvois) et arrêter la déferlante migratoire sur les côtes italiennes.

Salvini s’en est déjà pris aux ONG qui, sous couvert d’humanisme, sont les complices des passeurs. Il devra utiliser la marine italienne non pour sauver les migrants mais pour les arrêter, voire détruire leurs barques. Il devra enfin tenir tête aux juges européens qui ne manqueront pas de dénoncer des pratiques contraires aux «droits de l’homme».

On croit toujours en France que l’immigration est un phénomène qu’on ne peut maîtriser, une sorte de fatalité qu’on doit subir. C’est faux.

Les mouvements démographiques sont une guerre qu’on veut gagner ou qu’on accepte de perdre. Comme le note l’historien Pierre Vermeren, le milliard de Chinois pauvres n’a jamais débarqué dans le Japon riche parce que l’État japonais s’est organisé pour qu’il en soit ainsi. Aux États-Unis, depuis l’arrivée de Trump, l’immigration venue du Mexique s’est beaucoup réduite.

(…) Le Figaro

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Etats-Unis : Trump envoie 1600 migrants en prison

La politique migratoire américaine n’en finit pas de se durcir : Depuis jeudi, 1 600 personnes sont transférées dans cinq prisons fédérales, une première.

C’est la première fois que les prisons fédérales américaines sont utilisées pour accueillir des immigrants sous un statut qui pourrait être comparé, en France, à celui de la rétention administrative.

En avril, le nombre d’immigrants arrêtés à la frontière avec le Mexique a explosé : 51 000 personnes, contre 16 000 en mars. Secrétaire d’Etat à la Justice, Jeff Sessions avait annoncé le 7 mai une nouvelle « tolérance zéro » pour les clandestins, désormais systématiquement inculpés pour entrée illégale sur le territoire avant même de pouvoir déposer une demande d’asile. Mais sur les 1 600 déplacés hier et ce vendredi, un certain nombre, arrivé avant le mois de mai, serait en attente de leur audience devant les juridictions civiles, y compris pour des demandes d’asile.

Avant Donald Trump, de nombreux immigrants sans casier judiciaire étaient autorisés à vivre librement sur le territoire américain dans l’attente d’une décision les autorisant ou non à rester légalement. Mais il y a quelques semaines, le président américain a mis fin par mémorandum à cette pratique officialisée sous le nom de « catch and release ».

(…) Le Parisien

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Tourcoing (59) : Sabri, Hamdi et Sourour condamnés pour avoir agressé des médecins aux urgences de l’hôpital Dron

Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2016, une quinzaine de personnes d’une même famille avaient débarqué à l’hôpital Dron de Tourcoing pour accompagner un vieil homme victime de « désorientation ». Deux médecins avaient été frappés après une altercation. La famille du patient estimait les délais d’attente trop longs.

Journée « Urgences mortes »

La violence de cette nuit-là avait provoqué la colère des urgentistes et l’organisation d’une journée « Urgences mortes ». Présentés une première fois en comparution immédiate, les trois prévenus avaient demandé un délai pour préparer leur défense. Puis leur avocat avait obtenu un complément d’enquête lors de la première audience, le mois suivant.

L’audience a finalement eu lieu le mois dernier. Sabri A., 36 ans, a écopé de 18 mois de prison dont 10 mois avec sursis pour avoir roué de coups un médecin. Son frère Hamdi A., âgé de 18 ans, est condamné à un an dont six mois avec sursis, coupable d’avoir arraché une poignée de cheveux à une médecin urgentiste.

Leur sœur Sourour, 33 ans, mise en cause pour avoir jeté à terre une interne, s’en sort avec un an de prison avec sursis. Ces peines pourront être aménagées.

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Rotterdam (Pays-Bas) : les mosquées confrontées aux barbecues de Pegida en plein ramadan

Contrairement à l’interdiction prononcée par d’autres mairies, Rotterdam a autorisé les partisans de Pegida à faire rôtir du bacon aux abords de la grande mosquée de la ville.

A la surprise générale, Ahmed Aboutaleb, le maire d’origine marocaine de Rotterdam – la ville du royaume ayant la plus forte proportion de communautés turque et marocaine -, a autorisé la tenue d’un tel rassemblement par l’organisation connue pour son islamophobie.

Une décision pour le moins surprenante. Les maires d’autres villes (Utrecht, La Haye, Arnhem et Gouda) ayant, pour leur part, purement interdit à Pegida d’organiser de tels pique-niques par crainte de troubles à l’ordre public.[…]

En signe de protestation, les musulmans de Rotterdam ont massivement convergé vers la mosquée, déposant des fleurs autour du lieu de culte pour faire barrage à la « haine ».

Incident diplomatique avec la Turquie

Au-delà, l’affaire a provoqué un nouvel incident diplomatique avec la Turquie. Le ministre turc des Affaires européennes a évoqué la « décision immorale » du maire de Rotterdam. « Pour Ahmed Aboutaleb, manifester est un droit fondamental mais depuis quand faire preuve d’irrespect envers une mosquée est-il devenu un droit ? », s’est offusqué le ministre pour qui Pegida est une « organisation fasciste ».

Ces dissensions s’ajoutent au contentieux opposant la ville de Rotterdam au gouvernement d’Ankara depuis l’année dernière , Ahmed Aboutaleb s’était opposé à la tenue d’un meeting par une ministre turque venue faire campagne en faveur d’un référendum en Turquie voulue par le président Recep Erdogan. La politicienne avait été expulsée manu militari du territoire.

Depuis, le maire de Rotterdam est soupçonné par Ankara d’avoir des accointances avec le mouvement d’opposition Gülen, accusé d’être à l’origine du putsch raté de 2016 contre le président turc.

 

Les Echos

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Enquête: Islamo-syndicalisme, une dérive française

Les syndicats veulent-ils vraiment lutter contre la présence de plus en plus palpable de l’islam sur les lieux de travail ?

Empêtrées dans leurs querelles internes, fragilisées par la fonte de leurs effectifs, les confédérations sont mal armées pour résister à la présence de plus en plus palpable de l’islam sur les lieux de travail. Mais veulent-elles seulement lutter ? Enquête.

Si toute la France connaît aujourd’hui le nom et le visage de Maryam Pougetoux, ce n’est pas parce que cette jeune femme est présidente de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) à Paris-IV, mais parce qu’elle porte le voile islamique.

C’est certes son droit, comme l’ont répété ses nombreux avocats, mais ce signe religieux ostentatoire n’en a pas moins suscité, en plus d’une âpre polémique, quelque désarroi à gauche : « Bigoterie patriarcale et sexiste en contradiction avec les combats féministes que l’UNEF a toujours portés », a lancé Bruno Julliard, adjoint à la mairie de Paris et patron de l’UNEF de 2005 à 2007.

Même colère de Julien Dray, ancien pilier de l’organisation : « La direction du syndicat qui accepte cette jeune dame comme dirigeante souille tout notre combat. » Maryam Pougetoux a été défendue par la direction nationale de l’UNEF, ainsi que par des personnalités politiques comme Olivier Besancenot (NPA) et Alexis Corbière (LFI).
« Un apartheid ethnique et religieux »
« Mon voile n’a aucune fonction politique », a clamé la jeune fille dans Le Monde du 20 mai. On a du mal à la croire. À sa décharge, elle n’a que 19 ans. Elle sortait à peine de maternelle quand la question de l’influence islamique dans le monde syndical est devenue un vrai sujet, au tournant de la décennie 2000. C’est à cette époque que les services de renseignement ont commencé à s’inquiéter de la création de réseaux salafistes…

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La FIFA interdit la chanteuse russe Chicherina de concert à Rostov pendant le Mondial, trop politiquement incorrecte

Encore une information que la presse occidentale a décidé de ne pas traiter. En effet, elle est délicate. Et il ne faut pas porter atteinte à l’image de la liberté artistique, de la liberté d’expression. Eléments sacralisés dans le discours contemporain.
La FIFA a interdit la chanteuse de rock russe Julia Chicherina de chanter devant les fans à Rostov-sur-le-Don, elle pourrait porter atteinte à l’image de la FIFA (sic). Nous vivons dans un monde merveilleux, l’essentiel est de ne pas l’oublier.

La chanteuse de rock russe Julia Chicherina vient de recevoir une lettre de la FIFA, en anglais, qui ne lui est pas nommément adressée, mais qui la concerne et qu’elle a publié sur sa page Facebook:
L’on apprend ainsi que la FIFA a discuté du cas de Chicherina, c’est en tout cas ce qu’affirme Ekaterina Savchenko, et qu’il est impossible que la chanteuse ne se produise devant les fans à Rostov sur le Don, puisque la FIFA exclue toute chanson politique, religieuse ou militaire. Or, même si Chicherina ne chante pas une chanson militaire, son répertoire et sa réputation pourraient porter atteinte à l’image de la FIFA et provoquer une attention négative des médias, puisqu’elle est déjà associée à la thématique militaire.
Où est l’objet du délit? Julia Chicherina s’est produite dans le Donbass, a des chansons qui condamnent la guerre menée par l’Ukraine contre les civils. C’est effectivement inacceptable. Enfin, d’en parler. Cela pourrait porter atteinte à l’image de la FIFA. Puisque cela va à l’encontre du mantra de la responsabilité de la Russie, de l’Ukraine-victime. Or, les mantras se répètent, ils ne se discutent pas.
La chanteuse a commenté cette lettre:

« Mon Dieu! Les supporteurs bandéristes m’ont interdit de me produire à Rostov, à une centaine de kilomètres de la ville martyre de Gorlovka, où les enfants dorment dans les baignoires pour ne pas être blessés par les éclats de missiles la nuit.

Beaucoup dans le Donbass estiment que les Russes ne viennent pas à leur secours en raison de ces grandes bacchanales du football. Il est bien connu que le rock est la musique de la contestation et l’on m’a officiellement interdite. J’ai reçu une lettre – en anglais – d’une gentille femme avec un nom ukrainien et l’on m’a demandé de ne rien dire. »

Donc la FIFA peut interdire en Russie une chanteuse russe de se produire pour ne pas déplaire à la communauté internationale qui ne veut pas savoir que des civils sont victimes de l’armée ukrainienne dans le Donbass? Même si elle n’en parle pas. Simplement en raison de ce qu’elle est? Est-ce possible? Est-ce acceptable? Du compromis à la compromission, le glissement peut être rapide.
Où sont toutes ces organisations, tous ces activistes qui se prononçaient pour la défense des Pussy Riot qui profanaient une Eglise? Pour la défense de Pavlensky lorsqu’il brûlait la porte du FSB? Ils se taisent? Il est vrai qu’ils en ont l’habitude. L’indignation est sélective. Quand Pavlensky est incarcéré en France pour avoir renouvelé sa performance, on découvre que ce n’est plus de l’art.
L’art est donc géographique. Il est en fait ce que l’Occident décide qu’il peut être. Il peut être les Pussy Riot, il ne peut être Chicherina.
Nous vivons dans un monde merveilleux! 

PS: Deux chansons traduites en français:

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Lisieux (14) : un réfugié politique irakien soupçonné d’avoir été un cadre de Daech arrêté en France pour « crimes contre l’Humanité »

D’après nos informations, un Irakien qui avait obtenu le statut officiel de réfugié en France été incarcéré pour avoir supposément joué un rôle clef dans l’organigramme de Daech dans son pays natal. Bourreau présumé, il est également poursuivi pour « crimes contre l’Humanité ».
Une première pour les services anti-terroristes français. L’Etat vient de lui retirer son statut de réfugié.

C’était depuis de longs mois l’une des craintes des services de renseignement français : des terroristes infiltrés dans les rangs des réfugiés venus d’Irak et de Syrie ces dernières années.

Une crainte qui n’était pas infondée à en voir le profil d’Ahmed H. Cet Irakien âgé de 33 ans a été interpellé le 6 mars dernier à l’aube à son domicile de Lisieux dans le Calvados par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure).

Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir été dans son pays un cadre local de Daesh, mais aussi d’avoir joué un rôle important dans l’un des pires massacres perpétrés par l’organisation terroriste : la tuerie de la base militaire « Speicher » à Tikrit en juin 2014. 1700 jeunes recrues de l’armée irakienne avaient été exécutées.

Aux yeux des autorités irakiennes, Ahmed H. est tout sauf un inconnu : il aurait été « l’administrateur » de la région de Samara pour le compte de l’EI. Ancien membre supposé d’Al-Qaida, il aurait – toujours d’après les services irakiens – rejoint les rangs de Daesh en 2014, avant d’en devenir un de ses chefs locaux. Le père de famille aurait même activement participé à l’un des pires massacres commis dans le pays : l’exécution de 1.700 jeunes recrues militaires en juin 2014 à Tikrit dans le Camp « Speicher ».

www.lci.fr

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Racisme anti-Blancs : une mère et sa fille agressées et insultées à Pierrefitte-sur-Seine

Haine. Elles ont reçu des jets de cailloux et des injures : « Retourne-toi, regarde-nous sale pute, sale blanche ».

Une jeune fille et sa mère ont été victimes d’une violente agression, le 20 mai dernier, alors qu’elles se dirigeaient vers la gare pour rentrer chez elles, à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, signale l’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blancs (OLRA).

Les deux femmes (la mère est malvoyante et se déplace avec une canne) ont notamment reçu des jets de cailloux, une barre en métal et un morceau de béton de la part d’un groupe de « jeunes », qui ont multiplié les insultes racistes : « Dégagez, on n’aime pas les Blancs ici ! », « Retourne-toi, regarde-nous sale pute, sale blanche ».

Une plainte a été déposée

L’OLRA, qui accompagne les victimes dans leurs démarches juridiques, précise que la jeune femme, blessée à la tête et toujours en état de choc, a été transportée par les pompiers à l’hôpital, et qu’un arrêt de travail ainsi qu’un suivi psychologique ont dû être mis en place. Une plainte a été déposée.

