Finkielkraut : « Les populistes veulent que l’Europe reste l’Europe et que la nation qu’ils habitent reste une nation (…) Il faut dire « non » aux passeurs de migrants »

« Il y aurait d’un côté les populistes et de l’autre ceux encore une fois qui sont fidèles aux valeurs de l’Europe. Sauf que l’Europe ce ne sont pas seulement des valeurs et le mot de « valeurs » commence à me devenir insupportable.
L’Europe c’est quelque chose de plus tangible. L’Europe ce sont des places, c’est des villes, ce sont des œuvres ce sont des langues. »

« (…) Ce sont des mémoires, ce sont des églises bien sûr ce sont des palais. C’est une forme … de mode de présence sur terre c’est un style de vie. Et la plupart de ceux qu’on appelle populistes veulent que l’Europe reste Europe et que la nation qu’ils habitent reste une nation. Voilà et c’est cela qu’ils manifestent. »

« On nous explique aujourd’hui que l’Europe se replie sur elle même, qu’elle devient une forteresse. Et ceux qu’on appelle les populistes disent : « c’est une passoire ». Qui a raison ? Les populistes. On nous dit aussi : « il n’y a plus de véritable flux migratoire en Europe.

Ça a baissé même de 90 % ». Oui en méditerranée, mais en France que s’est il passé en 2017 ? Deux cent cinquante mille étrangers ont obtenu un titre de séjour. Cent mille, cent mille demandeurs d’asile parmi lesquels 37 % ont obtenu l’asile, quant aux autres, ils sont très très difficilement très rarement reconduits à la frontière. »

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