17 migrants nigérians poursuivent l’Italie affirmant que Rome était responsable des actions libyennes « violentes et imprudentes »

Les survivants d’une opération de sauvetage maritime en novembre par les garde-côtes libyens ont déposé une plainte contre l’Italie auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, affirmant que Rome était responsable des actions libyennes « violentes et imprudentes.
Annoncé par des groupes de défense des droits de l’homme lors d’une conférence de presse mardi, l’affaire a été portée par 17 Nigérians qui accusent l’Italie de violer leurs droits humains par ce qu’ils appellent la « sous-traitance » des opérations de secours en Libye.

Les deux pays ont conclu un accord controversé en février 2017 visant à endiguer le flux de personnes qui tentaient de traverser la Méditerranée dans l’espoir d’arriver en Europe.

Les avocats de l’affaire disent qu’ils veulent que le tribunal ordonne à l’Italie de payer des « réparations morales » et de mettre fin à l’accord, qui selon lui violerait le droit international, comme l’a conclu en 2012 un accord similaire entre l’ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi et le dictateur Moamer. Kadhafi en 2008.

L’accord a été salué comme un succès en Italie grâce à une baisse de plus de 80% des arrivées jusqu’à présent en 2018 par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Cependant, le procès soutient que l’Italie était responsable à la fois des actions des sauveteurs libyens en raison de leur aide fondamentale à la logistique, et responsable des abus subséquents dans les centres de détention libyens , qui sont bien documentés.

La Libye n’a que la capacité d’intercepter les navires de migrants grâce au financement de l’UE et au soutien de la garde côtière italienne à Rome et d’un navire de la marine italienne situé au large des côtes de Tripoli.

Source

Partager cet article