« Nous ne pouvons tolérer plus longtemps le silence auquel sont condamnées les victimes », déplore l’association apolitique dans un communiqué. Contactée par Valeurs actuelles, la police municipale nous a renvoyés vers la mairie, qui n’a pas répondu, pour l’instant, à notre sollicitation.

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Amsterdam. Des migrants veulent squatter en force une résidence [Vidéo]

En Hollande, la ville d’Amsterdam n’est pas épargnée par la présence massive de migrants en situation illégale. Certains ont même tenté de forcer l’entrée d’une résidence habitée afin d’occuper les logements. La vidéo montrant un habitant s’opposer à cette intrusion est devenue virale ces jours-ci.

We Are Here

Depuis presque 4 ans, un groupe d’environ 60 immigrés clandestins erre dans les rues d’Amsterdam. Regroupés sous le nom de « We Are Here », ces individus refusent de se conformer à la procédure d’asile habituelle dans le pays. Toutefois, les migrants affirment qu’ils n’entendent pas quitter la Hollande de sitôt.

Entre temps, We Are Here a squatté plus de 30 bâtiments dans toute la ville. La dernière occupation a eu lieu en avril dernier, lorsque le groupe a squatté plusieurs bâtiments dans une rue d’Amsterdam-Est. Les bâtiments occupés étaient sur le point d’être démolis pour faire place à de nouvelles résidences sociales.

Peur des habitants

Du côté des habitants, les gens du quartier ont déclaré qu’ils avaient désormais peur de quitter leur maison. Effectivement, une maison située non loin de là a été fracturée par des migrants afin de la squatter. Les propriétaires avaient alors dû se disputer pendant quatre heures avec les occupants intempestifs avant que ceux-ci ne soient évacués.

Bien que le fait de squatter soit considéré comme une infraction pénale aux Pays-Bas, la Cour a accordé aux immigrants illégaux deux mois supplémentaires avant qu’ils ne soient obligés de quitter les bâtiments le 1er juin. Un certain laxisme qui rappelle étrangement la situation dans l’Hexagone.

La municipalité finance

Quant à la mairie d’Amsterdam, celle-ci est aux mains d’une coalition de gauche regroupant des Verts, des élus du Parti socialiste, des membres du Parti travailliste (PvdA) et du Parti progressiste libéral (D66).

Loin de durcir le ton face aux agissements des migrants et de leurs soutiens, la municipalité a décidé d’accorder à ces personnes en situation irrégulière des soins et des logements supplémentaires. Et ce, pour une durée garantie d’un an et demi minimum. Le tout pour la modique somme de 6 millions d’euros par an.

Résident agressé

Cependant, aussi incroyable que cela puisse paraître, le groupe We Are Here a déclaré qu’il n’acceptera pas l’offre de la municipalité, craignant de se retrouver pris au piège dans des centres de rétention.

Après avoir quitté les bâtiments squattés (et laissés en mauvais état) d’Amsterdam-Est le 4 juin dernier, les migrants ont jeté leur dévolu sur une autre résidence du centre d’Amsterdam. Mais, comme le montre la vidéo ci-dessous, le bâtiment en question est habité légalement par des Hollandais. L’un des résidents vient alors s’opposer au groupe tentant de forcer l’accès.

Aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant suite à cet incident. Quant à la classe politique néerlandaise, elle est, à de très rares exceptions, restée étrangement silencieuse sur ces agissements.

Crédit photo : Capture YouTube (©De Telegraaf)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Autriche. Pour Sebastian Kurz, l’administration de l’UE est trop coûteuse

Le chancelier fédéral autrichien Sebastian Kurz a appelé l’Union européenne à réduire ses coûts administratifs. Et donne des pistes en ce sens.

Moins de commissaires

Sebastian Kurz fait parler de lui ces jours-ci. Après avoir été flatté par Richard Grenell, l’ambassadeur controversé des États-Unis en Allemagne, le « young leader » autrichien s’est fait remarquer par ses déclarations sur les dépenses causées par le fonctionnement administratif de l’Union européenne.

Dans une interview accordée le 5 juin à un quotidien allemand, Sebastian Kurz considère que « si nous voulons réaliser des économies en Europe, Bruxelles devrait montrer l’exemple et réduire les dépenses administratives ».

Pour ce faire, le chancelier propose de réduire le nombre de commissaires européens de 28 à 18. Si ce nombre était effectivement diminué, « cela permettrait non seulement de réaliser des économies, mais aussi de rendre la Commission européenne beaucoup plus efficace et concentrée ».

Un seul parlement

Sebastian Kurz suggère également que l’un des deux sites parlementaires, Bruxelles ou Strasbourg, soit abandonné. « C’est absurde, bien sûr, d’avoir deux sites pour un seul et même Parlement européen ». Sans oublier de préciser que la France s’opposerait probablement à la fermeture du site de Strasbourg.

D’autre part, l’homme d’État autrichien s’oppose une fois de plus à l’intention de l’UE visant à augmenter son budget à l’avenir. Une volonté portée principalement par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. « Nous pensons que le Brexit et le débat à venir sur le prochain cadre financier pluriannuel de l’UE sont une bonne occasion de remettre en question de manière critique les dépenses de l’Union en vue d’une gestion prudente de l’argent des contribuables », a déclaré Kurz.

L’Autriche présidente

Rappelons que le budget de l’UE pour la période s’étendant de 2021 à 2027 va perdre son quatrième contributeur avec le départ de la Grande-Bretagne. Le Royaume-Uni a transféré près de 13 milliards d’euros de ses impôts à Bruxelles en 2016.

Quant à l’Autriche, elle assurera la présidence tournante du Conseil européen à partir du 1er juillet prochain jusqu’au mois de décembre 2018. Nul doute que d’autres déclarations de Sebastian Kurz devraient agiter la presse européenne durant cet intervalle.

Crédit photo : Flickr (CC BY 2.0)
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Un convoi militaire US obligé de changer de route devant des soldats syriens (vidéo)

Un convoi militaire américain a dû changer de route près d’un poste de contrôle des forces armées syriennes près de Qamishli, selon une vidéo postée sur la Toile.

Une vidéo qui montre un convoi militaire américain en train de changer d’itinéraire face aux forces syriennes dans la province d’Hassaké a été publiée par le site Muraselon News:

Le convoi US se dirigeait vers une base militaire située au sud de la ville de Qamishli. Pourtant, les militaires de l’armée gouvernementale syrienne stationnés à un poste de contrôle ont forcé les Américains à bifurquer.

Selon Muraselon News, les soldats américains ont modifié leur trajet «de façon volontaire».La ville de Qamishli est considérée comme la «capitale» des Kurdes syriens et de l’autoproclamée «région fédérale de la Syrie du Nord».

En mai dernier, l’agence Anadolu a rapporté que les troupes syriennes avaient interpellé environ 70 militaires français à un poste de contrôle dans la province d’Hassaké, en Syrie, qui se trouvaient à bord d’un convoi de 20 véhicules se dirigeant à Qamishli. Par la suite, les soldats français ont été relâchés.

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Terrorisme : qui sont les détenus condamnés bientôt libérés ?

« Revenants » du djihad, velléitaires ou soutiens logistiques et financiers…
Des dizaines de détenus condamnés pour terrorisme sont amenés à être libérés dans les deux prochaines années.

Ils sont majoritairement âgés de 20 à 30 ans, de sexe masculin et purgent des peines de cinq ans de prison en moyenne. Voilà le portrait-robot des détenus condamnés pour des infractions terroristes et potentiellement libérables dans les deux prochaines années, selon des chiffres compilés par le Centre d’analyse du terrorisme (CAT).

Pour aboutir à une liste d’une quarantaine de profils, le think-tank a calculé les dates de sortie théorique des personnes jugées devant la 16e chambre correctionnelle de Paris entre 2014 et 2017 – époque « filières syro-irakiennes » –, en prenant en compte les éventuelles remises ou réductions de peines.

Quatre catégories se dégagent : les premiers « revenants » du djihad, les velléitaires, les individus impliqués dans des réseaux de soutiens logistiques ou financiers et les participants à un projet d’attentat. « Ceux partis en zone irako-syrienne sont les plus inquiétants : ils ont appris à manier des armes et sont capables de recruter, auréolés de leur statut de combattants, observe Jean-Charles Brisard, président du CAT. Les velléitaires représentent aussi une menace puisqu’ils ont pu mûrir en prison une frustration d’avoir été empêchés de partir. »

Des hommes impliqués dans des filières connues

Les femmes djihadistes y sont sous-représentées, car la majorité d’entre elles ont été placées sous contrôle judiciaire ou n’ont pas été l’objet de poursuites judiciaires. Lorsque le phénomène Daech est apparu, elles ont été considérées comme des personnages secondaires, cantonnées à des tâches ménagères ou familiales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Parmi les futurs « sortants » figurent des hommes impliqués dans des filières djihadistes connues. Comme ce jeune converti de 25 ans, condamné dans l’affaire Cannes-Torcy, un groupe d’islamistes radicaux responsables de l’attentat contre une épicerie casher de Sarcelles (Val-d’Oise) en 2012. Il a vécu une détention particulièrement agitée, entre « attitude prosélyte », tentatives d’entrer en contact avec des complices et violences contre des gardiens de prison. Il est libérable en 2018.

On retrouve aussi des individus proches de djihadistes médiatiques, comme le Niçois Omar Diaby ou Salim Benghalem, originaire du Val-de-Marne. L’un d’eux s’était illustré en ayant tenté de gagner la Syrie… sous bracelet électronique. Il avait aussi demandé à prier dans le box des prévenus lors de son procès.

Et des « primo-délinquants »

Les parcours de certains détenus méconnus n’en restent pas moins inquiétants. En témoigne le cas d’un adolescent de 18 ans, interpellé en février 2016 à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) et libérable en 2019.

Il avait publié sur la messagerie chiffrée Telegram le message suivant : « Tu sais je vais pas faire la hijra j’ai prévu autre chose, je connais la ville j’ai déjà le matériel et je sais à quel moment. Tkt j’ai pas besoin d’acheter les a… (armes ?) J’ai déjà ».

A l’inverse, des profils moins lourds sont recensés, comme celui d’un converti de 23 ans libérable en 2018, décrit par la justice comme « immature » et guidé « plus par l’affectif que la raison ». Selon le CAT, la majorité de ces détenus sont « primo-délinquants ».

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Peugeot se retire d’Iran : le choix entre hégémonie américaine et gouvernance mondiale

Peugeot se retire d’Iran : le choix entre hégémonie américaine et gouvernance mondialeLe groupe PSA Peugeot-Citroën se retire d’Iran. Il n’avait pas d’autre choix depuis que Trump a imposé l’embargo. L’hégémonie américaine est aussi préjudiciable aux intérêts Français que la gouvernance mondiale.

Dans un monde moral, les affaires profitent à celui qui détient la morale. En l’espèce, aujourd’hui, les Etats-Unis. L’hégémonie américaine passe par le droit – américain. Quand Volkswagen truque la mesure des émissions de dioxyde de carbone, un tribunal américain lui fait payer la douloureuse. Quand BNP-Parisbas travaille avec des gens qui déplaisent à la finance américaine, paf, le gros bâton d’un tribunal américain lui fait passer l’envie de récidiver. Et ainsi de suite. Aujourd’hui, c’est pour éviter des sanctions américaines jugées en cas de litige par un tout puissant tribunal américain que Peugeot se retire d’Iran afin de respecter l’embargo décidé par le président américain.

Le monde entier se retire d’Iran : c’est son seul choix

Donald Trump a récemment dénoncé l’accord sur le nucléaire péniblement passé entre la communauté internationale et les mollahs. C’est son droit le plus strict. Peut-être avait-il des informations pour le faire, encore que le dossier fourni par le Mossad sente sa fabrication à dix kilomètres. Et sans doute Trump, malgré ses insupportables manières, demeure-t-il le champion des nations contre la gouvernance mondiale. Mais deux remarques. Un, ici, la défense de ses intérêts nationaux se confond avec l’expression outrancière de l’hégémonie américaine. Et deux, rien ne forçait les Européens, et les autres nations du monde, à se plier aux exigences américaines. L’accord demeurant valide, il n’existe nul embargo en droit international.

Peugeot, Total et les autres se soumettent à l’hégémonie américaine

Il est clair que les Européens, et les autres, se défaussent sur Donald Trump de leur propre lâcheté. Avant que Trump ne soit là, les entreprises européennes acceptaient platement d’aller se faire taper sur les doigts par la justice américaine. Et aujourd’hui, elles se plient à toute vitesse à la volonté américaine. Peugeot n’est pas la seule dans son cas. Total se retire aussi. Les deux groupes demanderont une dérogation aux Etats-Unis. On comprend bien pourquoi. Trump a lancé un ultimatum à tous les pays du monde, celui qui continuera à commercer avec l’Iran sera sanctionné comme lui : mais il suffisait qu’un nombre suffisamment grand de pays résistent aux injonctions américaines pour qu’elles perdent tout effet.

L’hégémonie américaine, variété de gouvernance mondiale ?

La vérité est que les Européens, la France en particulier, se sont placés depuis la fin de la seconde guerre mondiale en position non pas d’alliés des Etats-Unis, mais de sujets, de supplétifs, de subordonnés. Cela n’a rien à voir avec Trump, cela n’a pas cessé de Truman à Obama, et l’Union européenne, qui aurait pu servir à rétablir l’équilibre, a au contraire accentué le déséquilibre. Après un timide essai d’indépendance de De Gaulle, ses successeurs ont repris le joug. Le drame de l’embargo sur l’Iran, c’est qu’il n’y a le choix qu’entre une sorte d’insurrection anti-américaine sous l’égide d’institutions internationales, qui serait comme l’amorce d’une gouvernance mondiale, et l’hégémonie américaine, qui ne vaut pas mieux, et qui est d’ailleurs l’un des modes possibles de préparation de la gouvernance mondiale.

