Mineurs non accompagnés : missionnés pour organiser le regroupement familial.

Alors que le texte de loi asile et immigration est en débat, le Département d’Indre-et-Loire a du mal à gérer au mieux l’afflux des jeunes étrangers, et surtout à le financer.

On doit les appeler « MNA » (mineurs non accompagnés), ex- « mineurs isolés étrangers ». Leur nombre a triplé en quelques mois. Les deux tiers sont guinéens, ivoiriens et maliens. A Tours, on les croise dans les rues, sur les quais de Loire.[…]

« C’est souvent le fils aîné de la fratrie, qui se dit en conflit générationnel mais est plutôt mandaté par les parents pour s’installer en Europe et préparer le regroupement familial.[…] »

Le président du Département Jean-Gérard Paumier (majorité divers droite) lors de la session publique du 20 avril : « 40 % de nos MNA viennent de Guinée, et 70 % viennent de pays sans guerre. Accueillir dix MNA par mois, on sait faire, dix par jour, on ne sait pas. Nous sommes arrivés à un point de rupture. On ne peut pas être un guichet sans limites des détresses de ce monde. L’appel d’air est là, béant. Notre département est le plus impacté de la région Centre-Val de Loire, plus encore que le Loiret. La Touraine est connue pour être une terre d’accueil, mais on n’est plus en capacité de poursuivre à ce rythme-là. Un MNA nous coûte plus de 50.000 € par an, un retraité 15.000 €. » […]

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