Les habitants de la région de Zaporojié veulent à plus de 80% rentrer en Russie : l’armée atlantico-ukrainienne les bombarde

S’il n’y a pas d’hommes, il n’y a pas de problèmes. Tel est manifestement la doctrine politico-militaire de l’Ukraine otanesque, qui bombarde Melitopole et le centre « Nous sommes avec la Russie« , après que plus de 80% des habitants de la région de Zaporojié déclarent vouloir rentrer en Russie. 

Comme le disait doctement Macron, la liberté a un prix. Les habitants de la région de Zaporojié le savent, grâce aux bombardements punitifs quotidiens de l’armée ukrainienne. Pourtant, ce n’était pas faute de les avoir prévenu : toute participation au référendum d’autodétermination sera lourdement réprimée, comme l’annonçait la vice-Premier ministre ukrainienne. 12 ans de prison et confiscation des biens.

L’Etat en Ukraine a été fragilisé, comme institution en 2004 quand l’OSCE a provoqué un 3e tour aux présidentielles, car les résultats ne lui plaisaient pas (donc n’étaient pas « démocratiques »), et il fut achevé en 2014, quand les institutions ont été détruites, leur fonctionnement régulier rendu impossible et le pouvoir remis entre les mains étrangères.

Les conditions déterminant l’existence de l’Etat n’étant plus réalisées, les parties du territoire sont libres de déterminer leur avenir, c’est en tout cas la position que tenait la communauté internationale lorsqu’il s’agissait de détruire les pays, notamment en Yougoslavie. Mais l’Ukraine étant leur territoire, ils ne veulent plus de cette doctrine. Pour autant, juridiquement, que cette doctrine établie leur soit confortable ou non ne joue en rien sur son existence. L’Etat en Ukraine n’existe plus, puisqu’ils l’ont détruit, chaque territoire est libre.

Les menaces, les tirs et les vociférations n’empêchent pas les habitants de la région de Zaporojié de faire leur choix. Eux, à la différence des « experts » de l’AIEA, ne sont pas aveugles et voient très bien d’où proviennent les tirs. Ainsi, selon les dernières estimations de l’Institut d’études sociologiques et politiques de Crimée, selon un sondage conduit les 1er et 2 septembre :

« 83% des répondants de la région de Zaporozhye sont prêts à participer au vote, tandis que 86% des répondants étaient favorables à l’adhésion de la région à la Russie« 

La réponse n’a pas tardée – l’armée ukrainienne a bombardé largement Melitopol et Berdiansk et a fait explosé l’état-major du mouvement « Nous sommes avec la Russie ». Une enquête a été ouverte en Russie.

Pour l’instant, la date du référendum n’est pas fixée. Pour DNR et LNR, l’on parle du 4 novembre, date symbolique, celle de l’Unité nationale en Russie. La région de Kherson se prépare également à ce référendum.

Il n’est pas à douter que la manière dont les autorités ukrainiennes se conduisent va permettre de convaincre les hésitants, au fur et à mesure que les obus ukrainiens touchent leurs habitations, leur rue, les magasins où ils se rendent, les écoles où étudient leurs enfants, les hôpitaux où sont soignés leurs proches et amis. L’on ne bombarde pas son peuple en attendant qu’ils vous soutiennent.

Le pouvoir en Ukraine le sait parfaitement. Donc ils n’ont pas besoin de ce peuple. Et justement, le peuple le comprend parfaitement aussi.

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