Pauline Mille

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L’Ukraine tente de faire saisir pour 2,2 milliards d’euros d’actifs de Gazprom en Europe

L'Ukraine tente de faire saisir pour 2,2 milliards d'euros d'actifs de Gazprom en EuropeLa compagnie nationale gazière ukrainienne, Naftogaz, tente de faire saisir des actifs de Gazprom au terme d’une dispute portant sur des livraisons de gaz. Les manœuvres de l’Ukraine pourraient porter préjudice au projet Nord Stream.

L’Ukraine revendique la saisie des actifs néerlandais de Gazprom dans le cadre d’un jugement arbitral d’un montant de 2,6 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros).

La société d’énergie publique ukrainienne Naftogaz affirme que les actifs néerlandais de Gazprom en Russie ont été saisis conformément à la décision du tribunal d’arbitrage de Stockholm.

En février, le tribunal d’arbitrage de Stockholm a exigé que Gazprom paye à Naftogaz une compensation de 2,6 milliards de dollars pour défaut de livraison de gaz à l’Ukraine. La société publique russe a déclaré que la décision créait un déséquilibre en faveur de Kiev ; a fait appel du verdict ; et a informé Naftogaz qu’elle avait lancé une procédure de résiliation des contrats de livraison de gaz en Ukraine.

Le contrat de fourniture de gaz naturel de Russie à l’Ukraine, signé début 2009, devait expirer fin 2019. Selon ses termes, l’Ukraine s’était engagée à acheter 40 milliards de mètres cubes de gaz par an, puis 52 milliards à partir de 2010.

Cependant, Naftogaz a choisi en novembre 2015 d’arrêter d’acheter le volume contracté, en le remplaçant par un approvisionnement en gaz inversé venant de pays européens eux-mêmes approvisionnés par Gazprom. L’énergéticien russe a estimé que cette manipulation constituait une rupture de contrat.

Alexeï Miller, PDG de Gazprom, a qualifié la décision du tribunal d’arbitrage de Stockholm de «décision asymétrique qui viole l’équilibre des intérêts des parties en matière de contrats de livraison et de transit», ajoutant : «Dans de telles conditions, ces contrats deviennent économiquement désavantageux.»

La semaine dernière, la compagnie énergétique nationale ukrainienne a demandé la saisie d’actifs dans les filiales de Gazprom. Kiev prétend que la justice néerlandaise a confirmé la requête, mais que six des sept filiales de Gazprom ont «refusé de coopérer avec l’exécutif légal». «Cependant, cela n’a eu aucun impact sur la saisie», a ajouté la compagnie ukrainienne.

Le siège de Gazprom International, qui supervise les projets de l’entreprise dans le monde entier, est situé à Amsterdam. Gazprom Energy, une autre filiale de la société, est également basée aux Pays-Bas.

«Naftogaz utilisera toutes les mesures et outils légitimes à sa disposition pour faire appliquer la décision et récupérer pleinement le montant des pénalités infligées à Gazprom», a déclaré le PDG de Naftogaz, Andreï Koboliev, dans un communiqué publié le 5 juin. Naftogaz vise d’autres actifs européens de Gazprom.

A la fin du mois de mai, des huissiers suisses ont dressé un inventaire des propriétés rattachées au bureau du projet Nord Stream AG, contrôlé par Gazprom, dans le cadre de la décision du tribunal d’arbitrage de Stockholm. La compagnie énergétique russe a confirmé l’information, soulignant qu’elle n’avait reçu aucune notification.

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Poutine dévoile qui éprouvera désormais l’effet des sanctions antirusses

Poutine dévoile qui éprouvera désormais l’effet des sanctions antirusses

Les pays ayant introduit des sanctions contre la Russie sous la pression des États-Unis pourraient désormais ressentir leurs effets sur eux-mêmes, selon le Président russe dans un entretien à China Media Group.

Dans une interview accordée à China Media Group en prévision de sa prochaine visite en Chine, Vladimir Poutine a signalé que les pays forcés par Washington à frapper la Russie avec des sanctions pourraient eux aussi éprouver l’effet de ces mesures.

«Je ne le dis pas pour me réjouir ou pour ironiser, mais tout cela témoigne que ces moyens ne peuvent pas être universels et que tôt ou tard il sera évident que leur utilisation nuit à tout le monde, y compris aux initiateurs de ces initiatives», a fait savoir Vladimir Poutine.

Il a ajouté que les sanctions ne contraindront jamais Moscou à renoncer à la défense de ses intérêts.

«L’existence de restrictions et de sanctions ne nous étonne pas, cela ne nous fait pas peur et ne nous forcera pas à renoncer à une voie de développement souveraine et indépendante», a déclaré le Président russe.

Il a cependant exprimé l’espoir que «le bon sens prendra le dessus et que toutes les restrictions illégitimes nuisibles pour le développement de l’économie mondiale seront levées graduellement» et que les relations avec tous les partenaires, les États-Unis compris, seront normalisées.

Mardi 5 juin, Vladimir Poutine a fait état, au cours de son entretien avec le Président autrichien Alexander Van der Bellen, du préjudice causé par toutes les limitations politiquement motivées, tout en signalant que la Russie avait surmonté les difficultés liées aux sanctions. Il a précisé que la levée des sanctions intéressait toutes les parties, Moscou compris.

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Les Français se préparent à la libération de 450 détenus radicalisés d’ici à la fin 2019

Les Français se préparent à la libération de 450 détenus radicalisés d’ici à la fin 2019En France, plus de 400 détenus radicalisés sortiront de prison d’ici à la fin de l’année 2019 et le gouvernement assure qu’il les suivra «de manière extrêmement précise». Or, les internautes ne semblent pas très emballés par cette promesse.

À l’horizon 2019, environ 450 détenus considérés comme «radicalisés» auront purgé leur peine dans les prisons françaises et seront libérés, a fait savoir mercredi la ministre de la Justice Nicole Belloubet.

«Nous avons à peu près 500 détenus qui sont radicalisés comme terroristes islamistes. Sur ces 500-là, il y en aura une vingtaine cette année qui sortent, et puis à peu près une trentaine l’année prochaine», a-t-elle annoncé dans une interview accordée à BFMTV.

À cette cinquantaine d’individus s’ajouteront des détenus radicalisés de droit commun, poursuit la garde des Sceaux. «Un certain nombre d’entre eux, à peu près 30 %, auront terminé leur peine en 2019 et sortiront en 2019 (…). Cela fait environ 450 personnes», calcule Mme Belloubet.

Toujours d’après la ministre, le gouvernement français est «arc-bouté sur le suivi de ces personnes».

«Quand ils sortent de prison, il y a deux mots-clés: nous anticipons leur sortie et nous les suivons de manière extrêmement précise», assure-t-elle.

Dans les prochaines semaines, le Premier ministre français Édouard Philippe doit présenter un ensemble de nouvelles mesures contre le terrorisme, destinées à rassurer la population et à mettre à mal les projets de la mouvance djihadiste en France.

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Intégration des étrangers: Les principales pistes retenues par le gouvernement

 

Doublement des heures de français, réforme de la formation civique et meilleur accès à l’emploi : Edouard Philippe a annoncé ce mardi des mesures attendues pour favoriser l’insertion des étrangers en France. Quoique non chiffrées, ces propositions sont censées contrebalancer une politique ferme contre l’immigration irrégulière.

L’apprentissage du français. Edouard Philippe a annoncé le doublement, dès 2019, du volume de cours de langue proposées aux étrangers s’installant légalement en France. Ce nombre passera à 400 heures maximum dans le cas général, afin de se rapprocher des standards européens allemands ou norvégiens. Le total pourra passer à 600 « pour les publics ne sachant ni lire ni écrire », environ 3.500 personnes. Les classes seront « plus petites, plus homogènes » et des gardes d’enfants seront développées pour faciliter la présence aux cours des jeunes parents.

Insertion dans la société. Le gouvernement veut réformer la « formation civique » du Contrat d’intégration républicaine (CIR), un programme pour les primo-arrivants obtenant un titre de séjour. Jugé indigeste, il sera adapté et la formation étalée sur 24 heures (au lieu de 12 actuellement). Pour permettre aux étrangers de participer à la vie culturelle et sportive du pays, l’exécutif prévoit des « pass culture » et des programmes d’intégration par le sport.

Emploi et insertion économique. Objectif : « lever les freins à l’emploi ». Les étrangers se verront proposer un « entretien » en fin de CIR pour orienter les étrangers en fonction de leur profil professionnel (Pôle emploi, APEC…). Pour ceux qui souhaitent travailler, la réforme prévoit des formations linguistiques, une meilleure reconnaissance des formations et expériences antérieures et de faire appel à des réseaux d’entreprise, telles que la Fondation agir contre l’exclusion (FACE).

Pour les jeunes, développement de parcours spécifiques : ainsi un « sas linguistique et socio-professionnel », d’une durée de 3 à 6 mois, sera expérimenté pour 3.000 jeunes étrangers récemment arrivés en France bénéficieront dès 2018 d’un « sas linguistique et socio-professionnel », de trois à six mois. Pour améliorer l’accès aux comptes bancaires, un groupe de travail va être mis en place avec le Groupe La Poste.

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Italie : le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, promet de renforcer la lutte contre le « business » de l’immigration

Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a défendu mardi avec ardeur la politique « populiste » qu’il entend désormais mener : lutte contre le « business » de l’immigration, relance de la croissance et ouverture avec la Russie.

«Si populisme signifie être capable d’écouter les besoins des personnes, alors nous le revendiquons», a-t-il affirmé, après avoir pris vendredi la tête du premier gouvernement populiste dans un pays fondateur de l’Union européenne. […]

Giuseppe Conte a sans surprise confirmé les objectifs contenus dans le « contrat » de son gouvernement : réduction de la fiscalité, lutte contre l’immigration clandestine, revenu de citoyenneté (revenu d’insertion pour les plus pauvres) et renégociation de certaines règles européennes, à commencer par celles concernant le droit d’asile prévues dans l’accord de Dublin, qui fait peser l’essentiel de la charge de l’accueil des migrants aux pays en première ligne, comme l’Italie. […]

Le Point

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Un syndicat de police allemand éreinte la politique d’immigration de Merkel : « Le sentiment de sécurité s’effondre, on a l’impression que l’État a perdu le contrôle, aucun pays ne tolérerait cela »

 

Rainer Wendt, chef de l’un des plus grands syndicats de police d’Allemagne, a déclaré que les révélations concernant le scandale à l’Office des migrations, qui a accordé indûment l’asile à des milliers de migrants,  n’étaient que la pointe émergée de l’iceberg.

« Le sentiment de sécurité s’effondre et maintenant les gens ont l’impression que l’Etat a perdu le contrôle. Il y a des centaines de milliers de migrants ici dont nous ne savons pas qui ils sont », a déclaré M. Wendt. « C’est un énorme risque. Aucun pays au monde ne tolérerait cela. »

(…) Wall Street Journal

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Contre une France «hautement réactionnaire», Françoise Nyssen propose des médias publics «engagés»

Contre une France «hautement réactionnaire», Françoise Nyssen propose des médias publics «engagés»

Françoise Nyssen a présenté ce 4 juin ses propositions pour «transformer l’audiovisuel public». Parmi les suggestions du ministre de la Culture, faire de ce service trop peu représentatif, selon elle, de la diversité un «média engagé».

«La transformation de l’audiovisuel public était un engagement de campagne du président de la République, c’est désormais une priorité de l’exécutif», a souligné ce 4 juin en préambule de son intervention Françoise Nyssen, ministre française de la Culture, devant les patrons de France Télévisions, Radio France, Arte France, France Médias Monde, TV5 Monde et l’Institut national de l’audiovisuel. Dans ce cadre, elle a annoncé l’audiovisuel public avait vocation à devenir un «média engagé», qui aurait notamment pour mission de «changer les mentalités sur le terrain».

«Ce média engagé doit être le miroir de nos différences. D’un sexe et de l’autre, ou des deux, de toutes les couleurs, de toutes les origines, les urbains, les ruraux», a-t-elle précisé.

«Le pays des Lumières, sur ce sujet de la diversité, est hautement réactionnaire», a poursuivi Françoise Nyssen, précisant : «Avec une volonté politique sans ambiguïtés, notre média engagé changera les mentalités sur le terrainLe ministre avait auparavant estimé ce 22 mai au sein de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale, chargée de plancher sur les modalités du projet de loi censé lutter contre la «manipulation de l’information» : «La capacité de discernement des citoyens ne suffit plus.»

Une plateforme anti-fake news bientôt sur France Info

Lors de sa conférence de presse intitulée «Audiovisuel public : présentation du scénario de l’anticipation», Françoise Nyssen a signalé que les différentes chaînes du service public allaient lancer une nouvelle plateforme de décryptage des fausses nouvelles. Cette dernière sera hébergée sur le site de France Info.

Autres lignes directrices de la nouvelle offre télévisuelle que souhaite proposer le gouvernement : un plan d’économie et de réforme du service public de l’audiovisuel (l’exécutif chercherait à réaliser des économies estimées entre 250 et 500 millions d’euros d’ici à 2022, selon Le Figaro), mieux répondre à l’évolution des usages des téléspectateurs, lancer un média jeunesse en basculant la chaîne France 4 sur le numérique ou encore rapprocher France 3 et France Bleu afin de renforcer les programmes régionaux.

Le pays des Lumières, sur ce sujet de la diversité, est hautement réactionnaire

Enfin, dans son discours, le ministre de la Culture a fait référence aux propos de Delphine Ernotte, qui, prenant la tête de France Télévisions en 2015, avait jugé trop nombreux les «mâles blancs de plus de 50 ans» à la télévision française.

