« On a eu un papier de l’école proposant des cours optionnels de langue étrangère: Arabe (tunisien), arabe (algérien) et arabe (turc)…Pas anglais, pas latin, pas grec. »

(…)L’école est victime de deux démissions :

Une démission intérieure (…)

Une démission extérieure. Le système scolaire d’un pays est directement impacté par ce qui se passe en dehors de lui, dans l’ensemble de la société, de même qu’il impacte ce même dehors. Il y a là un tabou dont le Ministre ne parle pas : l’école souffre de la transformation en cours du paysage sociétal français, autrement dit de la politique multiculturelle érigée en dogme, politique qui conduit à ce que des classes entières, dans certains « quartiers », ne comptent plus du tout d’élèves d’origine européenne ou dont la langue maternelle est le Français, ou bien sont composées d’une majorité d’élèves de culture et de religion musulmane.

Ne pas poser la question de l’impact sur l’école de la transformation en cours de la société française revient à ne pas pouvoir réfléchir à des solutions adaptées.

Un exemple et un témoignage récents, sur des sujets tabous qui empêcheront tout redressement de l’école tant qu’ils ne seront pas pris en considération :

L’exemple: les événements violents survenus en mars 2018 au lycée Utrillo de Stains, dans le 93, violences durant lesquels un adolescent a été frappé à coups de marteau tandis que certains maniaient la machette, arme fort peu traditionnelle en Europe.
Il est frappant, au vu des photographies prises, ou des reportages réalisés, aux abords du lycée et diffusées dans les médias, de voir que la majorité des jeunes lycéennes sont voilées et que l’établissement n’est plus un lycée de culture européenne.

Dans ce lycée où, aux dires des témoins enseignants, il est « devenu depuis longtemps impossible d’enseigner » et où « les élèves ne peuvent plus venir étudier en sécurité », les résultats au bac atteignent pourtant actuellement 85 %, dont 87 % en L et 92 % en STMG.
Un lycée dans lequel il n’y a plus de sécurité, où la violence est devenue à ce point inadmissible et quotidienne que les enseignants exercent leur droit de retrait et que la totalité des surveillants se met en arrêt maladie, un lycée dans lequel il est devenu impossible d’enseigner et qui pourtant voit près de 9 de ses élèves sur 10… obtenir le Baccalauréat. Que dire de plus, au sujet de l’état du système éducatif français ?

Le témoignage: Serge, 37 ans, père d’une fille de 6 ans et d’un garçon de 9 ans. La famille habite dans une petite ville de province, préfecture de département. Témoignage sans filtre : « Dans la classe de mon fils, au moment des anniversaires, la maîtresse est obligée de vérifier sur les paquets de bonbons s’ils sont halal, vu que la majorité des élèves de la classe lui disent qu’ils ne peuvent pas en manger.

Au début de l’année… on a eu un papier de l’école proposant des cours optionnels de langue étrangère, pour ceux qui le souhaitent. Les langues proposées ? Arabe (tunisien), arabe (algérien) et arabe (turc)…Pas anglais, pas latin, pas grec.

Quand l’école emmène ma fille à la médiathèque, outre l’enseignante, le groupe est accompagné par une maman voilée. Quand c’est mon fils qui y va, le groupe est accompagné par un jeune homme barbu, la barbe des salafistes, qui garde les petits musulmans près de lui. Les petits musulmans viennent lui demander s’ils peuvent emprunter tel ou tel livre… C’est ce type qui décide.

Pour moi, la sortie scolaire c’est dans le cadre de l’école, alors les beaux discours sur la laïcité hein… Je sais pas moi, je suis catholique, et on est en voie de communautarisation dans une société de plus en plus communautaire, on va vers une communauté catholique parmi les autres communautés, alors ok, je vais accompagner les gosses à la médiathèque en suivant la mode vestimentaire qui communautairement me va…

Par exemple, j’ai envie de me balader dans la rue avec une grosse croix en bois sur l’épaule, alors je vais aller à la médiathèque en habits de moine avec une grosse croix sur l’épaule… Pourquoi pas ? Le voile, la barbe, ce sont des marqueurs religieux et identitaires. La croix, les fringues de moine, je peux ?

Pareil, le poisson c’est terminé le vendredi. Ok. Par contre, il y a des menus au choix, pour le porc. Sans déconner, mes enfants sont dans l’école du centre-ville… Les mamans musulmanes voilées qui viennent chercher leurs gamins, elles ne leur parlent qu’en arabe.

Je me souviens, moi, à l’école on me disait que la langue de la république c’est le Français… Ah ouais ? Je passe dans la rue le matin, personne ne parle français… La rue parle arabe.

Sans compter qu’il y a trois cafés où pas une femme ne peut rentrer ici, pas un européen non plus d’ailleurs. Voilà, c’est comme ça, la vie ici ».

L’Incorrect

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