«Delphine, tu as dû te sentir bien seule lorsque tu portais un constat à la fois évident et courageux. « L’homme blanc de plus de 50 ans », vous vous en souvenez. Tu n’es plus seule.

Je porterai cette exigence avec autant de passion qu’au sein de mon ministère. Je n’aurai pas de tabou», a fait savoir la fondatrice des éditions Actes Sud. Un terme qui, repris quelques jours auparavant par le président de la République, avait fait polémique.

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Macron menace Trump de « guerre commerciale », Trump le démolit en une seule phrase


Les médias français rapportent bien et dans le détail les déclarations du président français Macron au sujet de la décision du président américain de rééquilibrer les tarifs douaniers.

Les réponses de Trump, en revanche, ne sont pas toujours portées à la connaissance des Français.

Je vous rassure, c’est la même chose ici, et c’est pourquoi les journalistes sont si furieux que Trump utilise son compte Twitter : ils ont perdu le monopole sur l’information.

Vous avez donc certainement entendu Macron menacer Trump de « guerre commerciale » sur les tarifs douaniers si Trump ne revient pas en arrière sur sa décision d’imposer l’acier et l’aluminium qui entrent aux Etats-Unis.

Voici comment, en une seule phrase, le Président américain a démoli Macron et ses menaces :

« Quand ont perd près de 800 milliards de dollars par an sur les échanges commerciaux, on ne peut pas perdre une guerre commerciale ! Les États-Unis ont été arnaqués par d’autres pays pendant des années sur le commerce, il est temps de devenir intelligent ! »

Macron a de sérieux progrès à faire

Avant de menacer le président Trump, Macron a quelques leçons à prendre en économie, car il a été élu presque en même temps que Trump, et il n’a toujours pas été capable de sortir son pays du marasme. Au contraire, les chiffres ont recommencé à plonger dans le rouge.

Pendant que les journalistes disent que Trump est un abruti, les citoyens américains profitent d’une embellie sans équivalent depuis des décennies. Au point que le New York Times, qui est le média papier le plus anti-Trump avec le Washington Post, a publié un article au titre qui a dû leur faire mal au ventre :

« Nous manquons de mots pour dire à quel point les chiffres de l’emploi sont bons »

« La vraie question, quand nous analysons les chiffres de l’emploi de mai, c’est de savoir s’il existe assez de synonymes du mon « bon » pour les décrire adéquatement », poursuit l’article…

Quand vous lirez-ça dans Le Monde, faites-moi signe. Vous saurez ce jour-là que vous avez élu un bon président, celui qu’il vous fallait : compétent, courageux, avec des bonnes idées et la force de les mettre en pratique, et surtout, qui s’intéresse vraiment à vous.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info

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Ramadan : La Ville de Bergerac accusée par la CAF d’entorse à la laïcité

Le courrier est signé par Michel Beylot, directeur de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de la Dordogne. Rédigé le 28 mai, il a été enregistré à la mairie de Bergerac samedi. Michel Beylot y annonce être « dans l’obligation de suspendre l’agrément […] et les financements qui en découlent » des centres sociaux de la Brunetière et Germaine-Tillon, situés respectivement à La Catte et Naillac, deux quartiers prioritaires avec une importante population musulmane.

Motif : leurs locaux sont « mis à disposition » entre « 22 heures et 1 heure du matin sur la période du ramadan 2018 », avec « réquisition du personnel ». Inadmissible pour le directeur de la CAF, qui y voit un « lien direct avec un contexte purement confessionnel. Les centres sociaux sont soumis au respect des principes de laïcité, de neutralité et de mixité sociale ». Et de conclure : ils « n’ont pas à assurer tout ou partie de la gestion des périodes religieuses ».

« Complètement débile »

« C’est complètement débile de dire cela, réagit Daniel Garrigue. Il n’y a aucun caractère religieux là-dedans. C’est comme si on disait ‘‘à Noël il ne doit rien se passer car c’est contraire au principe de laïcité”. »

Pour le maire, le problème « est plus d’ordre public ». Il explique : « En cette période de ramadan, la nuit tombe tard et donc la rupture du jeûne aussi. Si bien que les gens se retrouvent dehors tard, au risque d’engendrer du bruit, de gêner les voisins, de provoquer des conflits, d’obliger à appeler la police…

En leur permettant de se retrouver ailleurs que dans la rue, l’ouverture des centres sociaux absorbe cette vie de nuit. Mais si le ramadan tombe en décembre ou en janvier, nous n’avons pas à faire cela, car la nuit tombe tôt. »

Cette ouverture tardive s’accompagne aussi de « réquisition du personnel » des deux centres sociaux, indique le courrier de la CAF. « Normalement, nous nous appuyons sur des associations, répond Daniel Garrigue. Mais il n’y en a plus beaucoup dans ces quartiers.

Des fonctionnaires de la Ville qui y sont impliqués se sont donc portés volontaires à ce titre. Mais comme on ne peut pas les mobiliser tous les soirs, nous avons demandé aux agents, sur la base du volontariat, s’ils étaient prêts. »

 

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La mairie LR de Compiègne (60) finance le repas du Ramadan. Appel à la prière qui résonne dans le quartier, agent municipal proche des salafistes…

L’appel à la prière résonne dans le quartier du Clos-des-roses, à Compiègne. Mouhssine Assiz, en khamis, la longue tunique, et barbe drue, annonce ainsi le coucher du soleil et la rupture du jeûne. À 21 h 50, ce samedi 2 juin, l’Iftar, ce repas du soir pris durant le mois du Ramadan, peut débuter.

 

« C’est comme un repas de quartier ; il n’y a pas d’acteurs religieux ; je suis moi-même un simple croyant, ingénieur, directeur d’une usine Saint-Gobain à Thourotte », précise ce trentenaire. À deux pas de lui, un bidon métallique fait office de barbecue, les tablées pour plus 200 convives sont dressées sur la place du marché, par une douzaine de jeunes gens. « Le deuxième service événementiel de Compiègne », loue Benjamin Belaïdi, à l’origine de la première édition.

Ce dîner est soutenu par la municipalité : logo de la Ville sur les affiches, matériel communal mis à disposition, présence d’animateurs des quartiers, subventions aux associations organisatrices… Compiègne en fait-elle trop au regard de la loi de 1905, aux textes sur la laïcité et de la jurisprudence du conseil d’État ?

« Pour Noël, c’est naturel de faire un repas. L’Iftar doit devenir aussi naturel. Pas seulement entre musulmans. L’an passé, une association catholique était présente », revendique Abdoulaye N’diagye, secrétaire de Jeunesse Avenir Doré, association née dans le quartier. « C’est plus culturel que cultuel », se dit convaincu Romain Rayez, membre de l’UDI et coprésident du Conseil de développement pour Compiègne.

(…) Un banal banquet républicain, alors ? Pas vraiment. Aux beignets et jus de bissap, concoctés par les mères de famille africaines, s’ajoutent, par exemple, les faitouts fumants de boulgour, cuisinés par les bénévoles de l’une des mosquées de Compiègne, celle des turcophones. À table, les convives échangent ainsi sur leurs pratiques religieuses : la prière à 23 heures à la mosquée, le dernier thé avalé juste avant les premières lueurs du jour, parfois les horaires du travail aménagés pour ce mois de carême…

Et Mouhssine Assiz ne cache pas son espoir qu’un tel repas soit de nature « à montrer les vraies valeurs de l’islam ». Désir louable pour des croyants, mais assez peu neutre. « Je ne suis pas soumis à la neutralité. Je ne suis pas là en tant qu’agent du service public, mais comme militant associatif », argumente Benjamin Belaïdi, salarié municipal et déjà à l’origine d’une marche pro-Gaza et d’une collecte pour Barakacity, une ONG réputée salafiste.

De son côté, le maire Philippe Marini (LR) banalise volontiers et la manifestation, et la contribution de la ville « C’est une sorte de fête des voisins. La Ville rend service. C’est tout à fait justifié. » Et s’il n’était pas présent sur la place Baudelaire, samedi soir, c’était qu’il était à la mosquée, celle quai du Clos-des-roses. « L’imam m’invite, il a la courtoisie de le faire, j’y réponds. C’est pour manger un couscous et il est plutôt bon, en général », commente le maire sur le même ton patelin.

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Alain Finkielkraut : « L’immigration est un facteur de malheur des sociétés »

Elisabeth Levy, Paul Thibaud, Alain Finkielkraut – 03 Juin 2018

L’immigration est un facteur de malheur des sociétés dans la mesure où elle est incontrôlée et tous les peuples européens (nous y reviendrons avec l’Italie) le disent.

L’union européenne pense, pour des raisons morales et économiques puisqu’elle se réfère toujours au « plus jamais ça », qu’il faut ouvrir les frontières.

Les peuples ne le veulent pas et donc on parle d’extrême droite on parle de populisme alors, si vous voulez, qu’il faut écouter le désarroi des peuples.

Il ne procède pas de la xénophobie. Je crois que ce n’est pas vrai. Et il faut prendre acte aussi de l’hostilité d’un certain nombre de nouveaux arrivants.

Et cette hostilité pourra être adoucie, pourra être guérie si précisément les proportions sont respectées.

1/ Réception à l’Élysée de Mamoudou Gassama

2/ Le monde catholique et l’immigration

3/ Immigration « facteur de malheur des sociétés »

4/ Nouvel antisémitisme

5/ Italie: populisme de gauche et de droite

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La Commission européenne veut sanctionner financièrement les pays qui « violent l’État de droit »

C’est une initiative sans précédent que s’apprête à prendre la Commission européenne. La proposition de budget de l’UE, qui devra être négociée entre Etats membres et le Parlement européen, fixe à 1.279 milliards d’euros le budget pour la période 2021-2027 (contre 1.087 mds pour 2014-2020 en prix courants), en hausse malgré la perte prévue de l’importante contribution britannique.

Dans le détail, la Commission européenne a proposé de « restreindre l’accès aux fonds de l’UE » en cas de violation de l’Etat de droit dans son projet de budget pour la période 2021-2027. Mais aussi elle prévoit d’accorder 20 milliards d’euros à l’Europe de la défense.

« […] nous proposons un nouveau mécanisme qui permettra de protéger le budget en fonction des risques liés aux déficiences de l’État de droit », a expliqué le président de l’exécutif bruxellois, Jean-Claude Juncker, devant le Parlement européen. « Il s’agit d’un mécanisme d’application générale car il ne vise pas des États membres en particulier », a-t-il insisté. Mais les gouvernements polonais et hongrois se sentent directement visés par cette conditionnalité […]

S’ils sont approuvés par les Etats membres et le Parlement européen, les nouveaux instruments proposés permettront à l’Union de suspendre, réduire ou restreindre l’accès aux fonds de l’UE d’une manière proportionnée à la nature, à la gravité et à l’étendue des défaillances généralisées de l’Etat de droit.

Une telle décision devrait être proposée par la Commission et adoptée par le Conseil (qui représente les pays membres) par un vote à « la majorité qualifiée inversée », a précisé la Commission européenne. Chaque Etat membre dispose d’un certain nombre de voix pour les votes (29 par exemple pour la France). La procédure dite de « la majorité qualifiée inversée » impose de réunir un nombre d’Etats membres totalisant au moins 255 voix pour rejeter la recommandation de la Commission, ce qui est très difficile.

Plusieurs pays réclament ce mécanisme afin de tirer les leçons du bras de fer infructueux entre Bruxelles et le gouvernement ultra-conservateur polonais, accusé de menacer l’indépendance de sa justice.

Face à la lourdeur de la procédure en cours lancée par la Commission, l’idée est de pouvoir recourir à la pression financière dans des cas comparables. « Nous n’accepterons pas de mécanismes arbitraires qui feront de la gestion des fonds un instrument de pression politique à la demande », a déjà averti le vice-ministre polonais pour les Affaires européennes, Konrad Szymanski.

[…]

Challenges

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Merkel mise en cause dans un scandale financier sur les migrants en Allemagne

 

Berlin – Angela Merkel et son gouvernement ont été mis en cause dimanche dans un vaste scandale qui secoue depuis des semaines l’office chargé de gérer les centaines de milliers de migrants arrivés en Allemagne depuis 2015.

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de la chancelière Angela Merkel est sous pression, à la suite de la découverte d’une affaire de corruption présumée dans une des antennes à Brême du Bamf, un organisme dépendant du ministère de l’Intérieur.

La responsable de l’antenne, des avocats et interprètes ont été mis en examen pour corruption notamment.

L’antenne est accusée d’avoir validé au moins 1.200 demandes d’asile par des migrants, en échange de divers avantages. Sa responsable conteste les accusations et affirme qu’elle était juste débordée.

Depuis, le gouvernement vérifie plusieurs milliers d’autres dossiers, pour voir si le scandale n’est pas plus étendu.

Il doit surtout se défendre d’accusations d’avoir au mieux ignoré des mises en garde en interne sur les malversations et problèmes qui étaient en cours, voire de les avoir étouffés.

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Le Danemark interdit la burqa

  • Le Danemark est le sixième pays européen à adopter une législation anti-burqa, après la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Bulgarie et l’Autriche.
  • « Le visage est ton passeport. Quand tu te refuses à mon regard, je suis une victime. » – Jacques Myard, ancien député UMP a soutenu l’interdiction en France.
  • « Il en est qui récusent toute appartenance à la société danoise et entreprennent de créer des sociétés parallèles dotées de leurs propres normes et règles. » – Le ministre danois de la Justice, Søren Pape Poulsen.

Le Parlement danois a adopté le 31 mai 2018 une loi qui interdit le voilement islamique du visage dans les espaces publics. La nouvelle loi, proposée par le gouvernement de centre-droit danois et soutenue par les sociaux-démocrates et le parti populaire danois, a été adoptée par 75 voix contre 30.

À compter du 1er août, toute personneLe Danemark devient le sixième pays européen, après la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Bulgarie et l’Autriche à interdire le voilement du visage. La Bavière en Allemagne, la Catalogne en Espagne et le Tessin en Suisse ont également banni la burqa au niveau de leur région, tandis que la Norvège a déposé une loi qui en interdit le port dans les écoles publiques. Les interdictions ont apparemment pour but de restreindre la prolifération de l’islam politique en Europe. revêtue d’une burqa (visage entièrement masqué) ou d’un niqab (visage masqué sauf les yeux) dans un lieu public au Danemark sera passible d’une amende de 1 000 couronnes danoises (135 €) ; les récidivistes pourraient être condamnés à une amende de 10 000 couronnes danoises.

La loi prévoit aussi que toute personne qui userait de la force ou de la menace pour contraindre une autre à se voiler le visage pourrait être condamnée à une amende ou à deux ans de prison.

« Dérober son visage au regard des autres dans les lieux publics est incompatible avec les valeurs de la société danoise et irrespectueux vis-à-vis de la communauté. Il faut veiller au respect de notre communauté et des valeurs qui nous unissent. En interdisant le voilement du visage, nous traçons une limite et soulignons qu’au Danemark, la confiance et le respect ne peuvent avoir lieu que dans le face à face. »

Amnesty International a déclaré que la nouvelle loi constituait une « violation des droits de la femme », mais la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé, à deux reprises, que les interdictions de la burqa étaient légales.

En octobre 2010, la France a été le premier pays européen à interdire le voilement islamique du visage en public. Le Premier ministre de l’époque, François Fillon, avait déclaré que l’interdiction avait pour but de « réaffirmer solennellement les valeurs de la République ». Il a fait valoir que « dissimuler son visage … place les personnes voilées en position d’exclusion et d’infériorité ; position incompatible avec les principes de liberté, d’égalité et de dignité humaine que promeut la République française. »

Le président de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait déclaré que la burqa est « une forme d’asservissement qui n’est pas la bienvenue dans la République française ». Jacques Myard, ancien député conservateur qui a soutenu l’interdiction, a déclaré que la burqa était un « choc » pour la culture française : « Le visage est la dignité d’une personne. Le visage est votre passeport. Quand vous vous dérobez à mon regard, je deviens une victime. »

Un citoyen français d’origine pakistanaise, âgé de 24 ans, a tenté d’obtenir une condamnation de la loi anti burqa par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Mais en juillet 2014, la cour a confirmé le droit de la France d’interdire la burqa, validant l’argument du gouvernement français que cette interdiction favorise le « vivre ensemble ».

En octobre 2016, le parlement bulgare a interdit le voilement du visage en public, punissant chaque infraction d’amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 levs (770 euros), et la suspension des prestations sociales.

En novembre 2016, le parlement des Pays-Bas a voté à une écrasante majorité une interdiction partielle du voile islamique quand il couvre le visage dans certains espaces publics, notamment les écoles, les hôpitaux, les édifices publics et les transports publics.

En octobre 2017, l’Autriche aussi a interdit la burqa. La loi dite anti-voilement du visage (Anti-Gesichtsverhüllungsgesetz) interdit également l’utilisation de foulards, de masques et de peinture sur le visage. Toute infraction à la loi est passible d’une amende de 150 €.

Au Danemark, les musulmans ont aussitôt affiché leur hostilité à la nouvelle loi : une douzaine de femmes vêtues de burqas et de niqabs ont fait le siège de la galerie des visiteurs du parlement de Copenhague. « Jamais je ne transigerai avec mes principes », a déclaré l’une d’elles.

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L’aide au logement des demandeurs d’asile revalorisée, son attribution durcie

Le gouvernement a revalorisé de 2 euros l’aide au logement versée aux demandeurs d’asile non hébergés, qui atteint désormais 7,40 euros par jour, tout en durcissant ses conditions d’attribution, selon un décret publié vendredi au Journal officiel.

S’indignant de ce durcissement, Gérard Sadik de la Cimade a indiqué que l’association d’aide aux étrangers allait contester ce nouveau décret. […]

En mai, un peu plus de 124 000 de personnes ont touché l’Ada, qui représente un budget mensuel de 30 millions d’euros environ, selon l’Ofii.

Ouest-France

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« Peut-être sommes-nous allés trop loin » dans la promotion du cosmopolitisme : un an plus tard, Obama tire les leçons de l’élection de Trump

 

Dans un livre publié par l’un de ses plus proches conseillers, un Barack Obama sonné tente de tirer les leçons de l’élection de Donald Trump. Et si pendant ses huit ans au pouvoir, son parti et lui-même étaient allés trop loin dans leur promotion du cosmopolitisme ?

« Si nous nous étions trompés ? » Cette terrible question vient de Barack Obama lui-même. Peu après l’élection de Donald Trump, le futur-ancien président des Etats-Unis essayait alors de comprendre, éberlué, les raisons qui avaient pu conduire à la victoire du milliardaire. Dans un livre à paraître – The World as it is ou, en VF, Le monde tel qu’il est – écrit par l’un de ses plus proches conseillers, Benjamin J. Rhodes, et dont quelques extraits sont repris ce mercredi 30 mai dans le New York Times, Obama commente auprès de ses conseillers la déroute du parti démocrate, cherchant, à coup de réflexions qui sonnent comme des maximes, l’origine de cet échec. Et dans l’un de ses – rares – moments de remise en question, le chantre du cool et du soft power à l’Américaine cible… le cosmopolitisme.

A l’origine de cette réflexion, la lecture d’un article d’opinion comme il y en a des dizaines publiés chaque jour aux Etats-Unis. Dans cette tribune, l’auteur explique l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche par le comportement politique des libéraux, c’est-à-dire la gauche progressiste du pays dont fait partie Obama.

Lorsqu’ils étaient au pouvoir, ces derniers auraient trop fait la promotion du cosmopolitisme et de la mondialisation, laissant une grande partie de la population américaine sur le bas-côté. Cette dernière, se sentant délaissée par des élites mondialisées, se serait repliée sur ses racines et son identité. Une conclusion que semble partager Obama, selon le récit de Benjamin J. Rhodes : « Peut-être sommes-nous allés trop loin« , reconnaît l’ancien président auprès de ses conseillers, avant d’ajouter, avec une certaine condescendance : « Peut-être que les gens veulent juste rester enfermés dans leur tribu« .

Des paroles amères, immédiatement suivies du réconfort de ses proches : non, ni Barack Obama, ni sa politique ne sont à l’origine de la victoire de Donald Trump. Qu’importe si, dans la dernière ligne droite, le président en exercice s’est profondément impliqué dans la campagne de sa dauphine, Hillary Clinton.

Ses conseillers sont formels : s’il n’avait pas été empêché par la Constitution des Etats-Unis, qui limite à deux mandats l’exercice de la fonction présidentielle, Obama aurait pu se représenter, et être réélu haut la main face au milliardaire. « Parfois, je me demande si je n’ai pas été élu avec 10 ou 20 ans d’avance« , poursuit tout de même l’ancien locataire de la Maison-Blanche, peu convaincu par l’assurance de ses conseillers. Impossible, dans cette phrase, de savoir si Barack Obama fait ici précisément référence à sa politique ou à sa couleur de peau, l’Amérique ayant élu, en 2008, le premier président afro-américain de son histoire.

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Le prince Georges visé par l’Etat islamique

Husnain Rashid, un sympathisant de l’Etat islamique, a délivré des informations à son réseau pour qu’une attaque puisse être organisée contre le Prince Georges, âgé de 4 ans. Arrêté en novembre 2017, Husnain Rashid risque aujourd’hui la prison à perpétuité. Il a également avoué avoir empoisonné des fruits dans des supermarchés. Professeur dans une mosquée, il est aussi accusé d’avoir encouragé ses élèves à utiliser des armes.

Ce jeudi 31 mai, les autorités britanniques ont eu la confirmation que le détenu Husnain Rashid a envoyé des centaines de milliers de messages pour encourager le réseau terroriste à attaquer l’école du prince.

L’homme de 32 ans a publié sur le web une photo de l’école où se rend quotidiennement le petit prince. L’établissement est situé à Battersea, un quartier du sud-ouest de Londres.

Il a ajouté aux photos les messages suivants: « Même la famille royale ne sera pas épargnée. L’école commence tôt« . « Quand la guerre arrive avec le bruit des balles, on tombe dans l’incrédulité, désireux de représailles. » Ses messages ont commencé lorsque le prince est arrivé dans l’école, l’année dernière.

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Les Africains en Europe, «un potentiel humain et économique hors du commun»

Un collectif de personnalités déclare dans une tribune que les « appartenances identitaires multiples » sont un atout pour accélérer l’intégration économique de l’Europe et de l’Afrique.

En France et en Europe, nos banlieues, nos villes et nos villages sont peuplés de jeunes et d’actifs issus des diasporas, qui disposent d’atouts à valoriser au service du co-développement euro-africain. Comment encourager, renforcer et canaliser ces énergies pour un développement solidaire, co-construit et durable ?

Nous sommes d’origines malienne, algérienne, congolaise, ivoirienne, béninoise, marocaine, sénégalaise, tunisienne, togolaise… Nous sommes aussi Européens, de cœur, d’adoption ou de naissance, selon les générations auxquelles nous appartenons. Nos familles sont présentes en France depuis deux ou trois générations – voire plus –, venues ici construire une nouvelle vie, plutôt par nécessité que par choix. Les rapports historiques entre nos pays d’origine et la France ont façonné nos parcours migratoires.

Avec 8,5 millions de personnes réparties dans toute l’Europe, dont 3,5 millions en France, nous représentons un potentiel humain et économique hors du commun. Parce que nous avons grandi un pied ici, un pied là-bas, nous sommes empreints d’une double culture qui caractérise nos appartenances identitaires multiples, européennes et africaines : un atout pour relier nos deux mondes et mettre en commun des représentations de valeurs solidaires. […]

Le Monde

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Trappes (78) : l’histoire d’Emma, 15 ans, fille de musiciens fauchés, convertie à l’islam et endoctrinée par les réseaux de l’État islamique

Sur France Culture, une série documentaire pour « Les pieds sur terre » suit la quête d’une mère pour renouer avec sa fille, séduite par le salafisme, et tenter de la comprendre.

Il y a quatre ans, Nathalie et Daniel ont reçu un appel de Dounia Bouzar, la directrice du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI). Leur fille Emma, 15 ans à l’époque et récemment convertie, prévoyait de rejoindre Daech en Syrie. Un choc pour ce couple de musiciens de Trappes, dans les Yvelines, athées, un peu fauchés et absolument pas préparés à cette annonce.

« Nathalie et Daniel installent une surveillance de leur fille H24. Ils campent littéralement devant la porte de leur maison et devant son lycée. Mais à Trappes, où quatre-vingts jeunes rejoindront l‘Etat islamique, les réseaux d’endoctrinement sont bien organisés. »

« Les doutes assaillent Nathalie. Sous ses airs de musulmane désormais “rangée”, Emma est peut-être devenue une pro de la dissimulation. Et si elle avait le même projet de vie que la jeune Charlotte – fille d’une amie de Nathalie, qui vit recluse à Londres avec un mari polygame ? »

à écouter sur France Culture

Commence alors un véritable parcours du combattant pour ces parents aimants. Déterminés à sauver leur fille, ils se heurtent à de nombreux écueils : séances quotidiennes de déradicalisation qui semblent glisser sur Emma ; premier petit copain dangereux pour elle… Et ce nouveau petit ami, est-il vraiment plus modéré dans ses opinions religieuses ?

L’histoire, narrée avec talent par Laure Marchand et Rémi Dybowski-Douat (réalisé par Emmanuel Geoffroy), est à la fois déchirante et passionnante. On s’attache à cette famille meurtrie par l’islamisme, à ce père désemparé, à cette mère aimante mais irritante de naïveté, qui cherche toujours à comprendre l’inconcevable, à excuser l’inexcusable, dans l’espoir de conserver l’amour de sa fille pour réussir à la sauver. Jusqu’à recevoir dans sa famille ce premier amoureux auquel Emma semble soumise, marchant derrière lui les yeux baissés. Jusqu’à le trouver malgré tout attachant et lui faire confiance, avant de comprendre son erreur.

(…) La Croix

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« Pour que la France reste la France », le tract LR qui fait polémique sur les réseaux sociaux

Un tract du parti Les Républicains diffusé sur les réseaux sociaux fait polémique : il est vu comme une nouvelle preuve de la droitisation du parti dirigé par Laurent Wauquiez. L’auteur de l’article, Erwan Le Noan enseigne le droit et la macro-économie à Sciences Po (IEP Paris).

Pire, le document nie implicitement à tous les immigrés qui sont sur notre territoire qu’ils puissent « être une chance ».

Sur les réseaux sociaux a commencé à circuler le nouveau tract du parti des Républicains. Le document militant, qui suscite déjà la polémique avant même d’être diffusé, matérialise un basculement de la droite républicaine en matière de vision nationale et de doctrine économique qui l’éloigne radicalement du libéralisme.

Sur sa couverture, le tract porte un appel défensif : « pour que la France reste la France » ! Ce slogan renvoie à tous ceux qui s’opposent aux réformes et au changement, du Front National à la « Belle alliance populaire » de Benoît Hamon et Jean-Marc Cambadélis.

C’est en page 2 que les menaces sont expliquées : « il n’y a jamais eu autant d’immigrés », « un tel risque terroriste », « une telle pression communautariste », « une telle flambée de délinquance », « de telles fractures territoriales » et « autant d’impôts ». Pêle-mêle, le Président de la République Emmanuel Macron est accusé de tous les maux : de dire que « l’immigration est une chance », de « refuse(r) de défendre la laïcité », de « fai(re) l’éloge de la diversité », et d’« injecte(r) des milliards d’euros supplémentaires dans la politique de la ville sans aucune politique des campagnes ». […]

news.yahoo

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«La radicalisation religieuse n’est pas le fruit de facteurs sociaux ou économiques»

Face aux théories de la «victimisation», le sociologue Olivier Galland démontre dans ses travaux que la radicalisation religieuse chez les lycéens est d’abord produite par le rapport à la violence et l’exposition aux théories du complot. L’échantillon étudié comprend 1 753 musulmans, mais également 1 609 catholiques ou protestants, 2 814 lycéens qui se déclarent sans religion et 163 qui déclarent une autre religion.

On vous reproche notamment d’avoir privilégié dans votre échantillonnage les lycées à fortes populations musulmanes… Pourquoi ce choix ?

Il faut se rappeler le contexte dans lequel a été engagée cette recherche. Elle a fait suite à un appel à propositions du président du CNRS de l’époque, Alain Fuchs, après les attentats de 2015, pour engager des travaux sur ces questions de la radicalité. Il est indéniable qu’en France et dans le monde un extrémisme religieux, parfois sanglant, s’est développé au nom de l’islam.

Ça ne veut pas dire évidemment que l’ensemble des musulmans ou même qu’une grande partie d’entre eux y adhère, mais il serait absurde de nier qu’il y a un lien entre une certaine conception de l’islam, fondamentaliste, et des formes de radicalité et de violence. Pour autant, on n’a pas d’idée précise du degré auquel la population musulmane partage ces idées. C’était précisément l’objet de cette recherche d’essayer d’y voir plus clair en menant une enquête de grande ampleur (près de 7 000 jeunes interrogés).
[…]

Il nous semble bien néanmoins que la radicalité religieuse liée à l’islam est bien plus aujourd’hui un phénomène culturel et idéologique qu’un phénomène socioéconomique.

Il me semble qu’une partie des sociologues français restent marqués par la conception marxiste (même si Marx n’est plus cité) des rôles respectifs de l’infrastructure (la base matérielle de la société) et de la superstructure (sa base idéologique) dans laquelle cette dernière n’est que le résultat de la première.

Prétendre ainsi, comme nous le faisons, que la religion (ou la politique) puisse exercer un effet propre sur la société, indépendamment des conditions matérielles, apparaît comme une hérésie et est combattu avec virulence. C’est notamment ce qui s’est passé avec notre ouvrage [« Une jeunesse radicale ? Enquête auprès des lycéens »].

Le Figaro

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Projet de budget de l’UE (2021-2027) : moins de « fonds de cohésion » pour les pays de l’Est, davantage pour les pays du Sud touchés par l’immigration

La Commission européenne a présenté le 29 mai sa proposition d’accroître les dépenses en faveur des États membres les plus touchés par la crise économique et la crise des migrants ainsi que dans les zones où le chômage des jeunes reste élevé, mais […] les régions  plus pauvres de l’UE situées en Europe de l’Est vont voir leurs fonds considérablement réduits.‎

Le plan de l’exécutif de l’UE prévoit une forte réduction des fonds de cohésion pour la Pologne et la Hongrie ; ces deux pays qui ont été en désaccord avec Bruxelles sur des questions comprenant l’État de droit et les droits de l’homme verront leurs fonds européens amputés de près de 25 % en 2021-2027. […]

La Commission tient également à soutenir activement l’Italie et la Grèce qui se partagent le fardeau d’être à la fois les points d’entrée et les hôtes pour la plupart des migrants affluant dans l’UE en provenance du Moyen-Orient, d’Asie centrale et d’Afrique, un fait qui n’est pas passé inaperçu du côté de la Commission qui a dû se battre avec des gouvernements populistes de droite en Europe de l’Est, Pologne et Hongrie en tête, qui ont fermement refusé d’accueillir des réfugiés dans le cadre du plan de réinstallation de l’UE.

(Traduction Fdesouche)

New Europe

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Espagne : nationalistes basques et catalans réussissent à faire tomber Rajoy, chef du gouvernement espagnol

BREIZATAO – ETREBROADEL (31/05/2018) Pedro Sanchez, chef du Parti Socialiste Espagnol (PSOE), a obtenu le soutien des indépendantistes catalans et basques pour faire chuter Mariano Rajoy, chef du centre-droit austéritaire, dont le soutien populaire est au plus bas.

Agressivement hostile au mouvement d’indépendance catalan au point de faire emprisonner les organisateurs d’un référendum d’autodétermination, Rajoy a créé les conditions de sa chute en rapprochant socialistes espagnols et les nationalistes basques et catalans.

L’Indépendant (source) :

Le parlement espagnol, en débat depuis ce jeudi matin 9 heures, a décidé de destituer Mariano Rajoy de ses fonctions de Premier Ministre espagnol. La décision était dans les mains du Parti nationaliste basque (PNV) qui a voté ce jeudi après-midi pour la motion de censure en faveur de l’opposant de Mariano Rajoy, Pedro Sanchez. Les socialistes, la gauche radicale de Podemos, les indépendantistes catalans et les nationalistes basques se sont ligués contre lui. Il sera officiellement déchu de la présidence, après le vote, vendredi matin.
Ce sont les nationalistes basques, en plus des nationalistes catalans, qui ont permi la chute de celui qui a organisé la violente répression du mouvement démocratique catalan.
Les Catalans devraient rapidement exiger la libération de leurs prisonniers politiques et la reprise des négociations entre Barcelone et Madrid.

source

 

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Italie : qui sont les membres du nouveau gouvernement Conte ?

Italie : qui sont les membres du nouveau gouvernement Conte ?Le Mouvement 5 étoiles obtient huit ministères. Son allié de la Ligue, en plus du poste stratégique de chef de cabinet du Premier ministre, en hérite de sept. Cinq femmes composent ce gouvernement où cohabitent techniciens et hommes politiques.

Après avoir refusé une première proposition de gouvernement présentée par les deux partis victorieux des dernières élections législatives, la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (M5S), le président italien Sergio Mattarella a annoncé ce 31 mai avoir confié à Giuseppe Conte la tâche de présenter un gouvernement pour la seconde fois. La Bourse de Milan a ouvert en nette hausse ce 1er juin au lendemain de cette annonce, au terme de près de trois mois de tractations et de rebondissements. Principal enseignement de la composition de l’équipe qui devrait présider à la destinée d’un des pays fondateurs de l’Europe : l’eurosceptique Paolo Savona, dont la nomination au ministère des Finances avait provoqué le refus du président Sergio Mattarella de valider le gouvernement, a finalement été affecté… au ministère des Affaires européennes.

Secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil (chef de cabinet) : Giancarlo Giorgetti 

Agé de 51 ans, il est devenu président du groupe parlementaire de la Ligue du Nord à l’Assemblée à l’issue des élections générales italiennes de 2013. Député depuis 1996, il est nommé par l’ancien président italien Giorgio Napolitano le 30 mars de la même année parmi les «sages» chargés de faire des propositions de réformes politiques et économiques, après l’impasse politique dans laquelle se trouvait le pays.

Ministre des Affaires étrangères : Enzo Moavero Milanesi

Enzo Moavero Milanesi a déjà une longue carrière politique derrière lui. Nommé sous-secrétaire d’Etat aux Affaires européennes en 1994 par le président italien de l’époque Carlo Azeglio Ciampi, il est ensuite le chef de cabinet du commissaire européen Mario Monti de 1995 à 2000. De 2002 à 2005, il est vice-secrétaire général à la Commission européenne. Nommé ministre des Affaires européennes dans le gouvernement Monti fin 2011, il se succède à lui-même dans le gouvernement Letta, jusqu’au début 2014. Magistrat spécialiste de droit communautaire, Enzo Moavero Milanesi, 63 ans, est issu de Choix civique pour l’Italie, un parti politique centriste et libéral fondé par Mario Monti.

• Ministre de l’Intérieur : Matteo Salvini (vice-Premier ministre)

Agé de 45 ans, Matteo Salvini est un ancien journaliste. Il a adhéré à 19 ans à la Ligue du nord, parti politique qualifié d’extrême-droite. Un à un, il en a gravi les échelons jusqu’à en devenir le chef en 2013. Il a été député européen de 2004 à 2006, puis de nouveau à partir de 2009. Il a également obtenu un mandat de député quelques mois entre 2008 et 2009. Pour faire face au déclin de son parti, il a renoncé aux ambitions sécessionnistes du Nord. Renommé la Ligue, le mouvement affiche désormais un discours s’opposant davantage à l’Union européenne et à l’immigration. En 2014, il propose un programme commun avec le Front national français en vue des élections européennes. En mars 2018, Matteo Salvini est élu sénateur et la Ligue obtient plus de 17% des voix.

• Ministre du Développement économique et du Travail : Luigi Di Maio (vice-Premier ministre)

Avec la mise en retrait de l’humoriste Beppe Grillo, fondateur du M5S en 2009, c’est son protégé, Luigi di Maio, qui a pris sa place en septembre 2017. Député depuis 2013, réélu en 2018, il a commencé la politique en devenant responsable local du Mouvement social italien, un parti politique qualifié de néofasciste. Agé de 31 ans, il a été agent de sécurité, journaliste ou encore webmaster. Elu vice-président de la Chambre des députés en mars 2013, il est le plus jeune à occuper ce poste dans l’histoire italienne. En mars 2018, il conduit son parti à la victoire lors des élections générales italiennes, recueillant plus de 32% des voix.

• Ministre de l’Economie et des Finances : Giovanni Tria

Nommé en remplacement de Paolo Savona, Giovanni Tria, 70 ans, est un juriste et professeur de politique économique à l’université de Rome, réputé proche de la Ligue. A l’inverse de Paolo Savona, il est favorable au maintien de l’Italie dans la zone euro, tout en estimant que celle-ci doit être réformée. Partisan de la «flat tax», un taux s’imposition fixe de15 % ou 20%, en fonction des revenus, il est en revanche sceptique quant au revenu de citoyenneté, promesse phare du M5S. Giovanni Tria a également émis quelques réserves sur l’avancement de l’âge de la retraite, l’un des principaux points du programme M5S-Ligue, estimant qu’il faut examiner soigneusement les coûts de cette intervention alors que l’Italie est le deuxième pays le plus vieux au monde.

• Ministre des Affaires européennes : Paolo Savona

Economiste, il avait été désigné par la Ligue et le M5S au poste stratégique de ministre de l’Economie et des Finances. Mais ses critiques de l’euro et de l’Allemagne lui ont valu le veto spectaculaire du président italien Sergio Mattarella. Agé de 81 ans, il a dans son dernier livre qualifié l’euro de «prison allemande». Après une carrière dans le privé, notamment dans la banque, il a été ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat dans le gouvernement indépendant de Carlo Azeglio Ciampi (1993-1994).

• Ministre de la Justice : Alfonso Bonafede

Agé de 41 ans, cet avocat à la cour de Florence, spécialiste de droit privé, rejoint dès 2006 le mouvement des Amis de Beppe Grillo, l’humoriste et militant politique qui co-fonde le M5S en 2009. Il est élu en 2013 député de la circonscription de Toscane pour le M5S et réélu en 2018 pour un second mandat.

• Ministre de la Défense : Elisabetta Trenta

Capitaine de réserve du corps des commissaires et administrateurs, Elisabetta Trenta, 51 ans, travaille depuis vingt ans sur des projets de coopération dans les zones de conflits. Diplômée en sciences politiques et en économie, elle a également donné des cours à l’université. Journaliste depuis 1991, elle est aussi associée et analyste au Centre militaire italien d’études stratégiques.

• Ministre des Relations avec le Parlement et la Démocratie directe : Riccardo Fraccaro

Elu député du M5S en 2013 pour la circonscription Trentin-Haut-Adige et réélu en 2018, il avait été initialement choisi comme candidat pour la présidence de la Chambre des députés du M5S, poste qui sera finalement occupé par Roberto Fico. Agé de 37 ans, Riccardo Fraccaro est diplômé en droit international de l’environnement et a également travaillé comme employé d’une compagnie d’électricité.

• Ministre de la Fonction publique : Giulia Bongiorno

A 52 ans, Giulia Bongiorno a été députée de l’Alliance italienne, un parti politique de droite, de 2006 à 2013, et élue sénatrice pour la Ligue en 2018. Inscrite au barreau de Rome, elle est diplômée en droit à l’Université de Palerme et possède son propre cabinet qui traite principalement du droit pénal de l’économie et des crimes en col blanc. Membre du conseil d’administration du club de football de la Juventus de Turin, cette avocate a traité de cas célèbres concernant le crime organisé italien ou encore la corruption dans le sport.

• Ministre de la Santé : Giulia Grillo

Médecin, elle a rejoint le mouvement de Beppe Grillo en 2008 avant de se faire élire députée en 2013 pour le M5S. Réélue en 2018, elle devient à 41 ans la présidente du groupe parlementaire de son parti à la chambre basse italienne. Bien que possédant le même patronyme que Beppe Grillo, elle n’a aucun lien de parenté avec lui.

• Ministre des Affaires régionales et de l’Autonomie : Erika Stefani

Sénatrice de Vénétie depuis 2013, réélue en 2018, cette avocate de 46 ans s’est engagée en politique en 1999 en tant que conseillère de la ville de Trissino, avant de rejoindre la Ligue du Nord en 2009.

• Ministre du Sud : Barbara Lezzi

Sénatrice des Pouilles pour le M5S depuis 2013, elle a été vice-présidente de la commission permanente du budget et de la planification économique ainsi que membre de la commission permanente des politiques européennes au Sénat. Agée de 46 ans, elle est diplômée d’un institut technique et commercial. Experte en langues étrangères, elle était salariée depuis 1992 dans le privé avant de se lancer en politique.

• Ministre de l’Environnement : Sergio Costa

Sergio Costa est un militaire de 59 ans et homme politique proche du Mouvement 5 étoiles. Général de brigade de la Forestale (le corps militaire des gardes champêtres), il a intégré le corps militaire des Carabiniers (gendarmes italiens) en 2017.

• Ministre des Handicapés et de la Famille : Lorenzo Fontana

Lorenzo Fontana a adhéré à 16 ans à la Ligue du Nord avant d’obtenir des responsabilités au sein du parti. Conseiller municipal de Vérone, il est diplômé en science politique de l’université de Padoue. Lorenzo Fontana est élu député européen en 2009, s’inscrit au groupe Europe libertés démocratie et devient le chef de la délégation de la Ligue du Nord dans ce groupe. Il est réélu en juillet 2014, comme non-inscrit. A 38 ans, il devient député en mars 2018 et est élu vice-président de la chambre basse.

 

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« Stop Soros » : le gouvernement hongrois présente une loi pour emprisonner les organisateurs de migrations illégales

«Stop Soros» : le gouvernement hongrois veut emprisonner les organisateurs de migrations illégalesPour lutter contre l’immigration clandestine et les ONG qui la favorisent, le gouvernement a proposé le texte dit «Stop Soros» menaçant d’un peine d’un an de prison les personnes qui fourniraient de l’aide aux migrants entrés illégalement en Hongrie.

Le gouvernement hongrois a présenté le 29 mai devant le Parlement une loi baptisée «Stop Soros» – du nom du milliardaire George Soros – qui vise «les organisateurs des migrations illégales», et qui à ce titre, est à l’origine du départ précipité du pays de l’ONG Open Society.

Selon le texte, les personnes qui viennent en aide matériellement aux demandeurs d’asile pour qu’ils obtiennent le statut de réfugiés pourraient écoper d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à une année, si ces derniers ne sont pas en danger immédiat ou s’ils sont entrés en Hongrie de façon illégale. Les ressortissants hongrois qui auraient enfreint la loi pourraient également être interdits de s’approcher des zones frontalières à moins de huit kilomètres. Les ressortissants étrangers pourraient quant à eux être expulsés.

«Les intérêts sécuritaires de la Hongrie doivent passer en premier», a déclaré le secrétaire d’Etat chargé des affaires parlementaires Csaba Domotor lors de la présentation du texte, faisant valoir que cette loi n’était que le reflet de la volonté exprimée par les électeurs aux législatives du 8 avril, largement remportées par le parti du Premier ministre Viktor Orban, le Fidesz. Disposant d’une confortable majorité des deux tiers aux Parlement, le Fidesz ne devrait avoir aucun problème à voter le texte qui sera débattu début juin.

Depuis des années, le Premier ministre conservateur Viktor Orban accuse George Soros de promouvoir un plan d’immigration massive en Europe, principalement en provenance de pays musulmans, dans le but de détruire les valeurs européennes et de favoriser un agenda mondialiste. Au pouvoir depuis 2010, Viktor Orban a notamment en ligne de mire les ONG du milliardaire, qu’il qualifie de «mercenaires de Soros».

Anticipant cette loi qui était une promesse de campagne du Fidesz, l’Open Society a annoncé mi-mai qu’elle déménageait ses activités à Berlin, en réaction à l’«environnement politique et juridique de plus en plus répressif» en Hongrie.

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Bobigny : un fiché S au conseil municipal

Renseignements. Lors des dernières municipales, en 2014, un individu fiché S avait été intégré au conseil municipal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), quelques mois avant l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, rapporte Libération.

Alors qu’Emmanuel Macron et le procureur de Paris, François Molins, se sont prononcés en faveur de la divulgation aux maires et préfets d’informations sur l’identité des personnes surveillées par les services de renseignements, Libération fait état ce mercredi d’une anecdote pour le moins éloquente. On apprend qu’un individu fiché S était parvenu à intégrer le conseil municipal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) après les élections municipales de 2014, remportées par l’UDI Stéphane De Paoli.

Entrée en vigueur de l’état d’urgence

Un basculement politique pour la ville francilienne, historiquement à gauche. Alors, pour s’imposer dans ce nouveau bastion, la nouvelle majorité s’est appuyée sur certains leaders religieux, jusqu’à voir un fiché S entrer au conseil municipal, explique Libération. Quelques mois plus tard éclatent les attentats du 13-Novembre, et l’état d’urgence entre en vigueur dans la foulée.

Selon le quotidien, dans ce cadre, les policiers reçoivent pour consigne de proposer des cibles à perquisitionner. Les élus de la majorité ne sont alors pas épargnés par ces vérifications. Un moment tendu pour les conseillers municipaux, « avec la crainte que l’adjoint fiché ne finisse par vendre la mèche », raconte Libération. Ambiance.

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Lobbying caché: Soros contrôle-t-il les institutions européennes?

George SorosAccusé de corruption, l’ancien président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Pedro Agramunt, a levé le voile sur un système de lobbying dirigé par George Soros au cœur de cette institution. ONG au rôle flou, droits de l’Homme, crise politique en Catalogne et accusations de corruption: Sputnik dévoile un scandale européen.

Des accusations de corruption visent le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), l’espagnol Pedro Agramunt; en Catalogne, la crise institutionnelle est instrumentalisée par deux Russes et des ONG de défense des droits de l’Homme se lancent dans une campagne de lobbying visant les institutions européennes. On pourrait croire qu’il n’y a pas de lien, et pourtant…

Accusé de corruption et destitué de son poste, Pedro Agramunt, l’ancien président de l’APCE, a enquêté pour blanchir son nom et a mis à jour le réseau d’influence de George Soros dans cette institution européenne.

Resté sénateur, Pedro Agramunt affirme avoir souhaité «obliger les lobbys actifs à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à se déclarer». Il dénonce aujourd’hui le contrôle qu’aurait le milliardaire d’origine hongroise sur l’institution européenne et accuse ce dernier d’avoir orchestré une campagne visant à le décrédibiliser… et à préserver par là son emprise sur le Conseil de l’Europe.

Au-delà de la question de la culpabilité ou de l’innocence du sénateur espagnol, Sputnik s’est donc intéressé au montage de George Soros pour mener des campagnes de lobbying au Conseil de l’Europe par le biais d’associations et d’ONG qu’il finance et comment ce réseau est impliqué dans les accusations visant Pedro Agramunt. En ce qui concerne les activités de lobbying, rien d’illégal en apparence, comme le confirmait un membre de Transparency France de manière anonyme sans vouloir se prononcer sur le deuxième point.

Parmi les éléments sur lesquels s’est basée la Commission d’enquête indépendante du Conseil de l’Europe pour statuer du cas de Pedro Agramunt, on retrouve un rapport de l’ONG European Stability Initiative (ESI), dans lequel son directeur, Gérald Knaus, formule de nombreuses accusations à l’encontre de l’ancien président de l’APCE.

Seulement, dans cette affaire, la European Stability Initiative, qui s’est présentée comme une simple ONG, est bien plus que cela. Comme le relèvent les avocats de monsieur Agramunt, l’ESI est non seulement une organisation à but non lucratif, mais aussi une «organisation lobbyiste enregistrée dans le fichier des lobbyistes de la Commission européenne et du Parlement européen». En clair, un lobby déclaré dans certaines institutions, mais enregistré comme simple ONG au Conseil de l’Europe porte des accusations de corruption… contre un élu qui souhaite obliger les lobbys à se déclarer. Une transparence qui pourrait être un frein à leurs activités.

Vous avez dit bizarre? Et pourtant, cela ne s’arrête pas là. Monsieur Knaus, directeur de l’ESI, est en effet connu pour être proche d’un certain Nichola Whyte, son pair à la tête d’Independent Diplomacy. Cette organisation, à laquelle l’exécutif régional de Barcelone a fait appel pour «internationaliser le mouvement indépendantiste» catalan, a des intérêts politiques complètement opposés à ceux de Pedro Agramunt, membre du Parti Populaire et défenseur de la Constitution espagnole dans la crise catalane.

En se penchant sur les comptes de ces deux organisations, on s’aperçoit que la European Stability Initiative et Independent Diplomacy sont financées par la même source: la Foundation To Promote an Open Society (FPOS), derrière laquelle on trouve le milliardaire George Soros.

Résumons: Gérald Knaus, directeur de l’ESI —un lobby financé par George Soros et se présentant comme une ONG- et proche de Nicholas Whyte, un homme à la tête d’une autre organisation financée par Soros et travaillant pour les indépendantistes catalans que M. Agramunt combat, accusent le sénateur espagnol de corruption après que ce dernier ait proposé d’obliger les lobbys à se réformer.

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© Sputnik .
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Insolite? Attendez de voir, car l’affaire comporte un deuxième volet. Outre les accusations portées par Gérald Knaus, deux citoyens russes, Olga Zakharova et Yuri Dzhibladze, ont également témoigné contre Pedro Agramunt.

Madame Zakharova et monsieur Dzhibladze, fondateurs de la Civic Solidarity Platform (CSP), ont assuré que l’ancien président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait bénéficié de pots-de-vin pour remporter sa campagne. Une accusation que l’intéressé balaye, expliquant qu’il était le seul candidat et qu’il n’a jamais eu besoin de faire campagne.

Le sénateur espagnol explique avoir découvert, dans le cadre de sa défense, un lien entre les deux citoyens russes qui l’accusent, la campagne pour l’indépendance catalane et l’argent de monsieur Soros.

Et en effet, la CSP a eu des activités en Catalogne au moment du référendum illégal en octobre 2017. Dans ce cadre, Olga Zakharova et Yuri Dzhibladze ont été invités en tant que fondateurs de la Civic Society Platform à Barcelone par l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), une ONG à laquelle contribue monsieur Soros.

Au cours de ce voyage, les deux citoyens russes ont rencontré David Bondia, fervent partisan de l’indépendance de la région et président de l’Institut des Droits de l’Homme de Catalogne, une organisation liée à une troisième ONG de George Soros: Open Society of Europe.

Sans se prononcer sur la culpabilité de Pedro Agramunt dans son affaire de corruption, force est de constater que la thèse qu’il avance pour sa défense est solide. Les éléments de preuve qu’il a récoltés —et dont Sputnik a pu vérifier l’authenticité- laissent à penser que le sénateur espagnol a été visé tant parce qu’il cherchait à obliger les lobbys à se déclarer au Conseil de l’Europe qu’à cause de ses opinions politiques opposées à celles défendues par George Soros à travers sa myriade d’ONG et de lobbys.

Est-ce pour ce type de comportement que George Soros et ses ONG ont été expulsés de Hongrie et d’Israël et que certains gouvernants, comme l’ex-Premier ministre slovaque, Robert Fico, ou l’ex-Premier ministre slovène, Miro Cerar, se sont publiquement opposés au milliardaire, juste avant de tomber?

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Radicalisés, revenants et sortants: le cocktail explosif qui attend les Français

CriminalitéD’ici 2020, des dizaines de condamnés pour terrorisme seront sortis de prison. Un risque qui s’ajoute à celui des «revenants» ou des 20.000 fichés S pour radicalisme, dans un pays marqué par l’essor du salafisme et lourdement éprouvé par les attentats islamiques. Pour Alain Marsaud, ancien chef de l’antiterroriste, le plus dur reste à venir.

«Avant 2016, on ne criminalisait pas, parce qu’on n’avait peut-être pas tout à fait pris conscience du danger de Daech.»

Les récents propos de François Molins, procureur de la République de Paris, font froid dans le dos. Interviewé par Ruth Elkrief sur BFMTV, le magistrat peine à se montrer rassurant lorsque la journaliste l’interroge sur les chiffres d’une étude du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) récemment publiée, faisant état de la libération d’ici 2020 de pas moins de 115 condamnés pour terrorisme.

«Une vingtaine en 2018, une vingtaine en 2019» corrige François Molins, mettant en avant le «risque de se tromper» en avançant un «chiffre précis». Le Procureur tente de rassurer les Français en indiquant que le parquet de Paris a obtenu de l’administration pénitentiaire la date de libération d’un terroriste 18 mois à l’avance, ce qui peut permettre de les «suivre encore pendant quelques mois» après leur sortie. François Molins se fait insistant quant à la nécessité d’un «travail très coopératif» entre «l’ensemble des acteurs» (administration pénitentiaire, services de renseignement, préfectures, acteurs judiciaires et parquet) afin de «prévenir le plus possible les risques de récidive.»

«C’est un enjeu majeur, car on court un risque majeur de voir sortir à l’issue de leur peine des gens qui ne seront pas du tout repentis, qui risquent même d’être encore plus endurcis compte tenu de leur séjour en prison»,

ajoute le magistrat, une mise en garde à peine voilée contre la menace «endogène» que représentent ces individus pour la société française. Un risque que confirme à BFMTV, à la suite de cette interview, Jean-Charles Brisard, directeur de la fameuse étude du CAT:

«On sait par expérience que tous ceux qui sont impliqués sur des théâtres d’opérations d’organisations terroristes ont toujours eu des conséquences pour la sécurité de notre pays à terme.»

Des djihadistes remis en liberté après «avoir purgé leur peine», un élément supplémentaire qui vient assombrir le tableau d’une France particulièrement frappée par l’islamisme intégriste.

Rappelons qu’entre la série d’assassinats de Mohammed Merah en mars 2012 et le récent meurtre de Ronan Gosnet dans le quartier de l’Opéra à Paris, les attentats islamistes ont tué 255 personnes et en ont blessé 938 autres en France (ce bilan de la rédaction ne prend pas en compte les terroristes eux-mêmes).

Des remises en liberté d’individus à surveiller de près, qui s’ajoutent aux 20.000 fichés S pour radicalisation du FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) déjà difficiles à surveiller ou encore aux «revenants»… ces Français partis par centaines rejoindre l’État islamique au Levant et qui en appellent aujourd’hui aux autorités françaises pour être rapatriés et jugés en France plutôt qu’en Irak et en Syrie, où ils encourent parfois la peine de mort.

Des revenants «à qui nous avons largement ouvert la porte, à eux et leurs familles» regrette Alain Marsaud, chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris dans les années 80.

S’il «ne veut pas désespérer ses compatriotes», l’ancien magistrat est peu confiant quant à l’avenir, à moins d’une mobilisation massive et inédite de la population, ce en quoi il ne croit pas.

«Il n’y a rien à faire, sauf souffrir, s’apprêter à souffrir et expliquer aux citoyens qu’ils vont souffrir,» déclare à Sputnik, Alain Marsaud avec amertume.

Pour lui, «il n’y a plus grand-chose à faire, le mal est fait»: malgré l’activité et l’inventivité du législateur ces dernières années afin de tenter de parer au mieux la menace islamiste sur le territoire national, les jours sombres restent devant nous.

«J’estime que nous n’aurons pas les moyens, aujourd’hui ni demain, de régler ce problème. Car, nous sommes devant un phénomène criminel et terroriste de masse à l’égard duquel un état démocratique et républicain —auquel nous sommes tous très attachés d’ailleurs- n’est pas capable, n’a pas les moyens, n’aura jamais les moyens de régler ce genre de situation. Donc je dis à mes compatriotes, nous en avons pour quelques années et il va falloir s’habituer à souffrir…»

Des propos qui rappellent ceux d’Emmanuel Macron. À quelques jours du premier tour des présidentielles, le candidat d’En Marche déclarait sur le plateau de l’émission «15 minutes pour convaincre» (France 2), que «cet impondérable, cette menace, elle fera partie du quotidien des prochaines années». Durant cette émission, une attaque terroriste avait eu lieu sur les Champs-Élysées, coûtant la vie au policier Xavier Jugelé.

Pour Alain Marsaud, ce sont justement les politiques «présents, passés et à venir», qui sont les principaux responsables de cette situation, par leurs «choix hasardeux», tant en politique intérieure qu’extérieure et surtout leur «grande lâcheté»:

«Personne ne veut nommer l’ennemi. Quand vous entendez nos responsables politiques, que ce soient les anciens ou les nouveaux, on ne doit pas parler d’Islam, d’islamisme, etc. Souvenez-vous que M. Hollande, lui-même Président de la République, avait interdit à ses ministres d’utiliser le terme d’État islamique, parce que c’était de nature à stigmatiser une religion, donc on a inventé Daech.»

«L’acceptation des communautarismes sous toutes formes» ainsi que la «peur» de leur «résister» sont clairement deux points où les décideurs politiques ont, selon Alain Maraud, péché par manque de courage.

«Regardez, quels sont les pays qui sont aujourd’hui les plus frappés [par le terrorisme islamique, ndlr]? Globalement c’est l’Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne et nous: les pays qui ont accepté le communautarisme, même lorsqu’ils prétendent le contraire.»

La France reste, comme le soulignait en janvier le CAT «le pays le plus visé en Europe occidentale» avec 5 attentats, 6 tentatives et 20 projets d’attentats en 2017. La France, également première pourvoyeuse européenne des filières djihadistes avec 2.370 ressortissants impliqués (contre 1.700, 960 et 749 pour respectivement la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Belgique, pour ne reprendre que les quatre pays cités par Alain Marsaud et reprendre les chiffres du mois de novembre 2017 du CAT.)

Dans ce contexte de menace terroriste, une note du Service central de renseignement territorial (SCRT), dont Le Parisien s’est fait écho le 26 mai, met en garde contre la «porosité […] avérée» qu’il existe entre le salafisme «quiétiste»- opposé à la violence- et celui des partisans du djihad.

Le salafisme, cette mouvance rigoriste de l’Islam qui connaîtrait selon le quotidien régional «un essor sans précédent» en France et avec un nombre de pratiquants en «forte progression». De 5.000 adeptes en 2004, leur nombre serait aujourd’hui compris entre 30.000 et 50.000, un phénomène touchant toute les régions (tout particulièrement l’Ile-de-France et la région PACA), à l’exception de la Corse, qui ne compte pas de lieux de culte salafistes, souligne Le Parisien.

Le SCRT évoque la «corrélation» effectuée par les Services de renseignements entre «les territoires marqués par une forte influence rigoriste et ceux gangrenés par l’économie souterraine.» Un constat qu’avait également dressé le JDD, deux semaines avant leurs homologues du Parisien. Reprenant le travail du SCRT, le journal évoquait le cas d’un quartier sensible de La Verrière (Yvelines) qui, selon le Renseignement, vivrait «sous emprise» des rigoristes de l’Islam (via une «police des bonnes mœurs» et le concours d’associations).

On notera que l’article vaudra au JDD de s’attirer les foudres de la maire communiste, Nelly Dutu. L’élue reprochera notamment au journaliste d’«avoir pris pour argent comptant ce que lui auraient dit les renseignements généraux.»

«Nous sommes impuissants devant ce qui est en train de se passer à l’égard du phénomène salafiste, qui étend son contrôle sur une bonne partie des banlieues»,

Estime l’ex-magistrat, qui évoque notamment le cas de l’ancien bastion du candidat socialiste à la présidentielle, Benoit Hamon. Trappes, une ville d’où quatre-vingts jeunes ont rejoint les rangs de l’État islamique et qui, comme le soulignent deux journalistes du Monde dans un livre (La Communauté, Éd. Albin Michel, 2018), est passée en 50 ans des «cocos» aux «barbus».

«Lorsqu’on doit virer un imam qui tient des propos particulièrement violents, la Cour Européenne des Droits de l’Homme annule la décision. Donc, du coup, on fait très attention aux décisions administratives d’expulsion et en plus on a les pays d’origine de ces imams qui ne veulent pas les récupérer, ce qui fait que nous ne savons pas quoi faire», déplore Alain Marsaud.

Une allusion à l’expulsion vers l’Algérie de l’imam d’une mosquée salafiste marseillaise, El Hadi Doudi en raison de ses prêches particulièrement violents. Une mosquée fermée sur décision du Conseil d’État. Si l’expulsion a bien lieu, la CEDH a suspendu son application quelques jours afin de «statuer sur le fond du dossier». Comme le résume d’ailleurs le JDD, le religieux fondamentaliste avait «réussi à asseoir son autorité sur tout un quartier et au-delà, bien qu’au bout de plus de trente-cinq ans de présence, il ne parle pas français, et vive depuis 1992 du versement des minima sociaux.»

«Nous sommes en présence d’une grande lâcheté, ce pays est lâche et bien il va falloir l’assumer,» conclut Alain Marsaud.

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Autriche. Un ex-bénévole déclare: « Les réfugiés demandaient des articles de marque. Ils obtenaient tous les soins médicaux. Un Turc m’a lancé que bientôt ils commanderaient ici. »

Franz Schmalwieser, professeur autrichien à la retraite, voulait faire quelque chose de bien au plus fort de la crise des réfugiés en 2015. Il a été interviewé par la Wochenblick concernant son travail avec les réfugiés et il critique sévèrement «l’industrie de l’asile».

Franz Schmalwieser a pris en charge quatre familles de requérants d’asile à la demande du maire. Il était leur coordinateur, collecteur de fonds, professeur d’allemand et il donnait aussi des leçons de cyclisme aux familles. Souvent, il payait également des choses de sa poche.

Il déclare: « J’ai réalisé que beaucoup de demandeurs d’asile exploitent délibérément le système social et ne veulent pas contribuer. »

Les réfugiés voulaient des vêtements de marque

Ses yeux se sont ouverts un jour alors que la famille fouillait parmi les vêtements gratuits qu’ils avaient reçus du peuple autrichien. Pendant qu’ils les parcouraient, Schmalwieser entendait souvent: «Franz, ce n’est rien. Allons faire du shopping. Ça devrait être des vêtements de marque. »

Franz Schmalwieser déclare: « Les volontaires ne venaient plus et finalement les dons ont cessé. Les gens se sentaient exploités. »

Quand avez-vous douté pour la première fois?

Après l’arrivée des familles, il y a eu 18 rendez-vous chez le dentiste au cours des quatre premiers mois. Cela a été suivi par le gynécologue, le dermatologue, l’ophtalmologiste. De nombreuses lunettes ont été prescrites. Une mère voulait une version plus belle, je devais payer, j’ai refusé. Coût: 124 euros.

Selon Schmalwieser, les demandeurs d’asile savaient par avance exactement ce qu’ils devaient recevoir: « Ils savent que plus il y a d’enfants, mieux c’est. (…) Sur le téléphone portable, un Irakien qui avait perdu son emploi à Dubaï (Nd Christian Hofer: Un migrant économique en clair!) m’a montré ce qu’il devrait recevoir de nous: « en tant qu’adulte avec 2 enfants, c’est 1’400 euros par mois ».

D’autres ont refusé des maisons parce qu’ils exigeaient de vivre à Vienne: «Une autre famille a refusé une belle maison offerte par Diaconie (Nd Christian Hofer: l’oeuvre sociale de l’Eglise Protestante en Allemagne) à Saint-Martin. Elle voulait également aller à Vienne. Une autre famille syrienne voulait optimiser sa situation. Bien qu’ils soient bien intégrés et encouragés, ils ont déménagé à Vienne. »

 

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À la fin de l’année 2016, les migrants africains sont descendus dans les rues de Venise pour réclamer des vêtements de marque. Apparemment, les vêtements fournis par Caritas n’étaient pas assez bien pour eux.

 

Exploitation éhontée de notre système social

Je l’ai vécue et j’ai été stupéfait. Alors je me suis demandé, comment les demandeurs d’asile sans emploi financent le transfert, la caution, le loyer – ce sont des milliers d’euros. Puis j’ai appris qu’il y a un «capital de départ» provenant du département du district. Plus de 3000 euros. C’était utilisé pour ça. Une famille syrienne de 4 enfants a été hébergée par Diaconie dans une maison de 110 mètres carrés.

J’ai demandé au personnel là-bas: Comment fait-on cela avec le minimum garanti? « Pas de problème » m’a-t-on dit. En incluant les prestations complémentaires, la famille reçoit de toute manière 2’800 euros par mois. À ce moment-là, je devenais déjà furieux. Après le flux migratoire, j’ai aussi constaté que la Diaconie avait engagé massivement des jeunes gens  – pleins d’idéalistes et de sauveurs du monde.

Selon vous, quel est le plus grand obstacle à l’intégration?

La religion: L’Islam éclairé n’est pas un problème. Mais l’islamisme est la plus grande barrière et le plus grand danger. Il rend hostile à l’éducation et au travail et imperméable aux conseils. Un Turc de 20 ans m’a lancé au visage: De toute manière, nous ferons bientôt la loi ici.

Vous sentez-vous toujours membre de la communauté «Welcome-Refugee»?

Non. Aider à tout prix m’a passé. Beaucoup de gauchistes sont irréalistes, et ils ne comprennent pas le mal qu’ils font à l’Etat. Je me suis toujours demandé pourquoi les féministes sont si silencieuses… elles sont les premières à perdre leur liberté et leurs droits avec l’Islam.

 

Source Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

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Italie : les chefs de file du M5S et de la Ligue annoncent un nouvel accord

Luigi Di Maio et Matteo Salvini, les chefs de file du Mouvement 5 étoiles (M5S) et de la Ligue ont annoncé ce soir avoir conclu un nouvel accord pour un gouvernement d’union.

« Toutes les conditions sont réunies pour un gouvernement politique M5S/Ligue« , ont annoncé Luigi di Maio et Matteo Salvini dans un communiqué transmis par le M5S après de longues tractations.

[…] Dans la foulée, le président Sergio Mattarella a convoqué Carlo Cottarelli, qu’il avait chargé lundi de former un gouvernement d’experts pour conduire le pays à de nouvelles élections mais qui avait gelé la formation de son équipe pour laisser le temps aux nouvelles discussions des deux partis populistes majoritaires au Parlement.

Selon toute vraisemblance, M. Cottarelli devrait remettre sa charge au président, qui devrait la donner à nouveau à Paolo Conte, un juriste novice en politique. Celui-ci avait jeté l’éponge dimanche après le veto du président sur la nomination de Paolo Savona, un économiste anti-euro, au ministère des Finances. Selon les médias italiens, MM. Di Maio et Salvini se sont accordés sur un autre ministre des Finances, mais laisseraient la charge des Affaires européennes à M. Savona.

Le Figaro

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Moscou: les USA se tirent une balle dans le pied en menant leur politique commerciale

US flagEn appliquant la politique commerciale qui est la leur, les États-Unis se tirent une balle dans le pied et nuisent à l’économie mondiale, a indiqué le ministre russe du Développement économique, Maxim Oreshkine.

La politique commerciale des autorités américaines revient pour les Etats-Unis à se tirer une balle dans le pied et démolit l’économie mondiale, a déclaré ce jeudi le ministre russe du Développement économique, Maxim Oreshkine.

«Aujourd’hui, nous voyons que les États-Unis se tirent une balle dans le pied tout en nuisant à l’économie mondiale», a souligné le ministre.

Selon lui, l’«histoire montre» que «tous les moments positifs dans la régulation du commerce international n’ont lieu qu’après que quelque chose de vraiment mauvais n’est arrivé à l’économie mondiale.»

Et d’ajouter:

«Malheureusement, compte tenu de la politique actuelle, la croissance de l’économie américaine va ralentir, les taux d’intérêt vont augmenter et les marchés émergents vont souffrir à cause du durcissement des conditions financières, des barrières commerciales et du ralentissement du rythme de la croissance mondiale.»

Le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross a annoncé le 31 mai que les États-Unis allaient appliquer à partir de vendredi d’importantes taxes douanières sur l’acier et l’aluminium importés des pays de l’Union européenne, du Mexique et du Canada.

Les États-Unis ont donc décidé de ne pas prolonger l’exemption temporaire accordée à l’Union européenne jusqu&rs